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vendredi 7 octobre 2016

DIEX AIE !...

La DEMOCRATIE et l’AUTORITE sont les deux valeurs essentielles des Normands depuis le débarquement des Vikings sur leurs côtes ! Je dirai en référence à la race bovine normande: « les deux mamelles de la Province ! »

Ces deux résolutions peuvent pourtant sembler contradictoires mais elles se sont bien mixées et cette vieille recette normande a même été à l’origine du plus puissant empire mondial : le domaine anglo-normand dont les traces et les institutions sont encore visibles et influentes… même s’il veut parfois donner des leçons à ses fondateurs !

A une époque, un officier supérieur voulait que je fasse une conférence à l’Ecole de Guerre sur les ressemblances entre les visions de Guillaume dit « Le Bâtard » et Charles de Gaulle ! (Il est vrai que la famille de Gaulle était originaire de Normandie !)

Les Normands ont suivi Guillaume (le fondateur de la « Normandie moderne ») comme ils ont pris parti pour Napoléon (avec une légère préférence pour le n°3 de la dynastie singulièrement dans l’Orne!) et qu’ils ont rejoints en grand nombre le fondateur de la Ve République !

De tout temps, les « Nothmen »ont été des « rebelles respectueux » attachés à une « certaine idée du pouvoir » et de la sécurité dans une société largement ouverte… symbole de sa réussite !

A la fin de la première Guerre Mondiale, FOCH disait en substance : « Je peux être tranquille car les Normands sont là ! » et pour être complet il se félicitait également (pour les mêmes raisons !) de la présence d’autres « fils de la mer » : les Bretons !

A l’époque des PLANTAGENÊT Bordeaux était normande et sa Duchesse : ALIEONOR avait épousé le Duc de Normandie, Roi d’Angleterre et résidait pour partie à … ARGENTAN ! Richard CŒUR DE LION était le fils de cette bordelaise !

Bref ! Tout cela pour vous dire que j’ai regardé jeudi soir sur France 2 avec un plaisir non dissimulé l’émission politique proposée sur Alain JUPPE .

En tant que gaulliste historique (même si je n’ai pas toujours été d’accord avec le parcours de certains « godillots »( surtout après le départ du général) et si je m’arrête avant la plupart d’entre eux … je commence par contre bien avant eux !) !) enfin je dois vous avouer que j’ai vibré à l’écoute de certains mots comme je n’avais pas frissonné depuis plusieurs années !

Personnellement, je pense que mon choix est fait ! L’espoir reprend substance ! Juppé n’est pas le sauveur mais il est le meilleur candidat à cette élection 2017 !



P.S. Je ne me permettrai pas de commentaires concernant les « journalistes » qui conduisaient cette soirée et qui sont plus des animateurs que des professionnels … et notamment Léa SALAME qui une fois encore a dit des « incongruités » !

mercredi 28 septembre 2016

                                                   POURQUOI LA SALLE « ARMONTEL » ?


Paris-Première diffusait mardi soir le film « NI VU, NI CONNU » qui date de 1958, comédie réalisée par Yves ROBERT et qui met en scène de talentueux acteurs et notamment Pierre MONDY, Robert HIRSCH Louis de FUNES et … ARMONTEL !

Celui-ci jouait le rôle du père de la jeune fille !

Comme c’était courant à l’époque, en décembre 1901, une troupe de théâtre avait monté son chapiteau ambulant sur la Place Cour aux Moines (actuelle Place Mackau) pour une série de représentations. (Cela dura jusqu’à la dernière guerre !)

Le plus grand des hasards voulut qu’une comédienne fut enceinte et le 21 décembre naquit dans une roulotte à VIMOUTIERS Roland ARMONTEL (qui s’appelait en fait Auguste-Louis MAGRIN), originaire d’une famille d’artistes parisiens.

Très précoce, il interpréta son premier rôle quelques jours plus tard en incarnant, dans un berceau, l’enfant Jésus lors de la traditionnelle messe de minuit en l’église Notre-Dame !

Pendant sa longue carrière, il fut un excellent « second rôle » au cinéma mais surtout au théâtre.
Après VIMOUTIERS, sa carrière rebondit et il figura aux côtés de Max LINDER.

Il s’illustra dans de nombreuses pièces de boulevard et en particulier dans « LES GAIETES DE L’ESCADRON » en 1932 et joua dans plus de 80 films entre les années d’avant-guerre et 1979 !

On a pu le voir aux côtés des plus grands mais aussi à la télévision où en plus d’innombrables séries il fut l’une des vedettes incontournables du « Théâtre ce soir » de Pierre SABBAGH.

Il fut également metteur en scène dans plusieurs créations.

Sa « gueule » et son talent avaient bâti sa célébrité !

Il mourut à Paris le 8 mars 1980 et fut inhumé dans le cimetière d’Asnières en région parisienne. Il avait 78 ans !

Quelques années après sa mort, sa veuve vint à Vimoutiers et fut reçu par Me Dumeige. Le Maire de l’époque baptisa la salle des fêtes : « SALLE ARMONTEL » L’épouse de ce grand comédien offrit à la ville les nouvelles chaises de la salle.


