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mercredi 31 août 2011

VIMOUTIERS EN BONNE VOIE POUR REDEVENIR UN VILLAGE !

En effet, ce qui fut le « Joyau du Pays d’Auge » s’étiole, se liquéfie, se délite, se fane, se recroqueville, se tasse, déglace, s’évanouit, se volatilise avant de disparaître complètement.

Voyez plutôt ce que m’écrit un ami enseignant :

« …les deux écoles primaires publiques de Vimoutiers  « Jean de La Varende » ( qui a compté jusqu’à 8 classes et qui fut l’école de filles) et « Gustave Flaubert » ( ancienne école de Garçons qui a totalisé plus de 10 classes !) ont vu leurs effectifs se réduire comme peau de chagrin , au point que l’Administration de l’Education Nationale a décidé que, pour la prochaine rentrée de septembre, de regrouper les deux établissements en un seul qui portera le nom de Gustave Flaubert et comptera bien moins de 10 classes. L’ancienne Ecole Jean de La Varende devient l’Ecole Maternelle Publique de Vimoutiers formée par le regroupement des Ecoles Saint-Exupéry et Charles Perrault dont les locaux sont appelés à d’autres destins… »
Le groupe La Varende qui a connu Melle Leviel, mesdames Lecomte et Bignon comme "grandes" directrices est donc condamné à disparaître...


VOUS ACCEPTEZ CE SORT, VOUS ? MOI, NON …. 

REJOIGNEZ MOI ET CRIONS NON ENSEMBLE A LA DESERTIFICATION DE VIMOUTIERS !
IL Y EN A ASSEZ DE REGLER SES COMPTES AVEC UN PASSE QUE LA PLUPART DES JEUNES N'ONT PAS CONNU ET DE CET ESPRIT REVENCHARD QUI LUI A FAIT TANT DE MAL !
IL CONVIENT DE RECONSTRUIRE UNE NOUVELLE FOIS LA CITE ! PLUS JUSTE, PLUS HUMAINE, PLUS SOLIDAIRE !!

VIMOUTIERS : PUBS !! (2)


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LE PRETRE QUI A "LEGUE" LA RECETTE DE "SON" FROMAGE A MARIE HAREL NE VENAIT PAS DE BRIE !!

DEUXIEME PREUVE  : LE PRETRE REFRACTAIRE NE VENAIT PAS DE BRIE COMME CERTAINS « HISTORIENS » CONTINUENT DE L’AFFIRMER MAIS DE NORMANDIE ORIENTALE !
Quand on veut célébrer les 1100 ans de la Normandie, on se renseigne !

MARIE HAREL N'A JAMAIS HABITE A CAMEMBERT !

Je sais que certains Américains mettent en doute la véracité historique de quelques versets de la Bible qui sont, pour eux, gênants .
 Ce n’est pas une raison, même si certains amis de l’ancien Président BUSCH ont décidé d’une OPA sur ce territoire pour ignorer la réalité des faits alors, une ultime fois, j’ai résolu de proclamer la « VERITE VRAIE » :

1°) MARIE HAREL A BIEN EXISTE MAIS, PAR CONTRE ELLE N’A JAMAIS HABITE A CAMEMBERT ! On ne peut donc pas parlé d’une « ferme Marie Harel » . Elle a par contre vècu à Vimoutiers, cité où elle est décédée comme le prouve cet acte qu’on doit à l’actuel Conservateur des Archives de l’ORNE…

VIMOUTIERS : PORTRAIT : LA SOEUR REBMANN .

La soeur REBMANN au premier plan et Jacques Chirac
J’ai bien connu la sœur REBMANN qui,  à la tête de « ses » Religieuses,  dirigeait l’Orphelinat « Vie et Joie », rue du Docteur Maillard, et était autrefois et en tant qu’association placée sous la responsabilité de Mr.Augustin Gavin, Président.

A l’aide financière de nombreux Vimonastériens, dont ma mère, qui était remerciée chaque année de sa générosité par un napperon confectionné par « les jeunes filles » ( J’en conserve de nombreux exemplaires aujourd’hui encore) les sœurs accueillaient chaque année des abandonnés de la vie.

Ces orphelins aimaient beaucoup Sœur Rebmann que j’ai toujours connue joyeuse . C’ était pour eux une véritable mère de substituion . Ces jeunes fréquentaient « La Providence » et des classes leur étaient réservées ( dans l’actuel Musée du camembert). On les reconnaissait car ils portaient des blouses noires sans aucune fioriture. Heureusement ces marques de différence n’existent plus !

La sœur avait un fort accent teuton comme toutes ses semblables et à l’instar de  la plupart de ses concitoyens de l’Est de la France, elle était… Gaulliste, voire même militante !

Elle dépendait, comme toutes les sœurs, de la Communauté d’Evron dans le département voisin de la Mayenne et  son souvenir demeure grâce à un Square qui porte son nom et à une maison ( négociée par Me Dumeige à Evron) à laquelle reste attaché son souvenir…

Tout alla pour le mieux jusqu’à ce que l’ « Etat » décide d’y mettre son grain de sel… Il ne fallut que quelques mois pour le nouveau staff, qui dirigeait l’établissement, dépose son bilan et malheureusement qu’on renvoie les derniers pensionnaires…

Entre temps le Dr.Gaulin avait succédé au Dr.Gavin. C’est lui qui assuma cette « liquidation judiciaire » et mes parents qui « alimentaient » cette fondation perdirent quelques milliers de francs… Au fait, qu’est devenue cette ancienne directrice ?

ATTENTION Mr. LE CONSEILLER GENERAL !


Il est louable de raconter l’histoire de son pays mais « refaire » l’histoire est une chose dangereuse dont devrait se méfier le conseiller général de Trun !!
Les Canadiens ( J’ai bien connu l’Ambassadeur ainsi que  le général Sénécal, attaché militaire de ce beaux pays et j’ai même été administrateur, représentant pour l’Orne de la Fédération Normandie-Canada…)

Ils ont, certes, joué un rôle déterminant dans la dernière bataille livrée sur le front Ouest mais une simple fonction encadrée dans l’armée Montgomery …

On veut déjà que la 2e DB ait gagné la Bataille de Montormel alors que deux généraux qui étaient présents comme officiers et que j’ai rencontrés par la suite ( de Boissieu et Massu) ne m’en ont jamais parlé …et maintenant on veut citer les Canadiens … C’est vrai que ceux-ci, contrairement à Patton et à ses troupes, sont passés sur ses terres.
Apparemment, c’est ce qui compte désormais !… « Attirer » l’histoire sur son territoire  !…

"LAIT FRAIS LA POMPE" DANS LES HYPERS !!

Les ménagères trouvent désormais du « lait frais » aux portes de leur hypermarché. L’idée passait pour originale mais pourquoi diable avoir choisi, en plein cœur de la Normandie, des images qui vantent les mérites d’une bonne laitière, certes, mais malheureusement d’une vache « blanche et noire », dite « Prim-Holstein » qui n’est pas née chez nous et a des capacités modestes ( à part de produire du lait !)
 La Normande en a tant ! Je sais que les publicitaires n’ont pas beaucoup d’imagination et encore moins de connaissances. Comme certains moteurs de compétition il a fallu pourtant du temps pour la mettre au point ! (Qu'on demande donc à Daniel Ballon ?)

ARGENTAN : COMME DANS L'OUEST DES ETATS-UNIS : LES SPECIALISTES QUITTENT LA VILLE !

