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vendredi 19 juin 2015

EN 1811 : NAPOLEON 1er AVAIT UNE SERIEUSE ENVIE... DE PISSER !



On a célébré, avec un faste particulier, les 200 ans de la Bataille de Waterloo livrée … et perdue par Napoléon dans l’actuelle Belgique contre les monarchies européennes coalisées !

Savez-vous, cher amis ornais, dans ce pays incontestablement bonapartiste, à quoi l’Empereur des Français doit l’une de ses principales crises diurétiques ?

C’est mon ami Tanneguy de SAINTE-MARIE qui m’a conté l’histoire et on peut lui faire confiance, foi de cette abeille impériale qui trône toujours au fait de la grille d’honneur du Haras du Pin ….

Le 22 mai 1811, vers 5 heures du matin, le convoi impérial constitué de nombreuses berlines part de la cour du château de Rambouillet où s’est installée la Cour.

Homme d’ordre, l’Empereur part visiter la Normandie occidentale, emmenant avec lui sa nouvelle épouse Marie-Louise, sa suite, ses couurtisans et son Etat-Major.

Le cortège est composé de 50 véhicules, 250 chevaux de poste, 17 bidets de piqueurs, 6 brigades de chevaux de selle, 6 berlines de ville, 3 calèches à la « Daumont », 50 chevaux de carrosse, 150 grenadiers, 230 chasseurs, autant de dragons et 15 gendarmes d’élite. Comme vous voyez, le régime pouvait assumer !

A midi précise leurs majestés impériales font étape à Chandai dans l’Orne et déjeunent très convenablement chez un ami au château de Tuboeuf durant plus d’une heure. Puis, ils se désaltèrent dans une auberge en buvant du cidre ….

Le convoi repart à une heure et quart, traverse L’aigle à deux heures, puis Sainte-Gauburge à quatre heures, Le Merlerault et, à cinq heures moins le quart.
Le convoi arrive au Haras du Pin pour un arrêt salutaire, après quelques quatre heures de trajet. Leur ventre commence à se contracter et à faire quelques bruits.

Le stationnement du convoi est organisé dans la longue et large avenue principale, où s’entrainent les chevaux, en prolongement, à son extrémité Nord par la route de Paris à Argentan.

L’arrêt dure trois quarts d’heure pendant lesquels chacun se soulage, les chevaux sont abreuvés, les harnais, les ferrures et les voitures vérifiés.
L’Empereur sort de voiture et se précipite, comme pressé, le long d’une haie… et il soulage sa vessie !

Puis, il en profite pour se faire rapidement présenter le haras, les deux écuries de stalles où sont hébergés les grands étalons de selle à l’Ouest et les petits étalons d’attelage à l’Est.

A six heures le convoi repart vers Argentan, traverse Occagnes puis Falaise et arrive dans la nuit à Caen.
Après un périple de 9 jours, une visite à Cherbourg où il inspecte les travaux du port puis une autre à Saint Lô, le cortège est de retour dans l’Orne, à Alençon, le 31 mai.

Note, sur le haras du Pin, dictée par l’Empereur à Caen le 24 mai 1811.

« … J’ai été assez content de l’état des chevaux et de celui des écuries. Mr. d’Abzac demande qu’on meuble un peu la maison qui est nue. Je pense que cela peut être convenable, mais il faut attendre le résultat des améliorations dont l’établissement est susceptible.

Déjà l’on m’a assuré que la ration a été diminuée même avec avantage pour les chevaux. Un point qui a figé mon attention c’est le faible produit de l’immense domaine rural, il est de 11 à 12 cents hectares ce qui répond à 1500 acres ; J’ai su par Mr. de Saint Léonard, Maire de Falaise, qui a un domaine limitrophe de 200 acres, que ce domaine, loué au-dessous de sa valeur, rendait cependant 12 000 frs. D’après cette base le domaine du Pin devrait rendre 90 000 frs et il n’en rend que 40 000 frs.

Les bois sont compris dans le domaine pour 360 hectares ; la coupe annuelle est de 18 hectares ; elle ne rend m’a-t-on dit que 7 000 frs. On m’a assuré au Pin même (le maire) que l’hectare valait couramment 900 frs de coupe nous n’aurions donc que moitié du produit. Il paraît qu’il y a vingt ans le produit du domaine était de 60 à 70 mille francs ; tout concours à prouver qu’il y a mauvaise administration. La 2è division fera une lettre très motivée à ce sujet.

Le bâtiment consiste dans un beau pavillon isolé pour le directeur, avec jardins en terrasses qui dominent une superbe plaine d’herbages et de bois, dont partie compose le domaine du haras. Ce pavillon est précédé d’une cour entourés de bâtiments qui servent d’écuries et qui sont séparés par la grille d’entrée, se terminant de ce côté à une espèce de fer à cheval. Du côté extérieur de chacun de ces deux grands corps d’écuries se trouvent deux cours formées par un autre bâtiment parallèle et par trois bâtiments en travers ; celui de ces trois bâtiments qui est à l’extrémité du côté du pavillon est distribué sur la face extérieure en logements ; du côté gauche est le régisseur ; du côté droit l’inspecteur et l’inspecteur général. Le manège qui est dans la première cour latérale à droite est très beau ; il y a des écuries pour 400 chevaux ... … »

En fait, vous voulez savoir pourquoi Napoléon 1er s’est arrêté aussi promptement au Haras du Pin ? En fait, le « Corse »,pour la première fois avait bu du cidre à Chandai avait une sérieuse envie… d'uriner !

mercredi 17 juin 2015

                            A L’EXAMEN DE LA DECADENCE ROMAINE !