Gérard ROGER

vendredi 9 septembre 2016


             Un nouvel épisode de la « Guerre des Fromages » a de nouveau frappé en Normandie !


Dans la maternité où j’ai vu le jour à Lisieux, une infirmière (qui était aussi une religieuse !) chantait à tue-tête, d’une voix de stentor pour m’endormir proclamait-elle! « Un régiment de fromages blancs, partait en guerre contre les camemberts… ! »

Etait-ce prémonitoire ?

Il faut dire que l’année précédente (il y a aujourd’hui 65 ans !) cette conflagration avait de manière féroce et brutale débutée lors d’un congrès fromager à Deauville. « Le Brie attaquait le camembert ! » titraient les journaux pendant que certains « spécialistes » prétendaient (on l’affirme toujours)  que le religieux qui « avait aidé » Marie Harel de ses judicieux conseils dans la confection du premier «  fromage de Camembert» arrivait de cette partie orientale du Bassin Parisien, universellement connue pour la production d’hommes politiques et  d’une célèbre pâte molle ! 
Il était alors question de refuser la première place au camembert … et dans le pire des cas d’offrir la paternité du nouveau fromage… au brie !
Ce n’est pas la première fois qu’on modifiait l’Histoire mais ces allégations sont fausses car le camembert existait déjà en 1705 ( conf. Le livre de Thomas CORNEILLE) et si ce clerc a bien existé, il est désormais établi qu’il venait des rives de La Seine (il était donc Normand !) et pour donner une croute au « fromage de Madame Harel » il s’est inspiré de la recette du neuchâtel (qui est le plus ancien fromage normand !)

Le « général GAVIN », Maire de Vimoutiers prenait alors intelligemment la tête des troupes renforcées par un syndicat de producteurs normands unis et déterminé ! L’offensive fut payante !

A peine la victoire célébrée qu’une autre bataille, opposant cette fois-ci ces mêmes façonniers normands aux puissants fabricants de « CAMEMBERT CHEESE » américain, voyait le jour ! Malgré la disproportion des moyens, les Normands sortirent (une nouvelle fois), vainqueurs de ce conflit !

 Le Président du Syndicat des Fabricants de Camemberts Normands en rajouta même une couche (peut-être une louche entière?) en affirmant : « Leur fromage est certainement très bon… mais ça n’est pas du camembert … Pourquoi ne pas en ôter la chlorophylle qui fait son charme?» Tout semblait dit !

Le Dr GAVIN préféra inaugurer la statue offerte par les Américains en 1954 à l’intérieur de la Halle «  pour éviter que les fabricants normands ne lui pissent dessus ! » comme il en avait reçu la menace !

Quelques années plus tard, de l’élection d’un nouveau maire naquit un désaccord, style « guérilla », qui fit beaucoup de mal et de dégâts, surtout au plan économique, entre Vimoutiers et Camembert.

Cet antagoniste larvé, fait de « terre brûlé » dura plusieurs décennies et dans cette rivalité opposant les notables de ce chef-lieu de canton à « la grenouille qui voulait paraître aussi grosse que le bœuf » 

ce fut l’occasion de précipiter le déclin du sud du Pays d’Auge à la grande satisfaction d’un fabricant d’une région proche et de voisins envieux qui n’admettaient pas au fond que la commune de Camembert fut située par les Révolutionnaires dans l’Orne et n’ont toujours pas reconnu la partie ornaise du Pays d’Auge et de la Normandie( « Le trou du cul de la province »…) … et pourtant Sainte Thérèse, Charlotte CORDAY, Marie DUPLESSIS (dite la « Dame aux Camélias » et Marie HAREL sont originaires de l’Orne comme la bataille finale d’août 1944 s’est déroulée dans ce département et non pas autour de Falaise !! Ce sont des faits … mais non convenus !

 François BESNIER annula de ce fait un projet ambitieux (qu’il réalisa pour partie à Laval) entre Vimoutiers et CAMEMBERT ! Pernod-Ricard, nouveau propriétaire des Ets ANEE fit de même … ! Dommage pour l’essor et l’emploi !

Sur d’autres fronts, il fallut durant ce temps se défendre et notamment répondre à un projet de création de confrérie du camembert venant du sud et du département voisin dans les années 1980.

Comme si cela ne suffisait pas, un nouveau front s’ouvrit dans d’autres villes voisines ou à grands coups de subventions (alors qu’aucun subside n’était alloué au Musée du camembert !) on créa le CONSERVATOIRE DES TRADITIONS FROMAGERES ! La fin fut triste notamment au plan financier !

Profitant d’un nouvel affaiblissement de VIMOUTIERS, des manifestations inspirées par Vimoutiers (et notamment les « fêtes aux pommes ») d’une division et de la démotivation des combattants, une nouvelle ligne sournoise s’est ouverte récemment et le rôle joué par un « fromage que l’on croyait ami » nous désole ! Comme je l’ai écrit, cette arrivée de la course cycliste PARIS-CAMEMBERT à LIVAROT est un coup de poignard dans le dos («  TU QUOQUE FILLII ? » !)