Pas la peine de peine de publier à la « Une » d’un certain quotidien la photo du directeur du Centre Hospitalier d’Argentan pour déclarer que les ophtalmologistes quittent la ville ! On le savait déjà rien qu’à … regarder autour de nous !
Que voulez-vous, il faut savoir voir les choses comme elle sont ! Au fait, la semaine passée était programmée une rencontre avec un candidat aux Primaires du PS ?

mardi 30 août 2011

VIMOUTIERS : l'histoire recule !


La nouvelle Présidente de la SOCIETE HISTORIQUE DE VIMOUTIERS … EN PAYS D’AUGE des fois que cette association opérerait en dehors des limites naturelles de cette belle contrée ! – a déclaré récemment : « Un président doit savoir faire travailler les autres et mettre leurs créations en scène ! »
Assurément, l’histoire recule dans le canton de Vimoutiers !
Il y a cinquante ans, c’était le Président qui… travaillait ! Il est vrai que les nouveaux dirigeants de la Société Historique ne connaissent pas grand chose au passé !

VIMOUTIERS : "LE COUPERET" n° 27 : DENOUEMENT !



Au terme de tout cette « affaire » se profile ce jour triste (ou béni ?) de septembre 2009 où subitement j’ai « fini d’exister …» pour renaître à une nouvelle existence . Ce n’est pas facile à comprendre et à admettre pour mes proches…
 Tel le Phénix de la mythologie ancienne , oiseau légendaire, une équipe de soignants de grand talent m’a aidé à ressusciter de mes cendres alors que j’étais condamné . Au terme de plusieurs mois de coma, je me suis réveillé différent de l’être timoré que j’étais auparavant…
Certes j’avais écrit, et même beaucoup écrit, mais comme mon père j’ai perdu vingt années de mon existence, beaucoup d’argent et ma dignité d’homme dans ce combat inégal…J’ai aussi beaucoup appris, énormément compris en côtoyant les « damnés de la terre …», les misérables  . Bénéficier du R.M.I. vous enseigne beaucoup plus que d’engranger le 1er prix du loto !
Comme mon père - qui aimait et citait souvent Victor Hugo, à l’instar de tous les gens de sa génération - je ne supporte plus la moindre forme d’injustice… et de provocation…c’est épidermique !
Aujourd’hui, je suis de moins en moins ingénu et comme Zorro ou Robin des Bois j’ai décidé de cravacher à nouveau. Ma bataille est peut-être utopique mais je n’ai plus besoin de conseils…et surtout je n’ai plus peur de rien .
Mon nouvel engagement a pour cible les victimes, tous ceux qui souffrent arbitrairement. J’ai décidé de leur venir en aide sans crainte et sans jugement préalable … Mon second engagement vise Vimoutiers que je veux absolument faire revivre .Qu’on se rassure, tout sentiment ne m’a pas abandonné, je pratique encore un minimum de charité chrétienne . Quatre ans dans un ancien Petit Séminaire ne s’oublient pas aussi aisément  …

lundi 29 août 2011

"MA" CONCLUSION DU CONGRES DE LA ROCHELLE !

Je suis une nouvelle fois consterné par les résultats du Congrés de La Rochelle !
J’ai choisi d’emprunter ma conclusion à cet octogénaire, militant du PS, qui déclarait en substance : «  JE N’AI PLUS LE TEMPS D’ATTENDRE QU’ILS SE RABIBOCHENT . JE VEUX UN PRESIDENT DE GAUCHE RAPIDEMENT ! »

VIMOUTIERS : "LE COUPERET" n° 26 .

Epilogue

Quelques années plus tard, alors que je me reconstruisais à Argentan ( Des amis de gauche m’ont alors tendu la main, je veux seulement citer Claude Doyennel, qui m’a redonné espoir et François Doubin qui m’a facilité les choses pour que ma famille s’installe à Argentan, à 30 km de Vimoutiers .) un appel téléphonique allait brusquement changer le cours des évènements et m’ouvrir les yeux .

Alors que l’un des anciens avocats de l’Union des Banques, installé à Antibes, spécialisé dans les dépôts de bilan m’avait déjà déclaré que j’avais été victime d’une « mauvaise application de la Loi… »(*) et que j’avais reçu le soutien d’un ancien Président de la République un soir quelqu’un m’appela anonymement au téléphone et me déclara en substance : «  En 1993, vous avez été victime d’un lynchage. Si vous voulez en savoir plus, renseignez-vous auprès de votre dernière banque.. !  »

Je ne sus jamais qui m’avait téléphoné ce soir là ! Je savais simplement que c’était un homme mais j’allais mettre cette information à profit et me renseigner auprès de ma dernière banque …

J’appris alors que mon banquier avait été relevé de ses fonctions directoriales pour « malversations » et on me conseilla discrètement d’enquêter dans une ville voisine où s’élevait sa maison.

On m’informa alors que cet homme, d’après les dires des témoins, était un véritable aigrefin qui profitait de sa position pour obtenir ce qu’il désirait . Ainsi, on racontait qu’il avait obtenu sa maison auprès de commerçants endettés vis à vis de la banque et qu’il avait bénéficié de travaux en usant du même stratagème auprès d’un artisan en difficulté.
C’est un autre artisan qui l’avait fait tomber en refusant d’être plumé par ce banquier.

Il fallait justement que je me rende au siège de cette banque à laquelle je « devais » de l’argent sur mes comptes personnels . J’allais enfin savoir . J’avais rendez-vous avec la responsable du contentieux et lui lâchais ce que je venais d’apprendre. 
Son ton, d’abord très agressif, changea soudain . Elle se détendit , se fit plus aimable et convint de m’appeler dans les jours prochains pour me confirmer un « éventuel » accord .

Elle me fit « cadeau » d’une somme importante à condition que je solde rapidement mon litige .

J’étais désormais convaincu que je tenais l’un des responsables de mes maux. Cette banque ne voulait pas que mon affaire fasse des vagues...

Cet établissement détenait le compte du personnel communal et celui du Comité des Foires…Autant dire qu'il y avait beaucoup d'argent !

Je me rappelais qu’en 1992 je venais de conclure une très bonne affaire et que ma banque me confirmait un concours confortable qui correspondait à mes besoins.

Mais, « ON » réussit à me convaincre de quitter cet établissement bancaire pour aller en face dans une « autre banque » où mon sort serait beaucoup plus doux, beaucoup plus adapté , plus commode .

Hypnotisé,  flatté comme le corbeau de la fable, ouvrant orgueilleusement ma queue en panache comme un paon, j’ouvris naïvement et connement un large bec … et laissa tomber ma proie ! J’optai pour une ombre …

Je préférai solder mon concours qui totalisait plus de 200.000 FR, y plonger tout mon fric disponible et solder mon compte professionnel à la seule promesse d’un banquier que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam et qui me promettait de m’en offrir plus dans un mois ou deux …

Un mois plus tard, quand « ON » me tint prisonnier , que je fus entre les griffes de mes prédateurs, il me fallut attendre, et attendre encore le bon vouloir du banquier… Bien sûr, le concours de vint jamais mais le dépôt de bilan fut rapide ! C’est fou ce que j’ai pu être naïf …

A SUIVRE…

(*) Certains juristes, consternés par la pâle copie  de justice qu’on y rendait parfois, se réfusaient même à revètir leur robe noire !
PS 1 : Pour "survivre" je me souviens que j'avais demandé à un ami présent sous la halle au beurre de vendre mes gouaches consacrées,au motif en pommes. Le commissaire général s'en rendit compte et enjoignit au commerçant de retirer immédiatement les gouaches...

dimanche 28 août 2011

VIMOUTIERS : "LE COUPERET" n° 25 .

