De 1977 à 1983, je continuais, à la Présidence de La Société Historique, secondé par une solide et cohérente équipe, à lancer de nombreuses actions et organiser opérations et spectacles.
Calquant ma façon d’agir sur celle de Jacques Henry, ancien journaliste, Président de la Société Historique de Lisieux, de La Société des Ecrivains Normands, de la Fédération Normandie-Canada, de l’Office du Tourisme de Cambremer et maire du Fournet, qui fut, lui aussi, à l’instar d’Augustin Gavin l’un de mes maîtres, l’un des mes mentors , je médiatisais tout événement, n’hésitant pas à solliciter l’appui, la participation des autorités de l’Etat ou de personnalités diverses à nos manifestations. C’est ainsi que je devins l’ami du Préfet Le Cornec, que je m’adressai à Alain Decaux …
Au Syndicat d’Initiative, avec la complicité de Mr.Adrien Pommier, Président et le soutien actif de « jeunes commerçants » ( groupe qui me restera fidèle jusqu’en 1995) je prenais petit à petit la prépondérance et donnais, suivant l’exemple légué par le Dr.Gavin, l’élan au tourisme local avec la fermière Marie Harel comme figure de proue …
En 1983, revint l’échéance des élections municipales.
Toujours animé de la même volonté de faire avancer les choses en dehors de toute rivalité ou lutte partisane, je m’étais de plus en plus investi dans les affaires municipales et peu à peu m’avaient été confiées ( c’est du moins ce que je croyais !) des responsabilités au plan touristiques, dans l’organisation des foires notamment .
Quelques mois avant l’échéance, prenant prétexte de la politisation des élections municipales ( Pour la première fois une liste de « gauche » allait se présenter au scrutin) et du nouveau mode d’élection à la proportionnelle mis en place par les Socialistes qui avaient largement remportées les présidentielles et les législatives, Dumeige, visiblement inquiet pour son siège municipal, me proposa la fusion de nos listes en une seule équipe . 8 à 10 sièges devaient nous être réservés.
Deux à trois postes d’adjoint étaient de plus offerts…
Les conseillers sortants de la Liste Le Secq ainsi que les membres de notre « comité de soutien » se réunirent, démocratiquement, pour décider de la marche à suivre .
J’avais formulé la question de la manière suivante : « Doit-on s’associer à Dumeige au risque de saborder une opposition qui avait marqué de nombreux points depuis six ans et de décevoir les Vimonastériens qui nous avaient épaulés mais avec l’espoir, si on pouvait faire confiance à Dumeige, de mettre un terme aux querelles et travailler ensemble à la prospérité de Vimoutiers ( comme on avait déjà commencé à la faire au conseil depuis deux ou trois ans) ou constituer une nouvelle Liste d’opposition avec le risque ( Mais était-ce pour nous un risque ? Nous y avions beaucoup d’amis) de voir gagner une 3e liste avec la solution de renverser Dumeige ?
Il faut dire que d’Orval était décédé depuis 2 ans !..
J’avais personnellement opté pour cette seconde formule mais j’étais conscient qu’il nous fallait réunir 27 candidats ( et non plus 23 !) avec les mêmes difficultés ( ou presque) qu’en 1977 et tenais à ce qu’Yves Le Secq qui aux yeux des Vimonastériens avait incarné notre action de refus reprenne la tête des opérations.
Pour celui-ci comme pour Raymond Leriche, qui avaient nourri beaucoup de ressentiments vis à vis de Dumeige pendant toute cette mandature, il n’était pas question de se présenter sur une Liste conduite par Dumeige. Ils n’étaient pas disposés à prendre cette option.
Mieux valait à leur avis, ne pas y aller si nous ne réussissions pas à réunir 27 candidats.
Considérant qu’ils prenaient là une décision irresponsable et personnelle et qui, en ce qui concernait Dumeige, relevait plus de leur antipathie pour le personnage que de la possibilité ou non de travailler efficacement pour Vimoutiers je décisais, passant à leurs yeux pour un traître, avec une poignée d’amis, conseillers sortants, de conduire personnellement les négociations avec Dumeige et finalement d’accepter une candidature sous sa bannière.
Dans le même temps, je m'étais brouillé avec Hubert BASSOT et depuis lors nous ne nous sommes plus adressés la parole ...
Dans le même temps, je m'étais brouillé avec Hubert BASSOT et depuis lors nous ne nous sommes plus adressés la parole ...
Aurais-dû me ranger aux arguments d’Yves Le Secq et Raymond Leriche ?(*)
Je ne le pense pas (**) .
Ma décision, pourtant, n’était pas la bonne !
J’ai commis ce jour l’erreur fatale de mon existence !
J’avais cru alors sincèrement et naïvement que nous allions enfin œuvrer en bonne intelligence pour l’essor, la promotion de Vimoutiers et se sa région, ce qui a toujours été mon unique objectif…
Je me suis en fait lourdement trompé ! J’avais oublié que Dumeige ne m’avait pas pardonné « l’affaire » de 1977 …
(*)en 1998 j’ai rajouté : « L’exemple de la revanche prise par Gaulin en 1995 va dans le droit fil de leur raisonnement. Cela me conforte dans ma position . C’est par esprit de vengeance que Gaulin a alors agi oubliant l’intérêt de Vimoutiers et des Vimonastériens.
Une fois Dumeige au tapis, ils n’ont pas su mener la ville. Ils se sont appuyés sur son « bras droit » qui contribua, pour une large part, à remettre de l’huile sur le feu et à l’impopularité croissante du chef.
Trois ans après leur élection, Gaulin et consorts ont réussis à se mettre les électeurs à dos qui (C’est un comble !) regrettent presque l’heureux temps d’avant … »
(**) Aujourd’hui je ferai bloc avec la Liste de Gauche et le problème serait réglé une bonne fois pour toute …
A SUIVRE…
1 commentaire:
et bien mon ami ,tu as été patient je savais que la politique exigeait humilité et tenacité mais là ,ils t'on tué......tu sais moi j'ai eu affaire a des comportements staliniens afin de me rendre malade et laisser ma plaçe, donc je te comprend.
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