Comment réagiront les Camembertois ? Je suis impatient de le savoir !

Cela va-t-il contribuer à vider encore Vimoutiers de ses forces vives ?

Je comprends que Marie HAREL ait quitté le lieu de ses exploits pour s’installer, loin du tumulte, avec son mari, dans une petite exploitation de NEAUPHES-SUR-DIVES ! Nous avons-nous-même donnés les verges qui nous ont battus !


Gérard-Charles ROGER-GERVAIS.

jeudi 8 septembre 2016

                                                          VIMOUTIERS « IN CAMEMBERTO VERITAS » !

Depuis plus de vingt ans que j’ai quitté VIMOUTIERS j’ai réussi à enfin couper le cordon ombilical qui me reliait à cette cité pour laquelle je me suis dévoué en l’absence de toute raison et de tout entendement !
Chaque offensive menée contre cette ville, qui me reste chère malgré tout, continue à me frapper de plein fouet aussi je refuse désormais, pour de simples questions de santé, à suivre attentivement dans la presse la vie locale des vimoutiotes.
Mais, malheureusement ou heureuseument, les réseaux sociaux me ramènent parfois à de tristes réalités, évidences qui me touchent comme la décroissance du rôle attractif de l’ancien « joyau du Pays d’Auge » à travers l’emploi et la population… deux chiffres qui sont liés… comme est attaché celui de la volonté qui était inébranlable jadis!
J’étais ce lundi sur la place de Mackau et j’étais immensément triste quand je me suis rappelé, enfant, l’intense activité du marché de Vimoutiers, le plus ancien de la région puisqu’il a été fondé au XIe siècle !
Je me suis souvenu de l’animation pétillante de ce rendez-vous hebdomadaire qui emplissait les rues du centre-ville et rappelait aux citadins l’importante de l’agriculture dans ce pays de cocagne!
Je me rappelle de ces innombrables carrioles qui étaient entreposées dans la cour située près de l’église Notre-Dame, de ces camions immenses venus du Nord de la France ou de Belgique qui s’agglutinaient autour de la Halle au Beurre (ancienne Halle aux Toiles… aujourd’hui « Médiathèque » !) qui voyait passer dans des paniers d’osier des tonnes de beurre fermier faisant de cette agglomération la capitale normande de ce produit de grande qualité !
Mes parents qui tenaient rue du Moulin un commerce alimentaire, me précisaient que leur recette du jour était équivalente à leurs revenus de la semaine et ce, pour une large part, grâce aux paysans !
Vimoutiers était alors la ville phare des produits normands de qualité et l’avenir souriait à cette ville enviée par ses voisines : c’était là qu’on faisait le meilleur fromage, les meilleurs bovins, les pommes les plus gouleyantes, le meilleur cidre de cru (Dois-je rappeler que le premier « cidre bouché »a été mis en bouteille à Vimoutiers !).
Jean Boullard , les docteurs DENTU et GAVIN figuraient parmi les porte-paroles de cet essor économique. Dois-je mentionner que jusqu’en 1965 le concours de cidres et calvados le plus réputé de France, avant le concours agricole de Paris, était celui de Vimoutiers ?
Mes narines se remémorent qu’à l’automne un nuage de vapeurs de cidre et de calvados, émanant des Ets ANEE flottait au-dessus de la localité procurant de plus des emplois à de nombreux habitants qui au fil du temps avaient acquis un savoir-faire inappréciable !
Comme disait le poète : « Cet heureux temps n’est plus ! » et je pense qu’il ne reviendra pas !
La décision de laisser se déplacer l’arrivée de la course cycliste PARIS-CAMEMBERT à Livarot est un coup d’épée à la gloire passée, une estafilade qui porte un préjudice majeur à l’image de VIMOUTIERS. Car, plus qu’un simple problème de gros sous, c’est une atteinte à l’identité même de VIMOUTIERS, à son passé qui apparemment n’intéresse plus personne !
Que diraient les fondateurs de cette épreuve (qui a beaucoup fait pour la reconnaissance internationale de Vimoutiers) s’ils revenaient aujourd’hui ?
LES CREATIONS DU VELO-CLUB VIMONASTERIEN ET DE PARIS-CAMEMBERT !
Le V.C.V. (Vélo Club Vimonastérien) a été fondé en 1932 par M.LEVEILLE, qui en a été élu Président ! Il s’efforça d’organiser l’association et organiser des courses qui firent très vite le renom de Vimoutiers.
Il fut malheureusement victime d’un grave accident en 1933 et fut tué sur le coup !
L’année suivante, Monsieur BERNARD-ETIENNE qui tenait un magasin de tissus et vêtements, prit la relève et mit sur pied, avec l’aide de nombreux Vimonastériens le 1er PARIS-VIMOUTIERS dans le but principal de « faire connaitre les excellents produits du Pays d’Auge et notamment les marques des sponsors de la course ainsi que les prouesses des sportifs. Cette première épreuve fut remportée par THIETARD.
En 1935, la deuxième épreuve fut gagnée par BAT qui venait de franchir en vainqueur la ligne d’arrivée du Tour de Roumanie.
En 1936, la course était fixée le mardi de Pâques et prenait le nom de « PARIS-CAMEMBERT » !
Elle permettait à la Foire de Vimoutiers de connaître un important succès populaire le 4e jour de liesse !
L’année du FR0NT POPULAIRE, l’épreuve était remportée par le Normand Yvon MARIE !
En 1937, le mardi de Pâques, la course était gagnée par AUVILLE.
L’année suivante, l’épreuve était remportée par Jean-Marie GOASMAT et en 1939, ce fut le Breton CLOAREC !
La guerre stoppa les courses cyclistes et la compétition ne reprit qu’en 1946 dans un Vimoutiers détruit de par la volonté de M.GAVIN qui était devenu Maire.
1946 : 1er : Paul NERRI
1947 : 1er : DORGEBRAY…
Mais l’action du V.C.V. qui fut ensuite dissocié de l’organisation de la course professionnelle PARIS-CAMEMBERT ne s’arrête pas là ! De nombreuses épreuves régionales furent montées dont les plus célèbres restent le CIRCUIT DU PAYS D’AUGE qui se courrait en 3 étapes !
On doit aussi citer les GRAND PRIX DU CAMEMBERT auxquels participèrent les meilleurs nationaux (1943 : COSSON et 1944 : DE MUER)
On disait à l’époque que « VIMOUTIERS POUVAIT SE FLATTER D’ AVOIR ATTIRE LES MEILLEURS COUREURS »
Une pensée émue pour les derniers Présidents et notamment MM. Bernard LECUYER et J.P.MORON !