Plus je constate certains faits actuels et plus je me réfère à la décadence romaine d’occident il y a quelques siècles. Comme quoi, l’histoire du monde ne serait en fait, et malgré ce qu’on en enseigne, qu’un éternel recommencement !

Dans un ouvrage anglais paru à la fin du XIXe siècle et si bien traduit par François Guizot (vers 1820) qui fut Ministre de Louis-Philippe et demeura dans le Pays d’Auge jusqu’à sa mort, il est fait état de la chute de l’Empire romain et de ses conséquences cruciales sur l’équilibre des forces.

Il est question de Rome au début de cette ère et l’auteur essaie de définir les causes de la décrépitude.
Déjà Montesquieu, avant Gibbon, avait essayé de résoudre cette épineuse question qui débouche, après l’éclat, sur un effondrement prompt du système. Les spécialistes en voient la principale cause dans la régénération des pensées spirituelle, politique et artistique du monde occidental.

Le peuple était-il las des exactions  et abus des dirigeants et acceptait de moins en moins les lois  dont il contestait le fondement ? Les mœurs de certaines classes connaissaient-ils un relâchement inacceptable ? L’émancipation de plus riches a-t-elle accéléré le déclin ? Les Politiques étaient-ils accablés par les militaires qui vivaient de plus en plus dans l’anarchie ? Ou tout simplement le monde romain après avoir supplanté les Grecs et connu plusieurs siècles de paix (la « Pax Romana »)et de développement souffrait-il d’un manque évident de culture générale ?... ou tout simplement la conversion au christianisme était-elle la raison principale ?

Montesquieu, parmi les nombreuses raisons de la chute de Rome voyait la crise économique qui frappait la ville au IIIe siècle.
On constate que la population a réagi 
au manque de ressources enregistré par Rome et du déficit d’aide accordé au peuple, bref de la « fracture » entre les dirigeants et multitude !

Ce « déclin » a entrainé celui du monde occidental et nous assistons aujourd’hui à un phénomène similaire qui, si nous n’y prenons pas garde, aura des conséquences néfastes.

Je partage cette opinion, formulée par nos penseurs, que les « valeurs » accumulées par le monde occidental et sa spiritualité seront les « remparts » d’une expansion de l’Europe non pas contre l’Afrique et les pays arabes mais en parfaite intelligence avec ces pays voisins.

Comme disait Malraux en substance : « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ! »


Et qu’on arrête d’accabler la Grèce qui nous a tant donné !

vendredi 12 juin 2015

ADHEREZ A L’ASSOCIATION DES VICTIMES DE L’A.V.C. EN NORMANDIE !



Vous avez subi un A.V.C. ou l’un de vos proches a enduré un Accident Vasculaire Cérébral !

Alors rejoignez notre association créée en 2012 à Argentan et adhérez à l’A.V.AVC – Normandie pour défendre vos droits et faire entendre votre voix !

Vous pourrez également venir en aide, à travers les permanences, aux nombreux malades qui dépérissent malheureusement dans les hôpitaux et centres de rééducation.

Notre association se veut d’abord combative mais ne livre aucun conflit contre l’institution ou ceux qui la servent, du mieux possible, se contentant d’apporter aux malades la CHALEUR HUMAINE et l’ESPOIR qui leur manquent !

La cotisation annuelle est de  10 € !

Envoyez vos chèques au siège de ce groupement au 10, Passage du Parc à 61200 ARGENTAN !


Le Président.

mercredi 3 juin 2015

0 + 0 = la tête à toto !



Malgré mon livre : « AVC : MON COMBAT ! » ; la création, en 2012, de l’A.V.AVC – Normandie (Association des Victimes de l’A.V.C. en Normandie), dont le siège se trouve à Argentan ; le soutien par lettre du Ministre de la Santé ; nous ne nous toujours pas rentrés dans les hôpitaux normands pour apporter aux malades un peu de CHALEUR HUMAINE comme c’était notre objectif prioritaire … et d’ailleurs notre unique but !

Certes, nous avons beaucoup avancé mais nous n’avons pas franchi ce check-point à la fois important et émouvant! Et dire que certains élus se proclament, se revendiquent même « socios » et sensibles à la misère humaine ! Pendant ce temps, d’innocentes victimes attendent …

Ces élus raisonnent en considérant d’abord leur carrière avant de réfléchir aux maladies des autres !

On croirait marcher sur la tête ! Que devrons-nous faire pour apporter enfin un peu de charité à nos semblables ? Je vais finir par croire que les « religieux » ont raison !


Comme je précisais à François HOLLANDE dans un précédent courrier : « Il est parfois plus facile de pénétrer dans l’univers carcéral que d’accéder aux centres hospitali
ers… »