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dimanche 31 mai 2015


"A.V.C. : MON COMBAT !"


A plusieurs reprises j’ai tenté de raconter cet épisode sombre de mon existence mais je me bloquai, comme « handicapé » (C’est l’occasion de le dire !), dès que me prenait le désir d’aborder enfin le récit de cette fâcheuse époque.

Malgré les apparences, depuis l’automne 2009, ce mal a laissé des séquelles physiques et psychologiques irréversibles dans mon pauvre corps meurtri et ma tête torturée que j’aurai égoïstement aimé  épargner ! Je crois même que ma situation physique s’est aggravée car je me sens de plus en plus « raidi ».

Des visions monstrueuses envahissent encore et fréquemment mon esprit.

Il s’agit d’un lot de sensations que je ne voudrais partager avec personne, que je souhaite même oublier au plus vite.

Presque six ans après les faits, au terme de plusieurs tentatives infructueuses, je me suis décidé à raconter mon aventure, c’est d’abord pour les autres, en guise de témoignage.

Mon but n’est pas la revanche sur les hommes ou les évènements, mais c’est seulement une soif de JUSTICE, cet idéal héréditaire pour lequel j’ai constamment combattu ! 

En effet, quand je me suis réveillé de cet affreux cauchemar, j’avais une soif insatiable d’équité et de loyauté !

Je me suis fait une certaine violence pour dire simplement les choses car elles méritent d’être exposées, non par voyeurisme, mais simplement pour essayer de sauver chaque année quelques innocentes victimes… dont je dois avouer que notre société ne se soucie guère !

C’est donc d'entrée pour affirmer certaines horreurs que j’écris ce bouquin car je sais qu’il est primordial pour tous ceux qui souffrent dans leur chair mais aussi dans leur tête.

Ce mal, auquel on donnait jadis d’autres noms et qu’on appelle désormais : A.V.C.

Il est souvent sournois et minuté, frappant des gens de plus en plus jeunes. Il peut revêtir de multiples formes.

En Afrique, on prétend même que c’est la « main du Diable » qui frappe ! …

D’abord, j’admets que certains pensent, à me lire, que j’en veux aux médecins et au personnel  soignant en général. Permettez-moi de vous affirmer qu’il n’en est rien ! Je n’ai aucun grief contre eux, mais absolument aucun ! Mes détracteurs me jugent dangereux et même infréquentable parce que j’ose m’attaquer à cette institution.

Je leur rends même souvent hommage !

Ils me jugent téméraire parce que j’ose m’attaquer à une caste!

Alors ils m’ont rejeté de leur fréquentation, attaquent fermement mes positions et tentent de me confiner  à l’isolement.

Je compte pourtant de nombreux médecins parmi mes amis et principalement le « commandant en second » de cette embarcation où j’ai mis le pied pour me rétablir, me refaire une santé, près du château natal du « Bâtard».

Ce médecin est devenu depuis un fidèle et proche ami qui a essayé, en vain, de dépassionner ma relation avec le Quai Saint-Louis et a même adhéré à l’association fondée en 2012 !

Il est vrai que je ne fais preuve, vis à vis de cette profession, d’aucune faiblesse, nulle indulgence. Mais, je m’interroge : est-ce là une critique du milieu ? Non ! Je ne le pense pas car comme le dit le proverbe : « Qui aime bien châtie bien ! »           

 Ma femme est infirmière et ma fille pharmacienne. Vous croyez vraiment que j’ai du mal à accepter ces gens ?

 J’ai même cru, un moment, prêtant une oreille attentive à « mes amis », que la maladie m’avait intellectuellement diminué. J’ai fini par aller consulter un « ponte » de la psychiatrie à Caen.

Celui-ci, finalement, après avoir allégé mon portefeuille de plusieurs billets, m’a annoncé que j’avais entièrement raison sur le fond et que de jeunes médecins clairvoyants s’interrogeaient également sur la question.