lundi 1 août 2016

                         « LIBERATION » d’ARGENTAN : un sujet qui suscite bien des polémiques !

Il y a 70 ans, les habitants d’ARGENTAN ont été les victimes innocentes de la rivalité entre les troupes anglaises (commandées par Montgomery) et la IIIe Armée américaine (commandée par PATTON).
En effet, il était prévu que MONTY libère Argentan et ferme la « Poche de Falaise » mais les blindés et les unités « SS » Allemands ont en voulus autrement. Ils l’ont d’abord bloqué à Caen puis l’ont retardé sur la route vers Argentan si bien qu’il n’a pu tenir ses engagements.
Patton et ses troupes américaines sous les ordres desquelles était placée la 2e D.B. française du Général LECLERC avaient quelques jours d’avances sur l’horaire et auraient très bien pu se charger de ces deux tâches, ce qui aurait évité bien des morts et des ennuis...dans les Ardennes !
Mais, Montgomery, chef allié des troupes au sol, était irascible… et mauvais stratège. Comme le savaient Eisenhower et Bradley depuis le fâcheux incident de Messine, il ne fallait pas lui déplaire alors on faisait tout pour le caresser dans le sens du poil. Patton savait ce que son zèle risquait de lui couter !
Le général MASSU, avec lequel j’ai eu la chance de m’entretenir en 1984, m’a confirmé que les Américains avaient donné aux Français Libres un ordre précis : NE PAS FRANCHIR L’ORNE !
Ceci explique cela… et notamment les « approches » des Rochambelles dans Argentan !
Massu, comme les autres combattants français, ont assisté à la prise de Montormel , impuissants sur les hauteurs adverses.
Comme l’a écrit Eddy FLORENTIN dans son livre « STALINGRAD EN NORMANDIE », jamais une ville normande n’a connu de tels dégâts par explosifs et des combats qui ont duré si longtemps. La libération de la ville d’ARGENTAN n’était visiblement pas l’objectif des troupes alliées. Certains se souciaient peu des civils et du patrimoine normand.
Mes parents qui furent sinistrés en 1944 m’ont raconté la fin de la guerre et je n’accepterais jamais que l’on travestisse la vérité sous des motifs festifs.
Comme l’a dit François MOREL ( le héros délirant des DESCHIENS) au micro de France-Inter (je rappelle qu’il est originaire de Flers et plus précisément de Saint-Georges-des-Groseillers : « Quand on passe dans ce rues du 6 juin à Flers, à Condé-Sur-Noireau, à Argentan, à Lisieux, même à Caen, on ne devrait pas complètement oublier ceux qui ont trouvé la mort lors des bombardements alliés. Comment on fait pour se réjouir de la Libération quand on voit sa ville détruite, anéantie ? Comment on fait pour fêter la victoire quand on vient de perdre un ami, une sœur, un voisin ? Comment on fait son deuil quand le chagrin personnel vient s’entrechoquer avec la joie collective ?
Les rues du 6 juin, entre nous, sont des rues de la pudeur et des souffrances cachées, de la douleur, de la discrétion et de la retenue… »
Comme le disait en substance Victor HUGO : quand les grands témoins ou acteurs ont disparus, on « arrange » le passé !
Non, il n’y eut pas de « libération officielle » à Argentan et le 6 juin restera pour certains une journée de deuil !


