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mercredi 24 août 2011

VOUS AVEZ DIT "REGLE D'OR" ?


Le Président de la République française et Mme Merkel appellent l’ensemble des parlementaires à voter une « règle d’or » sur les déficits.

Parmi les arbitrages budgétaires le Président  propose de taxer les revenus « extravagants » !

C’est à mon sens, un écran de fumée de la part du représentant des plus riches.

En réalité, il s’agit tout juste d’une contribution exceptionnelle des plus aisés de nos compatriotes accompagnée de contreparties très brutales pour le peuple .

A savoir , supprimer les dernières poches de solidarité (sécurité sociale, fonction publique….), livrer les services au secteur privé, faire tomber le coût du travail.

Le débat sur la résorption des déficits publics se trouve totalement faussé, le déficit et la dette  sont des armes économiques et idéologiques.

Les néolibéraux s’en servent pour accélérer leur agenda politique et balayer les droits sociaux sur la planète.

Il faut savoir que les bénéfices mondiaux reviennent , pour les trois quarts,  aux financiers . C’est cependant aux contribuables qu’on demande de mettre la main au porte-monnaie .

Avec ces gens là, c’est face je perds, et pile je perds aussi !!

Pour un vrai partage des richesses il faudrait déjà obliger les plus riches  à payer des impôts ! D’après ce que j’ai lu, ils ne demandent que ça !!
Le système fiscal doit être revu pour être, non pas régressif mais réellement progressif.

Enfin, pour ramener le déficit public de la France  à 3 % en 2013, si cela est dans le domaine du possible, la question posée à la France  par l’Europe doit être :
  • Il faut trouver 95 milliards d’euros et il y a 75 milliards de niches fiscales (quand je dis président des riches je n’abuse pas !!). Si on ajoute à cette somme celle des  Français qui résident à l’étranger (en Suisse, par exemple ) cela fait environ 80 milliards.

Et encore, c’est sans compter sur « la boite noire » des paradis fiscaux !

Donc avant de faire payer le peuple et détruite les derniers acquis du CNR, il faut prendre l’argent là où il est.


Jean -Louis REMANDE

Ex-Secrétaire-Général U.D.- C.G.T. de l’ Orne

1 commentaire:

marianne broute a dit…

les contreparties vouluent par les grands, c'est de ne plus payer de charges de securité sociale ,voir d'unedic, c'est trés justement dit" la disparition de la sécurité sociale "au bénéfice de grandes compagnies d'assurances, l'argent va avec l'argent!!