LE LEG GAVIN

Toujours à la même période, « ON » me reprocha, lors d’une réunion de la SOCIETE HISTORIQUE DE VIMOUTIERS d’avoir conservé des documents légués par le Dr.Gavin à la SHV.

Il est vrai que je détenais ces dossiers au demeurant sans valeur marchande ( J’ai réécrit ce passage en 2011 après l’intervention de Mr.Guy Romain .)

Lors de son départ de la mairie en 1965, le Dr.Gavin avait emporté, à son domicile, un grand nombre de dossiers concernant l’histoire de Vimoutiers durant toutes les années où il avait été maire-adjoint puis maire (c’est à dire pendant cinquante ans !)

Il détenait entre autres une intéressante chemise sur Marie Harel avec des documents exceptionnels telle que la petite brochure lui ayant été remise en mars 1926 par le Dr.Knirim.
J’ai souvent travaillé sur ces dossiers dans les années 1970 et savais très bien ce qu’ils contenaient.

Dumeige considérait ( peut-on lui donner tort ?) que ces cartons n’auraient pas dû quitter la mairie. Le Dr.Gavin considérait, quant à lui, que Dumeige n’avait aucun respect pour les papiers anciens et que c’était une manière de les préserver ( Il n’avait pas tort non plus !) Il estimait que ceux-ci lui appartenaient …
Il est vrai que lorsque on considère la façon dont « l’administration Dumeige » a traité les archives de la famille Boullard, on est tenté de donner raison au Dr.Gavin .

Toujours est-il qu’au décès de Mr.Gavin, le Dr.Gaulin me contacta et me remit deux dossiers concernant la reconstruction de la ville.

Je fus le « médiateur » de la famille Gavin à l’égard de la Municipalité . Mr. Gavin, refusait, par testament que les Vimonastériens soient informés de son décès, qu’une messe ait lieu, que les drapeaux communaux soient mis en berme et qu’une rue soit dénommée « rue Gavin ».
Il était question que le Dr.Gavin soit inhumé auprès de sa peupleraie qu’il aimait tant .

A l’issue de plusieurs allers et venues de la mairie à la pharmacie, je réussis à « adoucir » les termes des dernières volontés du Dr.Gavin si la rue (une voie de la zone d’habitation- le Bd. Du Panorama - qu’il avait créée lui était réservée) n’était pas baptisée et si son enterrement eut lieu à Maintenon, les drapeaux et notamment celui de la mairie, furent mis en berme et cravatés de noir . Les Vimonastériens furent informés de sa disparition .

J’informais immédiatement Patrice SAMSON, mon successeur ,et fidèle ami, à la tête de la SHV que je détenais ces documents et que je les remettrais à l’association dès qu’elle bénéficiera d’un local protégé . A ma connaissance ces conditions, presque cinquante ans après, ne sont toujours pas remplies !!

Je pense, en toute équité, qu’il serait aujourd’hui souhaitable que la famille du Dr.Gavin, qui a accepté entre-temps qu’une rue porta son nom, légue à la ville les archives qu’elle possède.

Il a fallu que je prête, comme je m’y étais d’ailleurs engagé, ces dossiers à Melle Lecomte (Fille de Melle Frankard et du Dr.Lecomte) étudiante en histoire pour que cette aide relance la hargne de la SHV à mon égard.

Le maire de Vimoutiers en profita pour jouer une nouvelle fois « les chevaliers blancs » et jugea, à la demande de Melle Boullard, que je détenais, abusivement, une nouvelle fois et à tort, des archives communales…

Le conservateur départemental des Archives de l’Orne – que je connaissais bien et estimait - joua les médiateurs dans cette ridicule affaire et je le rencontrais à Alençon avant de tomber malade.
Notre rencontre fut amicale et je lui remettais ces deux documents.
C’était bien la première fois , à ma connaissancen que le maire s’intéressait à l’histoire de Vimoutiers…
A suivre...



ARGENTAN : "L'ETAT C'EST MOI !"

Pourquoi les actuels décisionnaires d’Argentan ont-ils opté pour une option couteûse (La Régie Municipale du Tourisme) alors qu’ils bénéficiaient d’une solution peu onéreuse ( le système associatif) présidé par un vrai puits de science né  à Argentan : Gérard KEMPF.. ? Et encore je ne parle pas du procès qu’ils savaient perdu d’avance…

A la décharge de l’actuelle équipe, qui accumule les bourdes, on ne lui a rien appris, rien enseigné de l’Histoire de la ville . Et pour cause …

Je me souviens de la visite de la cité que j’ai fait sur les pas du successeur de Mr. du Mesnil à la présidence du « Pays d’Argentan ». C’était merveilleux. On voyait bien qu’il aimait passionnément sa ville natale .
Depuis lors, je regarde chaque hôtel particulier avec un œil différent…
Je crois qu’il faut chérir très fort une cité pour bien en parler .
Les magistrats de cette ville me rappelent la cour de Louis XIV qui avait à sa tête un souverain vaniteux qui proclamait sans ambages : « L’ETAT C’EST MOI ! »

Parti de ce postulat, il réglait tout, décidait de tout… même du tourisme ! C'est vrai qu'il déclarait que Dieu, lui-même, l'avait mis là !!

samedi 27 août 2011

ON ANNONCE ...

Il fera 19° à La Rochelle en cette fin du mois d'août si l'on en croit METEO-France ! Brrr... Il faudrait se regrouper pour avoir plus chaud... mais si j'en crois la Presse: on continue à se diviser ! Les militants socialistes ne sont pas raisonnables ! Il y avait même un représentant du MRG et les "amis de D.S.K." qui venaient réclamer sa juste reconnaissance !

ARGENTAN : EST-CE NORMAL ?

Je crois pas que le maire ni  la Gauche ne seront réélus à Argentan, même si ils sont assurés de pouvoir compter sur une majorité d’assistés. Ils auront tout fait pour arriver à ce résultat navrant !
Leur dernière chance est de  bénéficier d’une opposition divisée . Mais, ce phénomène va-t-il durer ?
Alors que les Socialistes militent pour la retraite à 60 ans est-il pensable qu’Argentan élisent des gens qui comptent plus de 40 années de présence au sein de l’assemblée locale et qui ont dépassé depuis longtemps l’âge légal de la retraite ? Il va falloir renouveler les cadres et partir une bonne fois pour toute se reposer !
Pendant qu'ils monopolisent les places depuis 1971 (on reproche à certains d'être en place depuis 1969 !!) des jeunes ne peuvent pas faire leurs preuves !

THAT IS THE QUESTION !

Je disais, il y a quelques années : « ARGENTAN SERA UN JOUR POUR CAEN CE QU’EST VITRE POUR RENNES ! » J’oubliais de préciser : ENCORE FAUT-IL LE VOULOIR !!
THAT IS THE QUESTION !
Je comprends que les vrais commerçants ( pas les franchisés qui envahissent nos rues et qui dégagent aussi vite qu'ils sont arrivés) soient mécontents .

AUTOROUTE : C'EST PAS VRAIMENT POSITIF !!