Gérard ROGER.

mardi 28 juin 2016

                                                       A PROPOS DU « BREXIT » !
Extrait du livre publié en langue anglaise en 2003 sous la direction de Gérard ROGER aux Editions BERTOUT.

I – GUILLAUME DE NORMANDIE FONDE DES LIENS ENTRE LE CONTINENT ET LA « GRANDE ÎLE » !

En 1066, le 5 janvier, Edouard Le Confesseur, roi d’Angleterre, meurt à L
ondres sans postérité !
Oubliant les promesses faites à Guillaume (petit-fils du souverain) lors de son voyage en Normandie, son serment même, HAROLD se fait couronner le 6 à WESTMINSTER comme roi d’Angleterre. Il est béni par l’évêque STIGAN.
Informé de ce parjure  qui est pour les Normands une des fautes les plus graves !), se sentant trahi, Guillaume dit « Le Bâtard », proteste, tente de négocier… mais en vain !
S’assurant du concours de ses vassaux, non sans réticence de la part de certains seigneurs normands, il fait construire et réunit dans l’embouchure de la Dives une immense flotte rassemblant plus de 900 esnèques. Il regroupe également 40.000 combattants et 14.000 chevaux (c’est la première fois qu’on utilise vraiment la cavalerie dans un affrontement… les Anglais en sont dépourvus !). Fort de son bon droit  et de la force de ses troupes, il entend ainsi renforcer son domaine !
Le pape, qui reproche à la cour d’Angleterre de ne pas lui payer régulièrement le « denier de Saint-Pierre » lui adresse pour protéger son armée, l’étendard de Saint-Pierre, pavillon blanc marqué d’une croix rouge que le duc va déployer à l’avant de ses hommes.

Le 25 août 1066, Guillaume, qui se tient sur le pont de son navire amiral, « La Mora ,(construit à BARFLEUR) arrangue ses troupes, le drapeau papal hissé sur le mat à côté de ses armes. Il donne enfin l’ordre de lever l’ancre pour rallier Saint-Valery-Sur-Somme où il doit bénéficier de vents plus favorables.
En fait, Guillaume dont les services de renseignement fonctionnent parfaitement, apprend qu’un autre prétendant à la couronne d’Angleterre, vient de débarquer sur la côte Est du pays. Il s’agit du roi de Norvège : HARALD HARDRADA.
Celui-ci a pénétré dans l’embouchure de l’HUMBER avec succès. HAROLD GODWINSON, autre challenger, mobilise alors ses forces et profitant de l’imprudence du roi de Norvège, bat son Armée à STAMFORD. Harald est tué dans ces combats.
Alors qu’il se prépare déjà à s’installer sur le trône, Harold est averti, stupéfait, de la nouvelle de l’embarquement des troupes normandes  à l’aube du 26 septembre. Il apprend que Guillaume et ses troupes ont effectué la moitié de la traversée de la Manche.
A la vue des côtes anglaises, Guillaume fait stopper ses navires et les rassemble !
Au matin du 29 septembre, c’est le débarquement à PEVENSEY, sur les rives du SUSSEX ! Personne ne repousse les Normands qui créent une solide tête de pont. Il extrait de ses bateaux chevaliers, chevaux et matériels divers en toute tranquillité. Il fait construire des palissades en bois, se fortifie !
Descendant le dernier, Guillaume glisse et tombe de ton son long, le visage dans le sable. Ses soldats considèrent cette chute comme un mauvais présage. Mais le Duc, bon stratège mais aussi excellent communicateur, s’en rend compte et rétablit immédiatement la situation en s’écriant en substance : « Par la splendeur de Dieu ! Terre je te tiens entre mes mains et tant qu’il y en a, mes compagnons, elle est à vous ! »
En bon Normand, Guillaume n’incendie pas sa flotte qui repart en Normandie pour transporter de nouveaux combattants.
Epuisé après une marche forcée de 11 jours (je vous ai précisé que les Anglais ne connaissaient pas encore les bienfaits du cheval de guerre comme du cheval de sport !) Harold qui a renvoyé une partie de ses troupes et de ses bateaux se dirige vers le Sud.
Le 10 octobre, il arrive à Hastings et se réfugie sur la colline de SENLAC.
Guillaume fonce face à lui et le 14 octobre 1066, alors que se lève les premières lueurs du jour, après une longue nuit où les deux armées se sont tenues à quelques centaines de mètres l’une de l’autre, une terrible bataille se prépare !
Trois éléments composent l’armée de Guillaume : de chaque côté de chevaliers normands ont pris place des soldats des comtés de Boulogne et de Ponthieu ainsi que les engagés du Maine, de Poitou et de Bretagne.
Le Duc, monté sur un puissant cheval blanc, se tient à la tête de son armée ! Au cri de « DIEX AîE ! » (Dieu nous aide !) qui avait remplacé le cri de guerre des Vikings : « THOR AÏE ! », il charge à la tête de la cavalerie normande, debout sur ses étriers. Les troupes s’enfoncent en entonnant « La Chanson de Roland » !

