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lundi 15 octobre 2012

L'HEURE DE BAISSER LE RIDEAU DE FER !

Comme je commence à en avoir "ras l's'iau" des peaux de bananes, j'ai décidé de tirer le rideau de fer, définitivement, et de me transformer en ermite dans un coin isolé !
Salut et merci à tous !
définitivement fermé !

jeudi 11 octobre 2012

VIMOUTIERS - IL M'ARRIVE PARFOIS D'AVOIR HONTE !


Quand je découvre le programme de plus en plus ringard de la fête automnale de Vimoutiers sur les affiches, il m’arrive d’avoir profondément honte pour les nombreux commissaires généraux qui se sont succédés à la direction de ces manifestations depuis de nombreuses années et notamment de la foire de Printemps qui reste la PLUS ANCIENNE MANIFESTATION FESTIVE du département de l’Orne.

J’ai envie parfois de m’enfouir la tête dans le sol, comme les autruches, pour échapper aux regards inquisiteurs de nos aînés et notamment du docteur Augustin GAVIN qui « révova » la Foire de Pâques en 1921 et fonda, dans les années 1930, la Foire de la Pomme.

Rappelons-nous que ses objectifs étaient d’abord mercantiles ! Le brave docteur voulait faire de Vimoutiers la vitrine des produits agricoles augerons de qualité ! Devons-nous l’en blâmer ?

Le « Made in Normandy » … Cela ne vous rappelle rien ?

 Le développement de la ville était alors lié à celui de son environnement !

Il y avait alors à Vimoutiers laiteries, fromageries, cidreries, distillerie et abattoir ! Que reste-t-il aujourd’hui ?

Comme disait Cesar il y a plus de 1 000 ans : « Panen et circenses ! » que l’on pourrait traduire par «  du pain et des jeux ! »…

Malgré tout, les Normands préféraient la réalité au décor !

le problème qui se pose est désormais : JUSQU'A QUAND LES VIMONASTERIENS LE SUPPORTERONT-ILS ?

Gérard ROGER,
Ancien Vice-Président du COMITE DES FOIRES DE VIMOUTIERS,

dimanche 7 octobre 2012

MARIE HAREL... C'EST QUI ? LE CAMEMBERT... C'EST QUOI ?

Quand j'ai constaté qu'une compagnie d'assurance avait attaqué des travaux d'aménagement dans ce qui fut jadis la boutique de Madame TROUVE, "marchande de comestibles", au 8, rue de l'Horloge ( actuelle rue Saint-Denis) à Argentan j'ai aussitôt et immédiatement pensé à Marie HAREL, cette ingénieuse fermière qui venait chaque mardi matin sur le marché de la sous-préfecture vendre elle-même ses fromages. 

C'est elle qui mit ( POUR LA PREMIERE FOIS !) en dépôt ses CAMEMBERTS chez Mme Trouvé. 
Cette commerçante fut donc la première en France à vendre des CAMEMBERTS !

J'avais imaginé que cette information allait intéresser le Président local de cette compagnie d'assurance et que, faute d'une plaque de cuivre, il allait rappeler l'évènement !

Même pas ! Ma lettre ne fut même pas suivie d'une réponse de remerciement ! 

Que nenni !

Comme ils disent à la télé. : "On est parfois déçus par les gens !"

UN NOUVEL HUMORISTE EST NE!


Si j’en crois mon quotidien favori, le Conseil Général de l’Orne a désormais en son sein son « bouffon », sorte de Maréchal de Mac Mahon attifé en Mr Bean.
On le sort quand besoin est !

Quand le climat se tend par exemple ( et dieu sait qu’il est raide en ce moment, pour la majorité de droite ! ) il est bon de dérider la Cour avec les toquades d’un amuseur ( Mais que les vrais Normands se rassurent, cet élu n’est pas né dans la partie occidentale de notre belle province !)

Bref, ce responsable politique aurait mieux fait de se taire plutôt que d’inviter les champions sportifs, en l’occurrence les kayakistes, à venir « S’ENTRAINER » dans « son nouveau gymnase » !

Pour un responsable « mouillé », je veux dire « branché » comme il se prétend, cela manque cruellement d'environnement liquide !

Il paraît cependant que le vin, lui, se bonifie en vieillissant ! 
Est-ce la même chose pour les élus ?
 Le risque c’est d’attraper un mauvais goût de bouchon !

mercredi 3 octobre 2012

QUELQUES "BONS COUPS DE PIEDS DANS LE C...." CA NE FAIT PAS SI MAL !


La presse nationale se fait, pratiquement quotidiennement, l’écho des nombreuses maltraitances dont sont victimes les enseignants vis à vis des élèves qui leur sont confiés.

