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vendredi 19 août 2011

VIMOUTIERS : "LE COUPERET" n° 16


Avec l’aide de notre expert-comptable de Lisieux ( très sympathique et très compétent ) et des résultats que j’avais reconstitués, j’entrepris - travail titanesque ! - de corriger avec son expertise les bilans des cinq dernières années.
On trouva dans les « bilans officiels » transmis par le Trésorier ( avec des éléments faux  qui lui étaient fournis, à sa déchage) des anomalies incompréhensibles dont certaines n’avaient rien à voir avec les cotisations sociales.

Nous avions l’impression qu’ « ON » avait voulu « saborder » l’association …

Pendant ce temps, la mairie, qui n’appréciait pas de me voir « enquêter » sur cette « affaire » et surtout sur « le » ou « les » véritable(s) responsable(s) de cette situation, voulait protéger son nouveau staff et augmentait la pression .

Principal partenaire financier de l’OTSI, la mairie décida de couper unilatéralement les vivres à l’association, Dumeige, agissant comme un vrai tyran, laissant entendre aux administrateurs que « si JE démissionnais » les subventions seraient à nouveau versées…

J’avais réglé le problème de l’URSSAF et des ASSEDIC en rencontrant ses responsables et en expliquant ce qui s’était passé. Ils avaient compati et m’avaient donné des délais pour régler la dette.

Dumeige convoqua alors mon 1er Vice-Président et lui proposa de prendre la présidence de l’OTSI. En contrepartie, si il acceptait cette offre, il reprendrait l’aide financière de la ville et même l’augmenterait…
Ayant essuyé un nouveau refus poli de sa part, il fit de nouvelles propositions à notre ancien Trésorier, un commerçant qui avait fourni la mairie et demanda « à réfléchir »…

Informé de ces magouilles, je décidais alors, prenant conscience que les administrateurs, peu à peu, commençaient à adopter une attitude différente vis à vis de Dumeige, d’entamer une procédure de licenciement pour faute grave à l’égard de notre responsable salarié qui nous avait entrainé dans cette « mouise ».

Malgré les pressions, je tins bon et après avoir reçu celle-ci(*) en entretien préalable en présence des deux vice-Présidents, comme le prévoyaient les textes, elle reconnut finalement ses fautes et, la mort dans l’âme, je décidais de la licencier à quelque jours de son départ en retraite, sans indemnité avec départ immédiat.
Malgré des menaces, elle ne nous attaqua jamais devant les Prud’hommes…

Mon premier but était atteint : ETABLIR LES RESPONSABILITES DANS LA MAUVAISE GESTION DE L’ASSOCIATION …


(*) Presque vingt-ans après les faits je n’en veux pratiquement plus à celle-ci. Je sais qu’elle a été « manipulée » par des personnes qui la connaissait bien et qui ont voulu régler certains comptes à travers elle. Elle a beaucoup travaillé à l’essor de l’association. Dommage que ça se soit terminé par un fiasco complet…

1 commentaire:

jean louis remande a dit…

cette histoire ressemble étrangement à une autre office de tourisme d el'orne ou j'ai eu a assister la salariée qui a été finalement licenciée pour faute grave,j'avais dit au president, vous risquez l'avenir de l'office!! mais devant les prud'hommes ,on a gagné, mettant l'office sans argent et aprés une de ses colegue a avoué avoir été manipulée pour dire des choses.alors que la licenciée avait fait tout pour protéger l'office.
du coup le president etant resté, soutenu par son maire, a du partir car aux municipales suivantes ,son équipe a été battue.