Il faut trois assauts répétés à Guillaume pour venir à bout des hommes d’HAROLD, appuyés au pied de la colline. Le Duc est partout, la lourde épée à la main. Soudain, une flèche vient frapper Harold et le blesse mortellement (1).
Guillaume de Normandie a gagné la bataille !
Son premier geste est de se recueillir devant les 15.000 combattants tués dans son camp.
Au sommet de la colline, il fera construire en « roussier », pierre ferrugineuse de Normandie, une abbaye en leur mémoire : « The Battle Abbey ».
Puis, déterminé, le Duc gagne LONDRES en remontant par les bords de la mer. Il fortifie DOUVRES au passage. Les soldats normands traversent La Tamise à WALLINGFORD.

Le 25 décembre 1066, a lieu le couronnement en l’Abbaye de WESTIMSTER. Alors que Guillaume se tient au pied de l’autel, l’Archevêque d’York demande aux Anglais et par le biais d’Evêque de COUTANCES aux Normands s’ils consentent à reconnaitre Guillaume pour leur souverain légitime. L’ovation des Anglais est si forte que les Normands restés à l’extérieur croient à une trahison de dernière minute et se précipitent dans le sanctuaire.
Par son règne sur la « grande île », Guillaume fonde une nouvelle dynastie outre-Manche, avec la volonté d’unir (déjà !) les deux peuples sous la même loi !
Aujourd’hui encore, les armoiries de la reine d’Angleterre sont celles de la NORMANDIE !
Guillaume récompense les barons normands en les dotant de nombreux fiefs confisqués aux aristocrates ralliés à Harold. Ils deviennent la souche de la nouvelle noblesse anglaise : MONGOMERY ( qui perd un « M » au passage),CHAWORD, ROKELY… Hugues dit « Le Loup^ », vicomte d’Avranches devient Comte de Chester. Pour combattre les abus, Guillaume imposera, vingt ans après son accession au trône d’Angleterre le « DOMESDAY », document dans lequel sont recensées toutes les possessions et biens de l’Angleterre depuis 1066 !
Jusqu’à sa mort, « le père de la nation anglaise » va faire construire des châteaux pour quadriller son domaine mais aussi pour apporter un nombre important de réformes sociales, administratives, religieuses,…pour normaniser la société.
Il édifiera de nombreuses abbayes, il fera restaurer maints monastères. Pour ce faire, il fera venir des carrières de Caen, par bateau, des pierres blanches extraites de son pays natal !
De beaux exemples peuvent encore être cités : l’utilisation de la « pierre de Caen » jusqu’au port de LONDRES serviront à reconstruire l’Abbaye de WESTMINSTER sur le plan de l’abbaye phare de Normandie : l’Abbaye de Jumièges ». La « Tour de Londres » dite « La Tour blanche », est une construction typique de l’époque féodale normande. Elle présente d’étranges similitudes avec le Donjon d’Ivry-La-Bataille !
En 1070, il nomme LANFRANC, abbé de Saint-Etienne à Caen, Primat d’Angleterre, archevêque de CANTERBURY. Peu à peu, le clergé normand sera nommé en Angleterre et replacera les prêtres saxons.
Lanfranc a été Abbé du Bec-Helllouin, autre célèbre abbaye normande !
Ce prélat a permis de renforcer l’influence culturelle de la Normandie !
Désormais doté des titres de DUC DE NORMANDIE et de ROI D’ANGLETERRE, Guillaume réside des deux côtés de La Manche.


II- LES COUTUMES NORMANDES S’IMPOSENT EN ANGLETERRE !

mercredi 25 mai 2016


Les « invasions » normandes !...

On a fêté en 2011, très discrètement d’ailleurs, si l’on en juge par le copieux programme prévu, les 11 siècles d’existence et d’influence de la Normandie !

Montesquieu a écrit : «  Nous ne connaissons que quatre grands changements en Europe depuis l’établissement des colonies grecques et phéniciennes : le premier causé par les conquêtes des Romains, le second par les invasions des barbares qui détruisirent ces mêmes Romains, le troisième par les victoires de Charlemagne et le dernier par les invasions des Normands… »

Au Nord de l’Angleterre, une flotte de navires scandinaves débarque soudain à Lindisfarne.

On raconte qu’une bande de « marins-soldats », bien entrainés, pille l’établissement religieux et tue, effet collatéral malheureux, les moines !

La nouvelle se répand comme une trainée de poudre dans l’Empire de Charlemagne jusqu’à Aix-La-Chapelle, la Capitale des Carolingiens où les dignitaires l’accueillent avec incompréhension, voire incrédulité…

ILS VONT COMPRENDRE !

Cette attaque prélude plus d’un siècle d’opérations, coups de main, batailles, escarmouches entre Scandinaves et Francs dont l’armée, lourdement équipée, est parfois invalidée face à la tactique d’ « attaques éclairs » de ces navigateurs que les chroniqueurs vont surnommer « Vikings » !

Mais, contrairement à ce qu’ont prétendu les clercs, premières victimes de ces raids, ce qu’on appelait «  les fils de la mer » rassemblaient surtout de paisibles paysans, des artisans et des commerçants !