Mon père – dont j’évoque beaucoup la figure en cette période ! – n’était pas un prophète – il lui manquait notamment la longue barbe blanche ! – mais il répétait jadis à ses nombreux clients professeurs et instituteurs : «  Un jour, vous verrez ! Ils vous frapperont et vous cracheront au visage ! »
Ces acheteurs se contentaient de rire !

Mais à force de vouloir « formater » ces écoliers, de vouloir les épargner, de les tutoyer et de ne pas les punir, ils ont naturellement fini par se révolter. Est-ce vraiment de la faute des jeunes ?

« Quand les enfants sages se révolteront …» écrivait un spécialiste dans les années 1980 . C’est maintenant chose faite !

Je suis allé à l’école communale et chez « les bons pères » du temps où sévissaient encore les « châtiments corporels ».

Est-ce pour cela qu’on ne respecte pas ses maîtres ? Qu’on ne les affectionne pas ?

Quelques « bons coups de pieds dans le c… » de la part de son père ou de ses professeurs cela remettait les « idées » en place ! Nous étions mieux armés pour affronter la vie. C’est du moins ainsi que je vois les choses !

mardi 2 octobre 2012

A PROPOS DE L'APPRENTISSAGE !


Mon artisan de père ( qui aurait fêté ses 100 ans en avril prochain ! ) n’était pas un devin . Tout juste avait-il engrangé, au fil de sa vie, bon sens paysan liée à l' expérience, si bien qu’il avait acquis une certaine philosophie et une idée assez précise du futur …

Il se plaisait à répéter à ses clients : «  Dans moins de 50 ans, il n’y aura plus d’artisan et encore moins de vrais bouchers ! »

Cette prévision a malheureusement fini par se produire ! Les boucheries ferment les unes après les autres et les artisans ne trouvent pas de successeurs !!

Les raisons ? Facile de les lister :

-         d’abord jadis, une fois le certificat d’études primaires en poche, presque tous les scolaires, issus des bourgades et de la campagne environnante, entraient en apprentissage chez les professionnels du coin. Les "riches" et les "moins riches" ...        
Au début, c’était dur, il fallait savoir manier le balai et la serpillière et faire « le frottin »…mais mon paternel précisait à certaines mères trop émotives et possessives : «  J’ai commencé par là ! Il faut savoir tout faire pour être un jour patron ! ».

Le lendemain même du « certif’ » les parents défilaient chez les artisans.

La famille et les enseignants ne faisaient pas la différence entre travaux manuels et intellectuels. N’existaient pas une « intelligence » cérébrale opposée à une « intelligence » technique.

On réussissait dans les diverses voix choisis à partir du moment où on avait un peu de perspicacité et de savoir-faire. C’est ainsi que certains « apprentis » de mon père ont terminé patrons, cadres et même directeur d’abattoir…

Aujourd’hui, les jeunes sont « orientés » vers un travail manuel quand on ne peut l’être sur une profession apparemment plus « valorisante ». On se fout ainsi le doigt dans l’œil « jusqu’au coude » !

-         Deuxièmement : les scolaires vont à l’école jusqu’à 16/17 ans avant de se rendre compte - mauvaise orientation -  qu’ils ne sont pas faits pour des études. A cet âge, ils ne veulent plus entrer dans une entreprise comme « arpète » et de plus ils veulent gagner immédiatement beaucoup d’argent ! A qui la faute ? Alors ils vont d'un bureau de chômage à un autre ...

-         Enfin, les « grandes surfaces » ont attiré la plupart des apprentis bien qu’ils fussent presque exclusivement formés par de simples artisans. Ces magasins en effet, ne perdent pas de temps à « apprendre » les facettes d'une profession au personnel !
 A force de tirer sur ce fil, il ne s’est trouvé plus personne pour former les spécialistes, les professionnels compétents !

Quelques décennies plus tard, non seulement on ne trouve plus d’artisans mais ces derniers manquent cruellement de compétences et de savoir-faire ! Alors on change et on ne répare plus !
Dans le métier de boucher, que j'ai appris autrefois - avais-je vraiment le choix ? - je suis parfois atterré par la façon de travailler !

Pourtant, quand on veut gagner de l’argent, il faut souvent mieux aujourd’hui exercer un métier manuel qu’un métier… dit « intellectuel » ! De plus certaines professions ont un certain mal à recruter !
Nous parlons des boucheries mais certains métiers ont d'ores et déjà disparus !..

lundi 1 octobre 2012

UN NOUVEAU RECORD BATTU !

Je voulais simplement vous dire qu'on avait dépassé les 30.000 visites sur ce blog . 
Pas si mal !