On s’interroge, après un an d’activité, de ce qui ne va pas dans l’aire de repos du pays d’Argentan. Moi, je vais vous le dire . Cette aire manque surtout d’âme !! On pourrait avec quelques efforts multiplier sa fréquentation par 5 ou 10 mais on ne fait guère preuve d'imagination pour la rendre attractive !
TOUT PENDANT QU'ON N'AURA RIEN COMPRIS A CE PAYS, ON NE SAURA PAS LE VENDRE !!

VIMOUTIERS : PUBS !!

Pubs...

VIMOUTIERS : J'ATTENDS ENCORE UNE REPONSE !

Le 24 mai 2011, j’ai écrit au directeur du Groupe Flaubert cette lettre à laquelle, trois mois après, j’attends encore une réponse :

« Monsieur le directeur, cher ami,

Je me souviens quand Jean-Paul Tancrez m’a demandé, en ma qualité de maire adjoint chargé de l’enfance et de la culture de lui transmettre deux noms pour « baptiser » les groupes scolaires mixtes de Vimoutiers que les législateurs venaient de créer.

Je lui ai alors donné les noms de deux illustres écrivains normands : Jean de La Varende et Gustave Flaubert, tous deux nés en Normandie orientale.

J’ai fréquenté l’ « Ecole Publique de Garçons de Vimoutiers » de 1959 à 1963 sous la houlette de Mr.André Leraître qui était lui-même né à Ticheville. Je suis passé devant les examinateurs du certificat d’Etudes Primaires qui m’ont classé « Premier du Canton de Vimoutiers ». J’ai eu alors l’insigne honneur d’embrasser le Dr.Gavin lors de la cérémonie de remise des prix.

J’ai ensuite suivi les cours du C.E.G. de Vimoutiers qui, à cette époque, était « provisoirement » et sommairement aménagé dans des baraquements en prolongement de l’école actuelle, toujours sous la férule de Mr.Leraître.

Le BEPC en poche, je suis allé à Lisieux où j’ai passé le bac littéraire en 1970 puis je suis entré à l’Université de Caen.

J’ai rédigé depuis lors une vingtaine de livres (…)comme quoi l’école de Vimoutiers mène à tout.

Je serais heureux de vous rencontrer pour fonder une ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES de notre école ayant depuis évoluée en « Groupe Scolaire ». Je fais uniquement cela pour motiver les enfants .

Dans cette attente, je vous prie de croire…. »


Comme je vous le disais, je n’ai pas reçu de réponse à cette lettre pas plus qu’à celle – la même – que j’ai adressée début août à Mr.Claude BIGNON …

PS- J'ai été successivement l'élève de Mme CARRIERE de Mme TAFFOREAU, de son époux Mr.TAFFOREAU... 
au CEG j'ai eu comme profs MM.TROBOIS( mathématiques), LERAITRE (Histoire - géographie), CARRIERE ( Français-Latin), Mme LERAITRE (Allemand)...

Monsieur et Madame CARRIERE ( elle est repartie prés de Toulouse) sont les parents d'une vedette du Music-Hall, un garçon que j'ai très bien connu quand il résidait Quai de la Vie en compagnie de ses parents. C'est l'une des vedettes du "Chevalier du Fiel" et quand je le vois à la TV je pense physiquement à sa mère mais aussi à l'éducation "stricte" que lui a donnée son père ...

VIMOUTIERS : "LE COUPERET" n° 24

Conclusion

Si "profaner", c'est ( dixit le Petit Larousse) : " ne pas (en) respecter le caractère sacré" alors, effectivement, on peut prétendre que l'église Saint-Denis du Pont-de-Vie ( commune et paroisse de Vimoutiers en Pays d'Auge) n'a pas seulement été saccagée par une bande incompétente et irrespectueuse mais aussi profanée et ce en toute gratuité, banalité, sottise et ( jusqu'à ce jour) impunité par des gens dont l'inculture peut, à la rigueur être reconnue comme excuse à leur décharge.

Presque aussi grave que l'acte lui-même, commis sur ordre d'un fonctionnaire territorial omnipotent, sous couvert d'un maire pour le moins laxiste et permissif, l'indifférence coupable d'un certain nombre de responsables aux plans spirituel et temporel qui, sans état d'âme, ont choisi de préserver leurs bonnes et utiles relations avec le "Prince " plutôt que de dénoncer le dommage irréparable subi par l'humble sanctuaire


L'Eglise Saint-Denis du Pont-de-Vie

Eléments d'histoire locale

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L'histoire de la paroisse et de l'église du Pont-de-Vie mériterait, tant elle présente d'intérêt, une véritable étude historique approfondie.
Les éléments en notre possession, réunis pour la plupart par Mr.Maurice Boittin, Archiviste de la Société Historique de Vimoutiers, nous enseignent que le Pont-de-Vie jusqu'à la Révolution et à la création des communes, constituait une entité totalement indépendante de Vimoutiers.

Sur la voie du pèlerinage du Mont-Saint-Michel, au sommet de la colline qui domine la vallée de la Vie, a été édifiée au XIe siècle une ravissante église, typique du Pays d'Auge, dédiée à Saint Denis, premier évêque de Paris.

Dans le rôle de l'Echiquier de Normandie figure une charte rédigée en 1218 par Hugues de Guerquesalles après la mort de son épouse. Elle porte son sceau et celui de son fils "Geoffrai".
Cette charte fut établie en présence de Nicolas et Guillaume de Malvoue et de Robert, Abbé de Saint-André de Gouffern.

Il s'y déclare "homme et vassal de la Vierge Marie et aussi aux (sic) églises de Guerquesalles, du Pont de Vie et de Vimoutiers " et  termine par sa décision de léguer ses biens à toutes ces églises ainsi qu'aux pauvres infirmes de l'hospice Saint Thomas d'Argentan.

On sait qu'au XIe siècle, Guillaume de Guerquesalles fit construire une léproserie à proximité de l'église paroissiale prés du chemin que depuis le Moyen Âge on appelait "Le Grand Chemin".
Cet axe, très fréquenté, était emprunté par tous les pèlerins qui venaient de l'Est et se rendaient en pèlerinage au Mont-Saint-Michel.

Le seul pont qui existait alors sur la Vie était situé à proximité et a donné son nom au hameau.
Après le Moyen Âge, la léproserie du Pont-de-Vie disparut et en 1700 les biens qui en restaient furent attribués à l'hospice de Vimoutiers.

La paroisse du Pont-de-Vie, et son église, faisaient partie avant la Révolution de la Baronnie de Camembert dont le seigneur temporel et spirituel était l'Abbesse d'Alménêches.
La dîme de l'église du Pont-de-Vie, dont le curé desservait également le Hameau d'Hectot à Camembert, était versée à cette abbaye.
Deux personnages célèbres sont nés au Pont-de-Vie . Il s'agit tout d'abord de l'Abbé François Rozey, qui, né le 27 septembre 1761 en cette paroisse en devint le curé quelques années plus tard. Il joua un rôle important dans l'implantation à Vimoutiers d'une importante communauté religieuse, Mais le plus connu des enfants du Pont de Vie fut sans conteste Paul Creton, l'inventeur des toiles cretonnes.


