Pages vues le mois dernier

mardi 29 septembre 2015

COMMEMORATION DE LA BATAILLE DE NORMANDIE EN 1944 ...

L’HOMMAGE OFFICIEL DU CANADA EN 1984 !

Pour me remercier de l’accueil réservé aux militaires canadiens, j’ai été invité à une soirée (avec ma compagne !) dans le luxueux et ancien Hôtel de La Rochefoucault qui borde, Faubourg Saint-Honoré, le Palais de l’Elysée et héberge l’Ambassade du Canada.

Comme au « grand siècle », dans les pièces et corridors dorés, un soldat en uniforme de parade criait notre nom à l’entrée des salons à destination de Monsieur Michel Dupuy, Ambassadeur, qui nous recevait gentiment.

Il y avait là des ministres, des officiers supérieurs et leurs épouses, bref, que du beau monde convié à déguster vins fins et saumon fumé !


A chacun, M.Dupuy, entouré du général SENECAL, attaché militaire (avec lequel j’avais sympathisé pendant les cérémonies en Normandi
e !) dit sa reconnaissance et remit un diplôme.

vendredi 18 septembre 2015

Les Héros de 1944 ….

Général PIRON

Commandant la « Brigade Piron », ces fameux « casques d’acier » qui s’étaient librement engagés dans l’Armée britannique, participèrent vaillamment au Débarquement du 6 juin 1944.

Ils libérèrent la côte fleurie, à partir de Sallenelles, avant d’entrer, plus tard, en vainqueurs et libérateurs dans Bruxelles.


Le général m’avait accordé en juin 1974 une interview exclusive au Grand Hôtel de Cabourg en présence de l’écrivain et historien : Eddy Florentin !
Les héros de 1944

Le Général GALES

Commandant la 6th Airborn britannique qui débarqua dans la nuit du 05 au 06 juin 1944, sur le célèbre « Pegasus Bridge » non loin de Ouistreham sur le canal allant de  Ouistreham à Caen, le général GALES assistait aux cérémonies du 6 juin 1974 sur la côte normande.

Ses hommes, commandés par le Major Howen lancèrent courageusement le débarquement du 6 juin en atterrissant sur le sol normand grâce à des planeurs.


Envoyé spécial du groupe de presse Hersant, je l’ai rencontré au Grand Hôtel de Cabourg avec l’écrivain Eddy Florentin.

vendredi 4 septembre 2015


LES HEROS DE 1944 :
                                                               LE GENERAL BRADLEY !

Continuons la galerie de portraits car en juin 1974, « envoyé spécial sur la côte normande » du Groupe de Presse HERSANT j’ai rencontré le général Omar BRADLEY, qui présidait les cérémonies d’UTAH BEACH à côté du Général COLLINS, « le sauveur de Cherbourg » et de l’astronaute SHEPARD.

Il y avait aussi, à la tribune, M.TRIBOULET, Président du Comité du Débarquement, député du Bessin, ancien 1er sous-Préfet de la France Libre à Bayeux, nommé par DE GAULLE… et M.SOUFFLET, Ministre français des anciens combattants.

Bradley était âgé et souffrait visiblement de la maladie de Parkinson.

Photos Gérard ROGER


jeudi 3 septembre 2015

Les acteurs de la « Bataille de la Poche de Falaise » :

Ma rencontre avec le général MASSU !

En Août 1984, à MONTORMEL, Président départemental des cérémonies marquant le 40e anniversaire du conflit bas-normand et de la Bataille dite « de la Poche de Falaise », j’avais organisé avec Eddy FLORENTIN et M.BOUQUEREL, de Sées, une importante cérémonie-hommage devant le monument où les troupes du général MACKZEK, en août 1944, avait mis fin aux combats avec l’armée allemande et fermé la « Poche ».

Le point d’orgue de cette commémoration était un superbe son et lumière réalisé avec le concours du Colonel Benson, commandant du Groupement de Gendarmerie de l’Orne, et de l’association des sous-officiers retraités du département.

J’avais, avec l’accord du Président d’ANDIGNE, opté, pour présider cet anniversaire, sur la présence du général MASSU.

Il arriva sur le site en gants blancs et portant le grand uniforme et les nombreuses décorations qu’il avait acquises au cours de ses exploits guerriers.
Au cours de la journée, il me raconta qu’il avait 
assisté, sur la colline voisine, en tant que jeune Officier de la 2e D.B. Française, à la fermeture de ce « chaudron » en 1944.

Après le spectacle, il me précisa même que « cela faisait moins de bruit qu’en 1944… »

Prolixe, il me conta également sa rencontre avec de Gaulle en 1968 à Baden-Baden.


En soirée, le repas que je pris sous la tente, dans l’herbage de Mme Prunier situé près du crucifix du carrefour, me permit d’entendre, égrener leurs souvenirs le général MASSU et le fils du Maréchal LECLERC venu en voisin assister à la représentation.

mercredi 2 septembre 2015

                   LES ACTEURS DE LA « BATAILLE DE LA POCHE DE CHAMBOIS » :

                                   
Mes contacts avec Ekkehard FÖRSTER…

J’ai croisé l’existence d’Ekkehard Förster en visitant le cimetière allemand de Saint-André-de-l’Eure il y a une dizaine d’années pour les besoins d’un reportage qui m’avait été confié sur les combats de Normandie par « Pays de Normandie ».