A l’issue d’une longue réflexion, je n’ai d’autre choix, ayant épuisé toutes les possibilités m’étant offertes et me sentant investi d’une mission de propagandiste, presque céleste, à la manière d’un « Zorro normand», sans aucun goût pour les jugements personnels, que de consacrer un livre aux évènements qui me gâchent l’existence depuis cet automne 2009, d’abord dans le but de soulager mon âme et mon esprit.

Alors je me jette à l’eau sans réfléchir et relate tout ce dont je me souviens.
Même si souvent cette évocation me fait souffrir et si mon entreprise ressemble parfois à celle d’un fou ou encore d’un kamikaze.

Pour la première fois, je crains d’enfanter un livre dans la douleur !


"A.V.C. : MON COMBAT ! " 106 pages aux Editions d'Héligoland.
Livre disponible par courrier : 17 € + 3 € pour les frais d'expédition. Chèque à établir à l'ordre de l'A.V.A.V.C.-Normandie (Association des Victimes de l'A.V.C. en Normandie) et l'envoyer au siège social : 10, Rue du Passage du Parc - 61200 ARGENTAN.


lundi 25 mai 2015

HOMMAGE… A MARAT !

J’ai opté ce matin pour le surnom de « Marat » dans mes échanges, non pas que cela fasse beau ou que je ne sois inconscient de certaines exactions ou imperfections de cet ancien médecin (que celui qui n’a jamais commis de débordements en cette époque agitée me jette le premier pavé !... de plus cela devrait vous faire plaisir que je prenne la défense d’un médecin !) mais cet homme qui était aussi publiciste a été lâchement abandonné par les « frileux » du régime qui ont préféré voter la mort de la famille royale plutôt que de se remettre en question.
Il est parfois utile de faire la filiation ….
 Et puis mon sens de la justice (que vous )savez plus brûlant et paroxystique qu’hier et moins encore que demain) est choqué  et même interloqué par le fait qu’on préfère un assassin à sa victime ! (Au passage j’habite non loin de la « Rue Charlotte Corday » à Argentan après avoir demeuré à Vimoutiers près d’une autre voie du même nom ! On dirait que le sort s’acharne !)
Hors, ce publiciste, dit « l’ami du peuple », député de la Convention nationale était le « poil à gratter » des révolutionnaires qui auraient bien aimé s’en débarrasser tant il coupait les poils (après les avoir redressés) de ses concitoyens à contre-sens, …. mais le bougre, il écrivait fort bien et ses mots portaient !  Question : DOIT-ON TRUCIDER CEUX QUI VOUS DERANGENT , même s’ils racontent des conneries ? Si l’on en croit Audiard, il y a du travail !
Ils n’osaient rien dire publiquement pour ne pas porter ombrage à leur jeune carrière et connaitre en sanction  la « douceur » du couteau de la guillotine ou encore pour déplaire aux plus humbles, aux « sans dents » de 1790, qui l’avaient adopté et le défendaient bec et ongles !
Comme quoi la jeune Augeronne dite « Charlotte CORDAY » a rendu un fier service à ces « mous » en plantant son poignard dans la poitrine de cet emmerdeur qui ne faisait rien que les empêcher de « politiquer » en rond !
Quand j’ai rédigé mon ouvrage sur Charlotte, je me suis amusé qu’on dise à l’époque révolutionnaire les mêmes mots sur J.P.MARAT que sur quelqu’un que je connais bien : « Certes, il est virulent et même parfois méchant mais que voulez-vous, IL EST MALADE ! » C’est vrai qu’il souffrait atrocement d’un cancer de la peau en phase terminale mais c’était une manière facile de mettre fin à toute discussion !

En 1989 j’ai été le Président du « Comité Charlotte Corday » et maintenant j’emprunte le nom de Marat, la boucle est bouclée … on peut ranger le couteau !