L'EGLISE SAINT-DENIS DU PONT-DE-VIE

Construit dans un site enchanteur, cet édifice présente deux époques principales :
Le XIe siècle :
L'église primitive DONT IL RESTE LE MAÎTRE AUTEL ( vite camouflé !) était constituée de la nef actuelle. Romane, elle a été construite en "roussier", pierre du pays de Vimoutiers.
Comme toutes les églises de cette époque, la charpente est construite indépendamment du gros œuvre. ( Ce qui lui a permis de ne pas s'écrouler lors des travaux de 1987.)

Le XIXe siècle :
L'église subit d'importants travaux d'agrandissement et le décor, ainsi que le mobilier intérieur sont modifiés.
On démonte le pignon Est et on prolonge en briques de pays l'édifice pour y édifier un  chœur et à l'arrière, toujours en prolongement, une sacristie.
On aménage le chœur dans le style XVIIIe avec un Maître autel constitué d'un retable à deux pilastres, fronton cintré, bois peint.
On y scelle un tabernacle carré à pilastres.
Au-dessus du tabernacle, est fixée une toile signée Daverne représentant le Sacré Cœur.
En limite du Chœur, dans l'ancienne nef romane, au Nord et au Sud sont édifiés deux autels avec retable à colonnes ioniques et fronton cintré, en bois peint.
Le Chœur est séparé de la nef par une grille en bronze.
Un grand lustre éclaire la nef.

A SUIVRE …

RELENTS ECONOMIQUES ...

Raymond BARRE, Premier Ministre de Valéry Giscard d’Estaing à la démission de Jacques Chirac, en 1976, était surnommé « le meilleur économiste de France ». Savez-vous qu’auparavant, il avait été professeur d’Economie Politique à la Faculté de Droit de l’Université de Caen ?
Comme il enseignait son art tôt le matin et que ses cours avaient le même effet que l’huile de foie de morue sur les intestins malmenés de la plupart des étudiants en droit, il ne rassemblait que peu d’élèves autour de lui …
Au fait, puisque nous évoquons les économistes de talent, citons Mr.Alphandéry, maire de Longué-Jumelles (en Maine et Loire) et ministre de l’économie . Il était l’un des rares agrégés de cette difficile spécialité que l’on pratiquait à titre privé ou politique .
J’étais placé à ses côtés lors d’une réunion dans une petite mairie du Perche ornais mais sa prestation ne me laisse pas des souvenirs impérissables …

Je me souviens par contre qu’il avait préféré « filer à l’anglaise » et même par la fenêtre... plutôt que de saluer un candidat qu’il était censé soutenir (les politiques sont de fieffés calculateurs !)
Ce candidat était Daniel Miette pour lequel j’ai toujours eu un certain respect car il n’a jamais varié de la ligne qu’il s’était fixé comme CDS. ( Je l'ai souligné comme chroniqueur judiciaire quand il a été traîné devant les tribunaux. Il a d'ailleurs été blanchi ! )

J’ai un excellent souvenir de l’ancien ministre, responsable du CDS et commissaire européen Jacques BARROT ,qui à l’instar de Guy Béart, mon artiste préféré pour sa parfaite éducation et pas que pour ça d'ailleurs, pour la beauté de sa fille et des tas d'autres choses... Il s’est intéressé à mon parcours pendant l’essentiel du repas à Mortagne et s’est montré courtois et prévenant .

vendredi 26 août 2011

NOSTALGIE ...

Désolé, mais, aujourd’hui, je me suis rendu « de l’autre côté de l’iau » c’est à dire en « Haute Normandie » pour y effectuer un « pèlerinage familial ».
De cet endroit qui fleure bon la Normandie, en effet, sont originaires ma compagne et sa famille ( au lieu dit « La marre aux bœufs » à Villers-Ecalles, dans les boucles de la Seine) . Ainsi donc, vous n’aviez pas eu de mes nouvelles depuis l’aube et vous imaginiez déjà tous les scénaris .

Pour un mois de décembre, c’est vrai qu’il faisait beau ! Alors, nous avons décidé de profiter de cette belle journée !

Ecoutant la chaîne « Nostalgie » en roulant, ce matin, nous avons eu droit à quelques refrains connus de Renaud.
Ces quelques mots m’ont ramené quelques années en arrière, comme l’ami Proust avec ses fameuses madeleines ( Ce n’est pas que je l’aime spécialement l’individu ni que j’apprécie particulièrement la vie qu’il raconte dans « A la recherche du temps perdu » même si ces scènes se déroulent sur la côte fleurie et enfin que j'affectionne particulièrement ces gateaux … mais !..)

Ceci dit, ces chansons me rappelaient ma secrétaire de l’époque les écoutant du matin au soir et finissant par me les faire goûter… mais aussi les concours de châteaux de sable d’un grand quotidien qui nous opposait l’été à Saint-Aubin-Sur-Mer.
 En effet, Renaud, fils d’un professeur de lettres était né la même année que moi et passait ses vacances d’été sur la même plage que ma pomme (J’étais à Langrune-Sur-Mer et lui dans les quartiers Ouest du côté de Saint-Aubin).
J’ai sommeillé en pensant à cette bonne époque malheureusement révolue…

VIMOUTIERS : "LE COUPERET" n° 23




L'espoir déçu !

Il m'aura fallu attendre huit ans après les faits  pour que l'espoir d'une mise en cause des véritables responsables de cet outrage revienne.

Cette année là, durant l'été 1995, le scandale éclate à la faveur de la visite inopinée de l'église  par un habitant du Pont-de-Vie.

Révoltée, la population du village, auquel on avait jusqu'alors cherché soigneusement à cacher la vérité, se mobilise, s'organise, se constitue en comité de défense.
Par voie de Presse, les habitants de ce hameau s'insurgent contre un acte qu'ils veulent comprendre et pour lequel ils demandent réparation aux plans moral et matériel.

Madame Tardif, résidante et native du lieu, qui a pris, un peu par hasard, la tête des "réfractaires" prend contact avec le Dr.Gaulin, nouveau maire qui lui apporte promptement son soutien et lui offre son concours pour la création et le pilotage de l' "association pour la sauvegarde du patrimoine du Pont-deVie".

Après plusieurs contacts, il apparaît que visiblement la nouvelle équipe municipale ne souhaite pas qu'il soit fait trop de battage autour de l'"affaire" et en tout état de cause, il n'est pas question de faire porter le chapeau au secrétaire de mairie qui non seulement est resté "aux affaires" mais est même devenue le « protégé » du nouveau maire .

Lors des réunions qui ont lieu, à l'automne 1995, en présence des autorités locales et des familles du Pont-de-Vie, on préfère orienter le débat sur le devenir de l'édifice plutôt que sur son  (récent) passé.
On met en cause la Société Historique de Vimoutiers, "chargée du projet de restauration" précise-t- "ON" en Mairie.

Le 30 septembre, le nouvel élu visite l'église. Il note dans un rapport transmis à la presse :" Chantier abandonné, état lamentable depuis décembre 1992.
« La restauration est inachevée et a été mal dirigée. Elle a été effectuée par du personnel incompétent alors que des ouvriers spécialisés auraient été nécessaires.
Depuis le mois de décembre 1992, aucune demande, aucuns  travaux n'ont été effectués par la Municipalité en place à l'époque.
L'état actuel de l'église est lamentable et il est à craindre que des pièces importantes du patrimoine aient disparu. La responsabilité de la précédente municipalité est flagrante… »                                                                                                 
Cette condamnation de principe ne satisfait pas pleinement Madame Tardif qui souhaite en savoir plus sur l'église elle-même et les circonstances dans lesquelles elle a été saccagée.