Dans ce cimetière sont inhumés les victimes militaires allemandes de la Bataille de la Poche de Falaise.

J’avais été en effet surpris que l’une des sépultures soit en effet fleurie et je demandais au gardien qui était le responsable de cette attention particulière.

Il finit par me répondre, avec une nuance d’inquiétude dans le regard que deux personned fleurissaient la tombe : le général Meyer et … le pilote du char « Tigre » de Vimoutiers qui, après avoir servi cet officier, tué au champ d’honneur, avait été affecté dans l’unité de Meyer et s’était ainsi retrouvé dans la « Poche » !

J’étais d’autant plus assommé par cette annonce que j’avais été maire-adjoint de Vimoutiers durant dix années et que je connaissais bien cet engin dans lequel j’avais joué étant enfant et que j’avais fait protéger.

J’avais même participé, avec Eddy Florentin et avec Alain Roudeix et Jean Blondeau, à le faire classer puis restaurer à proximité de l’endroit où il avait échoué.

Grâce à mon ami Ewald Neveling, avec lequel j’étais allé à l’Université de Caen, j’entrais immédiatement en contact avec ce vétéran.

Il me raconta, par lettre, longuement « sa » guerre et la manière dont il participa à la dernière bataille.

Il m’écrivit qu’en 1943, il appartenait à la 1ère SS Panzerdivision.

Il me raconta comment il s’était extrait de la nasse et que plusieurs de ses hommes avaient été tués durant les récents affrontements.

Il me précisa qu’il n’avait alors que 17 ans et fonçait à travers les lignes alliés pour faire le plein de carburant auprès de Vimoutiers, au château de l’Horloge, à Roiville, où Rommel avait prévu un point de ravitaillement de carburant.

Malheureusement, dans la côte de Gacé, comme beaucoup de chars, à la sortie de Vimoutiers, il tomba à sec et dut abandonner son engin sans le faire sauter comme le soutenait Alain Roudeix.

Il me précisa que son uniforme noir de tankiste lui permit de s’évaporer à pied sans être importuné par les civils. Il était fatigué de se battre et se retrouva en Allemagne.

Il me raconta qu’il devint l’un des critiques de cet engagement idéologique, dans lequel il était très jeune tombé, et échangea même quelques lettres avec le général de Gaulle ( cette information n’a pu être vérifiée !)


Il devait venir  en 1994 à Vimoutiers et s’en réjouissait à l’avance, mais une crise cardiaque mit subitement fin à cette vie bien remplie !

mardi 1 septembre 2015

                                    LE "SAUVETAGE" DU "TIGRE"DE VIMOUTIERS !


Après la guerre, le matériel militaire, particulièrement nombreux dans notre région, fut vendu par canton à des ferrailleurs.

Le dernier dépôt de véhicules en tous genres, fut situé à proximité de Trun.

Il ne restait plus qu’un seul vestige des conflits de 1944 en Normandie : un char « Tigre » qui « surveillait » la côte de Gacé, à la sortie de Vimoutiers. Il avait été abandonné en raison de successions difficiles.

Il était resté là où ses occupants l’avaient laissé, à la suite de la Bataille de la Poche de Falaise, dans un virage, poussé dans le fossé par des engins alliés.

Quand j’étais gamin, comme mes copains du même âge, j’allais jouer « à la guerre » dans ce véhicule guerrier en déliquescence.

Puis, mon intérêt pour le conflit en Normandie et mon amitié pour Alain Roudeix, qui avait « adopté » ce tank, grandit.

Dans les années 1970 il fut sauvé des chalumeaux par l’écrivain Eddy Florentin, via Michel Dufresne, ancien officier de la 2e D.B. qui demeurait non loin de là au château de Vimer.

Le Maire de Vimoutiers l’acheta et, pour assurer sa protection, le fit classer !

En octobre 1975, à l’initiative de la SOCIETE HISTORIQUE DE VIMOUTIERS (dont j’étais Président) et sous la direction d’Alain Roudeix et de Jean Blondeau, bénévole et dirigeant d’une entreprise de travaux publics, on ferma la route pour sortir de l’ornière le puissant char d’assaut allemand.

On commença par la tourelle et ensuite par ma machine. Ce ne fut pas une mince affaire et souvent les scrapers tirèrent l’ustensile sur deux roues !

On constata que les chenilles de « combat » pivotaient encore. Alain Roudeix alla chercher un morceau de blindage de « Tigre » à Saint-Lambert-sur-Dives pour réparer le monstre.

Après quelques travaux de « carrosserie », on construisit une plate-forme sur laquelle fut placé le monstre.







Alain Roudeix fut ensuite chargé de le peindre « en camouflage » et il devint partie intégrante du patrimoine vimonastérien.