Il est utile de préciser que dans les pays du Nord, on désignait sous ce vocable les hommes prenant part à toute opération conduite par les eaux.

Ces fiers matelots, à bord de leurs étranges embarcations munies de « drakkars » (têtes de dragon) ornant l’extrémité de la proue, étaient pour la plupart des marins aguerris et de fantastiques explorateurs.

Ce sont eux qui, en effet, les premiers, quatre siècles avant Christophe Colomb, ont traversé l’Océan Atlantique Nord sous la direction de Leif L’Heureux avant de pénétrer chez les Incas et s’établir sur la côte Nord-Est de l’Amérique et de créer une colonie dénommée « Vinland »… Comme vous pouvez le constater, la vigne et le vin était déjà des sujets qui intéressait ces gens venus du Nord !...

Ce sont encore eux qui, à l’Est, ont établi un vaste domaine ayant Novgorod pour Capitale.

De là, leurs expéditions ont continué vers Kiev puis la mer noire, établissant des relations commerciales avec Byzance (l’actuelle Istanbul)  pendant que d’autres, par la Volga, puis la mer Caspienne rejoignaient Bagdad.

Ils tapaient tant en Angleterre, qu’en Irlande, en Ecosse qu’au cœur de l’empire continental.

Aucune région d’Occident ne fut bientôt épargnée…

… mais le commerce continuait !

Les estuaires sont privilégiés par les « Northmen » qui peuvent remonter très en amont les fleuves avec leurs « esnèques », bateaux à fond plat qui présentent des qualités nautiques incomparables.

Ces navires sont également capables d’affronter les assauts de la haute-mer, étant en effet propulsés par une voile carrée ou par des rames.

Après une première phase de rapines, coups de force et autres incursions, les « Vikings » vont profiter de leur nette supériorité et de leur force pour « mettre en exploitation » les territoires envahis avec de fréquentes demandes de rançons notamment en Angleterre, sur les côtes Est, dans la région de York, où sera appliquée la « Danelaw », puis une certaine forme de colonisation.

Il ne reste plus rien à piller dans ces territoires mais par contre s’établir définitivement, pour ces hommes qui restent des producteurs, dans les pays conquis les incitent à se fixer.

 Ils décident de mettre en valeur les terres de ces régions plus hospitalières que le  rude relief et climat qu’ils connaissent en Scandinavie. Ce projet séduit un grand nombre d’entre eux.

On peut affirmer qu’ils sont devenus bellicistes…  par opportunité !

 Ils vont s’installer temporairement à l’embouchure de la Seine mais aussi de la Loire, de la Garonne et sur les rives de l’Humber en Grande-Bretagne.

 Ils poursuivent ensuite leur chemin vers l’intérieur des terres mais aussi vers l’Irlande ou l’Ecosse.

Les voies de pénétration sont évidentes, surtout en ce qui concerne l’Empire de Charlemagne : contournement de la mer du Nord ou voie directe, via le Pas-de-Calais et la Manche.

En ce début de Xe siècle, les rois Carolingiens, comme leurs homologues Saxons d’Angleterre, affaiblis par leurs sempiternelles divisions, ne peuvent même pas compter sur leurs « fidèles » Alliés.

Alors, ils concluent des accords plus ou moins durables…

Le Traité de Saint-Clair-Sur-Epte !

Un très bel exemple existe avec le Traité de Saint-Clair-Sur-Epte, conclu en 911, dans une région qui n’est n’était pas encore normande à l’époque et qui ne l’est plus désormais !

Dans ce secteur oriental, le roi de France Charles III, dit « Le Simple », signe un traité avec le chef Viking Rollon dit «  le marcheur » (Il ne connaissait pas encore le cheval, richesse de la Normandie !…).

Est concédé à celui-ci et à ses hommes un vaste territoire de part et d’autre de l'embouchure de la Seine (Ce qui approximativement correspond aux actuels départements de la Seine-Maritime et de l’Eure ainsi que, pour partie, des terres affectées au département du Calvados).

Ce farouche combattant, qui devient le premier Duc de Normandie, venait de Norvège et était Prince.

 Il était en effet le fils du roi Roguald dit « Le Riche ».

Il faut bien noter qu’à ce moment-là, il y avait de fréquents affrontements entre Francs, Angles, Ecossais et Irlandais dirigés contre les Scandinaves de tous poils et que des alliances momentanées se faisaient et de défaisaient…


Mais, excellente nouvelle, comme nous l’avons déjà précisé, le commerce continuait !!

mardi 9 février 2016

                                                           ESSAI TRANSFORME !

En 1995 (c’est-à-dire il y a 26 ans !) dans les colonnes du Guide Week-end du PETIT FUTE de l’Orne où j’étais alors chroniqueur gastronomique j’écrivais à propos d’Arnaud VIEL qui sévissait alors à ARGENTAN à l’Auberge de l’Ancienne Abbaye :

« «  Voici une abbaye où je ferais bien une retraite prolongée ! » a écrit le comédien (que l’on sait gastronome) Jean-Marie PROSLIER dans le Livre d’Or de ce jeune établissement qui, objectivement, est l’une des valeurs montantes du département de l’Orne. Ce joyau de l’architecture religieuse du XIIe siècle (il s’agit de la première église d’Argentan) et de la gastronomie normande mériterait un écrin plus approprié….