La Mairie n'étant pas en mesure de lui fournir les informations qu'elle attend, des pièces manquent en effet au dossier . Madame Tardif prend             alors contact avec des membres de la Société Historique de Vimoutiers qui lui soufflent à l'oreille de prendre attache avec moi.

La Présidente de la nouvelle association hésite d'autant plus à me rencontrer qu'en Mairie "ON" lui a déconseillé de le faire et laissé entendre que j'étais, en ma qualité de maire -adjoint chargé des affaires culturelles à l'époque des faits, entièrement responsable de la dévastation de l'édifice.

Elle décide malgré tout à me rendre visite et apprend, apparemment effarée, ma version des faits étayée par les nombreux documents que j'ai pu conserver.

Je suis alors persuadé que Madame Tardif va se battre pour faire éclater la vérité mais elle se rend compte fort vite que la voie sur laquelle elle s'est lancée est semée d'embûches, même si elle avance à pas comptés.
Placée sous « tutelle », son action est confinée.

Très vite, elle cessera de me rencontrer et  recentrera son action sur le devenir de l'église Saint-Denis, jugeant - puis-je lui en vouloir ? - que son intérêt, celui des habitants du Pont de Vie et peut-être celui de l'église, est d'entretenir de bonnes relations avec les élus …et l'"administration" locale.

En  décembre 1995, lors de l'assemblée générale de la SHV, Je crois bon une nouvelle fois d'intervenir publiquement, de concert avec Patrice Samson. Le journaliste de l'Eveil de Lisieux écrit dans le journal du 7 décembre : " Troisième dossier, plus polémique celui-là, l'église du Pont-de-Vie, a vu l'intervention de Gérard Roger et Patrice Samson. Interpellés sur le rôle de la Société Historique dans la "restauration de l'église" ceux-ci ont rappelé la chronologie des faits et exonéré la société historique de toute responsabilité. ": La société historique n'est pas responsable des travaux. La Mairie nous a pris au dépourvu. Nous sommes intervenus pour faire cesser les travaux".

Pierre Maugendre, Président de la Société Historique au moment des travaux ajoutait une précision qui exonérait un peu plus la société historique " : J'avais proposé à l'ancienne municipalité de faire intervenir un lycée d'Argentan qui avait déjà fait ses preuves dans le domaine de la restauration de monuments anciens. Cela n'a jamais abouti. Pourquoi ? Je ne sais pas. On connaît la suite."

Le 28 décembre 1995, ayant été informé des risques d'effondrement de l'église, j'adresse à la presse locale un communiqué intitulé " : Sauvons l'église Saint-Denis !" :
" Massacrée, profanée, abandonnée de tous à son triste sort, l'église du Pont-de-Vie est aujourd'hui menacée d'effondrement.
Au risque que lui faisait courir jusqu'alors le lent et inexorable éboulement du talus qui prolonge et soutient au Nord le cimetière, s'est ajouté ces derniers jours un nouveau danger.
En effet, l'un des piliers qui supportent la charpente de la nef romane, rongée par les ans, s'est écroulé mettant en péril la stabilité de l'édifice.
Alertée par l'association de sauvegarde du Pont-de-Vie, constituée récemment, la municipalité a fait mettre en place des étais qui ont stoppé l'affaissement du bâtiment mais ce n'est pas d'emplâtres dont a besoin ce vénérable sanctuaire mais d'une véritable et intelligente restauration, confiée à des spécialistes, qui mette en valeur la sobre mais réelle beauté du plus vieux monument vimonastérien.
Alors que Vimoutiers se prépare à fêter les 100 ans de l'église Notre-Dame, il serait bon que la population et tous les amateurs de vieilles pierres de la région se mobilisent pour protéger l'édifice, bientôt millénaire.
Du fait de son grand âge et de son caractère sacré, Saint-Denis-du Pont de Vie mérite l'intérêt et le respect de tous"

En dernier ressort, je tente d'alerter une nouvelle fois l'opinion publique par voie de presse…en vain.
J'écris à Mademoiselle Boullard, Présidente de la Société Historique de Vimoutiers qui, le 5 mars 1997 me répond : " Je vous informe qu'il n'est en aucun cas question pour la SHV de s'occuper de l'église du Pont-de-Vie, surtout pour revenir en arrière afin d'"évoquer" le triste passé. A ce moment il y aurait bien d'autres sombres évènements à rappeler ! . Une association pour la Défense du Pont-de-Vie existe . C'est à elle d'agir et à personne d'autre."

A SUIVRE…

jeudi 25 août 2011

SENATORIALES : LE SEUL VOTE UTILE EST CELUI DE NATHALIE GOULET !

C’est le député gaulliste Daniel Goulet qui a mis – bien malgré lui ! – le pied à l’étrier de MM.Lambert et Lenoir qui faisaient partie – avec lui et moi qui fut en même temps chargé de la communication(*) ! – des « Rénovateurs » qui avaient pour mission de ranger aux oubliettes le Président d’Andigné qui était alors responsable des du RPR .

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils se sont pris au jeu et qu’ils sont devenus de vrais bêtes politiques !

Le seul tort de Nathalie Goulet à laquelle je reconnais bien des qualités , à commencer par sa présence sur le terrain, est de n’avoir pas franchi le rubicond qui la séparait de la gauche mais quand on voit qui les Socialistes proposent au vote des « grands électeurs » on se rapproche résolument de cette femme déterminée et efficace.

D’ailleurs, mon campagnon Daniel Goulet, instituteur et fils d’un "bouif", qu’on a voulu abattre, n’avait pas pour habitude de se tromper et une fois encore, je crois qu’il faut lui faire confiance !


(*) Ces trois premières personnes ont été sénateur, ministre et députés! Il n'y a que moi qui n'est rien été !

VIMOUTIERS : HISTOIRE : LA RUE D'ARGENTAN.

La rue d’Argentan fut percée en 1844. Elle est le prolongement en ville de la route d’Argentan qui fut tracée en 1830 et dont les travaux s’achevèrent en 1838.
Jusqu’aux années 1960, elle annexait les deux voies qui la prolongent désormais au Nord ( rue du 8 mai) et au Sud ( rue des Canadiens).
Elle était pour partie commerçante et pour partie résidentielle.




On sait que Marie HAREL, une fois veuve, a fini ses jours dans la maison qu’elle possédait rue de Nemours (actuelle rue d’Argentan…)

ARGENTAN SOUFFRE PARFOIS D'AMNESIE !

Paraphrasant « L’Unité Normande » je dirais : « QUAND ARGENTAN SE SOUVIENT SOUDAIN DE SON PASSE NORMAND » 

VIMOUTIERS : NE CROYEZ-VOUS PAS ?

Ne croyez-vous pas qu’avant de faire « de la politique politicienne » il conviendrait de «  relever » un peu le pays de Vimoutiers et de créer des entreprises… et des emplois ?

VIMOUTIERS : LE CHEF DE "LA CAMEMBERTIERE" A JETE LE GANT !


Comme avec tous les gens intelligents, tous ceux qui sortent du lot et peuvent comprendre leur comportement - on peut citer parmi eux le chef de La Camembertière à Les Champeaux-en-Auge – finissent par jeter le gant …
C’est dommage mais je leur dis « courage ! » bientôt ils seront majoritaires et pourront enfin se faire entendre !

