Lorqu’en novembre 1989 le COMITE CHARLOTTE CORDAY se réunit au Musée du Camembert pour dresser le bilan des diverses manifestations proposées à l’occasion du bicentenaire de la Révolution : expositions, spectacles théâtral, colloque, fête populaire,… il s’avéra que malgré quelques désillusions, grâce à des prévisions et une gestion exemplaire de Mr.Cottin, Vice-Président et Président de la Société Historique de Lisieux, le bilan financier de cette opération était créditeur de plus de 200.000 FR !
La presque totalité de l’actif (460.000 Fr.) étant représenté par du matériel, nécessaire notamment aux expositions, il s’agissait de le réaliser pour régler les dernières factures.
Le bilan a été présenté par Mr.COTTIN.
Il va de soi qu’ « ON » ne fit rien pour nous faciliter les choses. Au contraire, « ON » vit tout de suite comment « ON » pourrait agir pour nous porter tort. « ON » saisit là l’occasion de tromper le public vimonastérien qui nous avait largement soutenu. « ON » lui fit croire que le Festival avait été largement déficitaire tout en épargnant le directeur scientifique du Festival, un professeur d’université pour lequel Dumeige exigea de l’argent pour le « dédomager » ( comme quoi certains professeurs n’ont rien inventé !).
Aujourd’hui encore, des gens mal-intentionnés ou mal-renseignés continuent à chanter sur tous les tons que le FESTIVAL CHARLOTTE CORDAY fut un désastreux fiasco qui coûta une fortune à la ville alors qu’il n’a rien coûté !!!
On sait que finalement c’est entièrement faux puisque, je le répète, la participation de la ville de Vimoutiers aux cérémonies du bicentenaire se limita à 20.000 FR !!
Je fus le premier à chercher ailleurs des financements à nos actions . Nous avions pour la première fois une « allée des sponsors » et des dizaine de milliers de francs furent réunis à cette occasion .
Une nouvelle fois, pour que ça rentre bien dans le cerveau de tous, je répèterai que pendant les dix années durant lesquelles je fus maire-adjoint aux affaires culturelles et au tourisme je fus le seul élu à ne bénéficier d’aucun budget pour faire fonctionner mon « ministère ». Les registres des délibérations peuvent en témoigner . Alors, qu’ « ON » arrête de dire n’importe quelle absurdité me concernant.
La « découverte » en 1993 d’une dette de quelques milliers de francs à l’URSSAF ( le montant allait vite doubler avec les pénalités de retard et les frais de justice) ne manqua pas de relancer la rumeur. Je n’étais simplement pas au courant car au moment de l’arrêté des comptes, PERSONNE M’AVAIT INFORME DE CE DÛ !
Exsangue au plan personnel, j’ai été contraint, avec l’aide d’une association extérieure, de payer cette somme, soit plus de 9.000 FR ! « ON » voulait me mettre définitivement au tapis .
J’ai dû démontrer mon innocence auprès de l’URSSAF, service auquel je déclarais n’avoir (pas plus moi que le trésorier !) JAMAIS EU CONNAISSANCE DE CET IMPAYE (qui me fut caché comme ceux de l’Office du Tourisme). Le Comité Charlotte Corday fut traîné en justice en 1997 et je fus contraint, en ma qualité de Président, de régler la note . « ON » attendait que la décision de justice et surtout qu’il me soit impossible de régler la dette pour relancer la machine et lâcher les chiens derrière moi.
En 1991 ( Il fallait que je sois fou !) je récidivais avec le « Bicentenaire du camembert » événement international mis en branle par la fromagerie Vallée et avec un budget de plus de 300.000 FR ( Je crois en effet que je n’avais pas toute ma raison !) financé à plus de 80 % par des concours privés et SANS UN SOU DE LA VILLE DE VIMOUTIERS QUI EMPOCHA MÊME, au terme de la manifestation, par le canal du Comité des Fêtes, présidé par Mr.Bernard ALEXANDRE, premier adjoint au maire, LES 60.000 FR restant dans les caisses de l’association que je présidais…
Suite à ces coups d’éclat répétitifs, j’étais, à défaut d’être reconnu et félicité au plan local, décoré de la seconde promotion de la Médaille du Tourisme par le Ministre BAYLET.
Aucune manifestation officielle ne fut organisée par la Mairie pour me féliciter de cette distinction . La décoration ne fut jamais demandée au Ministre et ne me fut jamais épinglé par Dumeige au revers de mon veston…Ainsi va la reconnaissance…Je n'en attendais pas tant !
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