VIMOUTIERS : "LE COUPERET" n° 4

            « … Si, dans les premiers temps, les relations furent difficiles, voire féroces, entre la majorité du conseil municipal et l’opposition, les Vimonastériens purent constater qu’une certaine forme de démocratie s’instaurait peu à peu dans les affaires municipales. Ce n’était pas l’idéal mais…

Quant à moi, je participais, avec mon tempérament et mon caractère conciliant, aux côtés de mes collègues de la Liste Le Secq, au travail municipal sans agressivité particulière, avec le souci constant de construire une « opposition positive ».

Comme je l’ai déclaré précédemment, durant les premiers mois , les « échanges » furent parfois très vifs.

Triomphalement élu en 1971, Dumeige avait oublié ce que signifiait une « opposition ».

Les décisions se prenaient au conseil municipal sans débat préalable, sans aucune discussion .

Notre équipe composée de commerçants, d’artisans et d’ouvriers bénéficiait d’une bonne image et d’un soutien populaire qui était de plus en plus important . Elle ne comportait pas de « notables » et pas d'ordre "hiérarchique"

Quoiqu'apolitiques, nous étions épaulés dans notre action par Hubert Bassot qui deviendra député de la circonscription d’Argentan ( à laquelle nous appartenions alors !) en 1980.

Lors de la venue de Valéry Giscard d’Estaing en Normandie, à Vassy, en 1977, Yves LE SECQ et moi figurions parmi les invités du Président.

Lors de la réception qui suivit le grand rassemblement de l’après-midi, Hubert BASSOT, après avoir obtenu du Président la Croix de Chevalier du Mérite Agricole pour Maurice Lecomte ( Il me téléphona la veille pour savoir qui devait être honoré) décrocha un autre cadeau du Président Giscard d’Estaing : un contrat de Pays pour le canton de Vimoutiers.

Il s’agissait d’une subvention d’un million de francs assortie de la possibilité de créer des structures permettant le développement économique du canton par des conseils, des aides appropriées.

Le Président confia à Yves Le Secq et à moi-même le soin d’annoncer cette grande nouvelle à la population de Vimoutiers et du canton lors d’une séance du conseil municipal. Cette déclaration fut faite publiquement par Yves Le Secq à la fin de la réunion qui suivit .

Cette annonce, relayée par la presse – nous avions bien fait les choses ! – mit Dumeige dans un colère noire .

Durant les mois qui suivirent l’élection, les principaux animateurs de la Liste Le Secq purent mesurer les conséquences de leur engagement…

Le plus touché fut …CENSURE …

En 1979, estimant la victoire possible aux cantonales, nous envisageâmes la candidature d’Yves LE SECQ.

Malheureusement, après nous avoir fait languir, celui-ci pour des raisons personnelles et familiales, opposa un ferme refus à nos pressantes sollicitations.

En toute hâte, on chercha et trouva un autre candidat qui pour Bassot présentait un + : il était notable !

Il rêvait, depuis longtemps, pour des raisons personnelles, d’en découdre avec Dumeige.

Il s’agissait du Dr.Arnaud, ancien élu de Mr.Gavin.

Il fut finalement battu, mais très honorablement !

Je continue aujourd’hui à penser qu’Yves Le Secq …CENSURE… aurait été élu en 1979 et cette victoire aurait, pour le moins, changé la face du monde . ..


A SUIVRE...