VIMOUTIERS : "LE COUPERET" n° 22




La réflexion fut brève …et l'église du Pont de Vie fut retenue.

Sans projet précis, sans avis autorisés, l'équipe s'"attaqua" donc à la pauvre bâtisse.

Je décidais sans plus attendre de me rendre sur place avec Dumeige et son « bras droit » . Là j'assistais à un spectacle effroyable, indescriptible qu'on ne peut imaginer que par la force des photographies prises par mes soins ce même jour.

Préalablement à l'intervention de l’organisme, le chef du personnel communal, avait confié aux services techniques de la ville, sous la direction de l’un de ses subordonnés, la mission de "nettoyer" l'église. Le moins que l'on puisse dire est qu'aucun recoin n'avait été épargné.

A l’un des ces employés, auquel je demandais où étaient passés les bancs, les autels latéraux et autres éléments du mobilier ou du décor, je l'entendis, éberlué, me répondre " : Cela ne tenait plus débout, on  a préféré tout brûler !" C’est la "manière CEAUCESCU" de traiter les monuments historiques !

Tandis que le « bras droit », le cigare aux lèvres, conservant son aplomb m'informait que les statues et "objets rares" avaient été placés en sécurité dans un lieu proche mis à la disposition de la ville par un agriculteur de Guerquesalles - en fait un bâtiment d'élevage ouvert à tous vents au beau milieu d'un champ - je constatais que le Maire de Vimoutiers restait interdit, de plus en plus déconcerté et blême.

L'intérieur de l'édifice valait l'extérieur. Non seulement les stagiaires, après avoir saccagé le dallage ancien, avaient coulé sur le sol un béton d'une quinzaine de centimètres de hauteur - "noyant" le pied du baptistère du XIe siècle - mais ils avaient de plus dessiné sur les murs des scènes osées qui auraient scandalisé les paroissiens du Pont de Vie s'ils avaient été témoins de ces dessins ...et même Brassens !

M'adressant au fameux « bras droit », je déclarais qu'il était de mon devoir d'informer les autorités départementales concernées des faits qui étaient en train de se passer au Pont-de-Vie.

Dans l'attente de directives de leur part, j'exigeais que le chantier soit suspendu. Cela me fut refusé par ce fonctionnaire zélé qui m’affirmait agir "en toute légalité".

Contactés dans le courant de l'après-midi, les responsables départementaux m'informèrent, comme je le redoutais, qu'ils n'avaient pas donné leur accord à l'ouverture du chantier.

Interrogé à ce sujet par mes soins, le secrétaire me déclara que les Bâtiments de France et la Conservation des Objets Mobiliers avaient été informés par lettre - rédigé par ses soins et signée par Dumeige -  de l'intention de la ville de procéder à des travaux le 27 octobre.

N'ayant pas reçu de leur part d'avis contraire dans les quinze jours qui suivirent, celui-ci avait considéré qu'il était autorisé à entreprendre les travaux. C'est une façon de voir à sa manière les règlements  !

Dans l'Eveil de Lisieux du 8 février 1996, Richard Mesnildrey précise que cet organisme avait été agréé le 21 septembre 1987 pour une "rénovation à l'identique" de l'église du Pont de Vie ( On croit rêver !).

Le chantier avait été ouvert le 9 novembre. Il s'agissait d'un stage de "préparation à l'emploi "Bâtiment"" par seize jeunes, âgés de seize à vingt-cinq ans qui n'avaient aucune connaissance du métier de maçon.

Le 1er décembre, Dumeige m'écrivait, pour tenter de se justifier…sous la plume de son secrétaire :
…Pour information, je vous prie de trouver sous ce pli la photocopie des correspondances adressées aux administrations compétentes avant le début du chantier du Pont-de-Vie. Je regrette que ces administrations ne se soient pas manifestées alors qu'une date de début de chantier était bien précisée…"

A l'architecte des Bâtiments de France, ce même jour, Dumeige écrivait ": Par courrier en date du 27 octobre 1987, je vous avais prévenu de l'ouverture du chantier concernant la restauration de l'église du Pont-de-Vie.
Je ne pensais pas que cette église était classée (!!!!!!) car au plan d'occupation des sols rien ne figure à ce sujet. Pourriez-vous me donner les références de ce classement ou de l'inscription à l'Inventaire Supplémentaire ? J'ai appris que vous êtes venu sur le chantier dans le courant de la semaine dernière. Je vous demanderais de me donner un compte rendu…"

Celui-ci, en effet, à ma demande, était venu sur place constater les dégâts. Je l'avais accompagné au Pont-de-Vie et il avait l'air très mécontent. Il a rédigé par la suite un rapport assez sévère sur les faits. J'ai pu consulter ce rapport en Mairie mais on ne m'en a pas donné de copie.

Interrogé en 1996 par Richard Mesnildrey pour l'Eveil de Lisieux, son successeur notait " :

Mon prédécesseur a été mis devant le fait accompli de travaux pour lesquels on ne lui avait pas demandé son avis…. Les travaux qui ont été menés sont tout à fait lamentables, comme je m'en étais ouvert au Maire de l'époque, lors de ma visite de l'église courant 1991. J'avais demandé une remise à plat du dossier et qu'une étude préalable soit faite par un architecte afin de faire un dossier de demande de subvention pour rattraper ce qui était rattrapable. Un architecte d'un cabinet local a commencé des relevés à la demande orale du Maire. Manifestement, cela ne s'est pas transcrit par une commande ferme. Il n'y a pas eu de travaux qui soient venus rattraper les regrettables errements  qui ont pollué cette pauvre église."

Le 26 novembre, le conservateur départemental s'était également rendu sur place à ma demande..
Je la conduisis à Guerquesalles dans la ferme où étaient entreposés les objets, ou du moins une partie des objets provenant du Pont-de-Vie.
Dans son rapport, elle stigmatisait "le manque de respect de l'édifice".

Elle écrivait " : J'ai de fortes inquiétudes quant à l'ampleur des travaux engagés…Le pignon ouest a été abattu et la moitié se trouve en cours de remontage avec mortier en ciment, les enduits extérieurs ont été dégagés au Karcher, une dalle de béton est en cours de coulage laquelle devrait englober la base des piliers de la charpente et les fonds baptismaux en calcaire… En ce qui concerne le gros œuvre, qui relève de la compétence des Bâtiments de France, je ne puis que vous inciter vivement à prendre son attache afin d'engager, s'il est possible, les mesures qui permettront de sauvegarder les éléments architecturaux subsistant et qui constituaient jusqu'alors le charme de cet édifice. En ce qui concerne le mobilier, je ne je ne puis que regretter leur dépose partielle qui aurait été effectué dans de meilleures conditions si des relevés avaient été exécutés préalablement…"
A ma connaissance, malgré les graves manquements opérés par la ville de Vimoutiers en ce qui concerne la protection de l'humble sanctuaire du Pont-de-Vie , le présent rapport et les menaces proférées dans les lettres adressées au Maire précédemment aux faits, aucune suite officielle n'a été donnée à l'affaire, si ce n'est l'arrêt immédiat du chantier exigé par les deux responsables départementaux.