Le jeune et talentueux chef, Arnaud Viel, est un adepte de la « nouvelle nouvelle cuisine », faite de mets de qualité, de grande fraîcheur, bien présentés avec une base de cuisine traditionnelle. Le menu à… réjouira les papilles des palais les plus fins…. »
L’article continuait pendant plusieurs lignes !


On sait dorénavant ce qu’il est advenu !
                                                                  SERVICE COMPRIS !


Des problèmes de santé liés à mon âge et aux ennuis que j’ai connus en 2009 m’ont privé un temps d’Internet mais désormais, grâce notamment aux progrès de la médecine, je peux à nouveau m’exprimer sur le web !

J’ai, en son temps, déploré les limites de certains « soignants »… mais cela s’était autrefois…

Il y avait des mois que j’avais envie de disserter sur un sujet proche mais jusqu’alors je m’abstenais craignant de me montrer passéiste ou de faire figure une nouvelle fois de vieux « con ». Mais cette fois, c’est décidé, je me lance, la goutte ayant fait déborder le vase !...  après tout j’ai atteint l’âge béni d’une certaine liberté de pensée et de parole. Celui de proclamer ce que j’ai envie de crier en toute liberté ! Même si, au fond de moi,  je reste convaincu que notre société s’est délitée et que les vrais responsables ne sont pas punis !

Je suis issu d’une famille de commerçants où TOUT était FAIT ou PENSE d’abord pour le bien des clients. On devait ne rien dire, ne rien penser, porter le même jugement que ces consommateurs qu’on ne devait jamais contrariés ! J’ai été élevé et éduqué dans cet esprit de serf !

Surtout du côté de ma mère pour laquelle cette obsession passait avant toute autre obligation. Il fallait satisfaire le chaland au prix souvent de sa liberté.

 Je ne me souviens pas de périodes de détente dans ma jeunesse, de week-end ni de réelles vacances… sans le souci constant et perturbant de servir les autres ! C’était une sorte de sacerdoce !
 Je me rappelle du jour de ma communion solennelle où mes parents ont préféré servir leur fidèle clientèle plutôt que d’assister à la cérémonie !

J’ai dû attendre l’heure de la retraite pour savoir ce que pensait vraiment ma mère et connaitre ses souhaits les plus profonds…

Je crois, à la lire, qu’elle était intoxiquée par le travail !

Même pendant les rares congés dont elle disposait, quand les routes de campagne étaient enneigées ou dangereuses ou quand les explosifs mettait sa clientèle en péril pendant la guerre, ma mère faisait passer ses obligations alimentaires et professionnelles avant le reste. Elle se plaçait toujours au service de ses clients.

Quand usée par le travail, elle est décédée et a été enterré, je me suis dit naïvement que ces personnes auxquelles elle avait sacrifié sa famille, ses dimanches et heures de repos pour leur préparer de bons plats auraient la délicatesse de venir lui rendre hommage…

Même pas ! … Je me fichais le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! C’était un dû ! Peut-être que cela flirtait avec un certain sacrifice … extrême.

L’attitude des « commerçants » (qu’ils soient indépendants ou qu’il s’agisse de la « grande distribution ») d’aujourd’hui a changé complétement de visée (il était temps me direz-vous !) mais le fléau s’est affolé et il a dépassé les limites autorisées par la bienséance pour souvent se bloquer à l’opposé!

Maintenant, c’est le client qui est prisonnier du donneur d’ordre ! Plus question de se mettre au service de l’autre… On pense d’abord à soi ! Changement d’époque et de mœurs ! C’est encore plus flagrant en cette période de vacances.

Comme me disait un sage croisé récemment : «  Tout cela est question de culture ! »….

vendredi 29 janvier 2016

                                                           TOUJOURS PLUS HAUT !



Certains évènements font hérisser les poils ! Ces faits sont inadmissibles… et pourtant  ils ont été relatés par l’hebdomadaire « Le Point »  du 16 janvier 2016 (Page 44).

Cette information, si elle est confirmée, est étonnante et méprisable !

Il s’agit de l’histoire d’un homme qui est allé en Irak combattre les « mécréants » auprès de Daech, en un mot faire le djihad !

Ce combattant a été blessé et a dû  être amputé du bras gauche et a également perdu un œil dans la bagarre !

Ce terroriste en herbe a alors décidé de revenir en France !

Lorsqu’il fut de retour, il a fait logiquement la demande d’une allocation d’adulte-handicapé !
Il a déposé un dossier… et obtenu l’aide financière des autorités !
Il est désormais assuré de recevoir, jusqu’au terme de sa vie, tous les mois, une indemnité qu’on dit fixée à 800,45 € !

Vous trouvez juste cet accord ?
Je pense à tous les anciens et tous les handicapés laissés au bord du chemin !


Le Président des Victimes de l’A.V.C./Normandie.