Interrogé en 1996 par Richard Mesnildrey de l'Eveil de Lisieux, le secrétaire général aura le culot d'affirmer " : il avait présenté un press-book concernant des travaux sur un chantier du même ordre qui concernait une ville prés de Falaise, si mes souvenirs sont bons mais l'affaire remonte à neuf ans maintenant. C'était un chantier intéressant à priori du fait que la ville avait à faire face financièrement à la réfection de la toiture de l'église Notre-Dame. Ce stage ne coûtait à la ville que le prix des matériaux. Le Maire et l'adjoint à la culture de l'époque "devaient" être au courant de ce chantier. C'est Gérard Roger qui a demandé de faire déposer les statues et le mobilier de l'église et qui n'a pas voulu qu'ils soient transférés dans un musée…( ?) (4) Le stage devait être poursuivi notamment pour refaire le dallage mais le chantier s'est révélé plus important et a entraîné l'intervention des bâtiments de France ( ?)Par ailleurs le stage s'est déroulé en hiver, dans des conditions difficiles, le maître de stage n'a peut-être pas su "tenir ses stagiaires…"

(4) J'ai en effet refusé que les objets soient envoyés au Musée d'Art Religieux de Sées comme le préconisait le conservateur départemental car je considérais qu'ils appartenaient au patrimoine local et que la population du Pont de Vie y était attachée

A l'occasion de ce long article intitulé "L'église du Pont-de-Vie réclame justice !" Richard Mesnildrey avait retrouvé et interrogé un jeune stagiaire vimonastérien qui avait dix-sept ans à l'époque des faits.  Il lui avait raconté " :  J'ai été recruté par la municipalité où j'avais déposé une demande pour faire un CES. Comme les autres stagiaires je n'y connaissais rien en maçonnerie. Nous suivions des cours théoriques au collège et sur le chantier, c'est Monsieur ……  qui nous encadrait. Le stage a duré trois mois, après on nous avait dit que certains seraient repris pour poursuivre le chantier qui n'était pas achevé…Je n'ai jamais été recontacté. On a essayé de refaire le mur du cimetière. En cas d'intempérie, on travaillait à l'intérieur de l'église qui avait été vidée de son contenu. On a cassé le carrelage qu'on a entassé dans un coin pour faire la dalle en béton. Il était prévu de reposer ensuite le carrelage…"

Une entreprise de maçonnerie de Vimoutiers intervint très vite pour refaire le pignon de l'église qui avait cédé sous la pression de la dalle en ciment coulé par les jeunes. On referma ensuite la porte sur ce "massacre" qui, d'une manière irréparable, avait porté atteinte à l'intégrité, à la majesté de cet édifice presque millénaire.

En 1989, assistant à l'assemblée générale annuelle de la Société Historique de Vimoutiers qui se tenait au Renouard, j'intervins auprès du Président  Maugendre, soutenu dans ma démarche par Patrice Samson, ancien Président, pour que soit publiquement dénoncée la manière dont s'était achevé le projet de restauration de l'église du Pont-de-Vie et dont s'était comporté un fonctionnaire territorial sortant de ses compétences ( Il est vrai qu'il en avait l'habitude !).
La motion ne fut pas retenue….

Je tentais une démarche auprès du Curé de Vimoutiers, sous l'autorité spirituelle duquel était placée l'église du Pont-de-Vie - Il était même rémunéré par la ville comme "gardien de l'église Saint-Denis". Ce dernier botta en touche et me fit aimablement comprendre qu'il n'entendait pas s'immiscer dans une question d'ordre purement "municipal".

Je tentais la même démarche auprès de l'Evêque qui me fit donner par son Vicaire Général, que je rencontrais à Sées, une réponse voisine de celle de notre curé.

Interrogé par Richard Mesnildrey en 1996, le Vicaire Général précisait " :
Ce dossier est un imbroglio, on hérite d'une situation difficile. Le diocèse n'a pas été informé de ces travaux. Je pense qu'à l'époque, le curé du lieu avait dû avoir quelques informations. L'église n'était plus utilisée depuis longtemps mais toujours consacrée. On peut considérer qu'elle était en voie de désaffection. J'ai appris qu'une association s'est créée dernièrement, ce qui signifie aussi que pendant des années, les habitants du quartier n'ont pas été avertis ou ne se sont pas trop préoccupés de cette affaire…"

Le 22 février 1990, Charles Hauton, fils de Monsieur Maurice Hauton dont il était question au début de ce texte, écrivit à Dumeige :
" C'est avec stupéfaction et avec effarement que je constate que depuis l'an dernier les travaux "prometteurs" de rénovation de la petite église du Pont-de-Vie n'ont pas vu le jour.
J'ai pu me rendre compte de ce fait plus particulièrement le jour des obsèques de mon père Maurice Hauton, au cimetière de cette église.
Ma tante, Madame Gouin, demeurant également au Pont-de-vie, m'a fait part d'un don qui a été fait par mon grand-père Gustave Hauton de deux statues, l'une de Sainte-Thérèse de Lisieux, l'autre de Notre-Dame de Lourdes.
J'aimerai bien savoir ce que sont devenues ces statues.
A la suite des dernières tempêtes, j'ai constaté également que l'énorme tilleul qui est face à l'entrée de l'église est bien menaçant et qu'il serait peut-être bon de faire le nécessaire avant qu'une catastrophe arrive.
En vous remerciant de l'attention que vous voudrez bien porter à ce courrier…"

Pas de réponse de la part de la Mairie.
Lettre de relance de Charles Hauton le 2 mai 1990 restée elle encore sans réponse.

Le 25 septembre, il écrit à Dumeige :
" Voici maintenant sept mois que je vous ai fait parvenir un courrier concernant la petite église du Pont-de-Vie.
Je ne sais pas pour quelle raison, je n'ai toujours pas de réponse de votre part, à mon courrier du 22 février, ni à ma relance du 2 mai 1990.
J'aimerais vous rappeler que l'église du Pont-de-Vie fait partie du patrimoine communal et qu'en aucun cas vous ne devez la laisser dans l'état où elle se trouve.
Sans vouloir être menaçant, si d'ici deux mois je ne peux pas obtenir une réponse de votre part, j'alerterai la Préfecture d'Alençon, le Conseil Régional de Normandie ainsi que le Conseil Général de l'Orne.
Je reste bien entendu à votre disposition pour une éventuelle entrevue…"

Les menaces paient puisque le 3 octobre, Charles Hauton reçoit un courrier du Maire…rédigé par son secrétaire . Le ton en est cependant assez arrogant :

" Cher Monsieur,
J'ai bien reçu vos courriers concernant l'église du Pont-de-Vie.
Je vous communique les adresses des différentes administrations que vous souhaitez alerter :
(….)
En matière de patrimoine communal, la ville de Vimoutiers le gère au mieux de ses possibilités financières, et le conseil municipal veille au maintien et à la préservation des sites ; c'est le cas de l'église du Pont-de-Vie.
Ainsi, après un programme d'investissement qui a permis la reprise des extérieurs, des sols et des clôtures, il est projeté sa rénovation intérieure.
Lors des travaux précités, l'ensemble des meubles a été entreposé dans un local loué par la ville afin d'éviter toutes dégradations dans l'attente de la restructuration intérieure. Cette restructuration ne se fera dés lors que les possibilités financières le permettront et que les subventions seront accordées…."

Lors de l'élection de Jean Gaulin à la Mairie de Vimoutiers en 1995, je demandais à l'un de mes amis, nouveau conseiller municipal et membre de la commission des affaires culturelles de reprendre ce dossier pour que les responsabilités dans cette affaire soient enfin établies et que les faits connus du public.

A SUIVRE …