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samedi 11 février 2017

                                                     CET HEUREUX TEMPS N’EST PLUS !

Je suis né en France alors que le Président AURIOL dirigeait le Pays qui avait quelques années plus tôt été sauvagement agressé ! 
Nous étions régis par des valeurs issues pour la plupart du monde rural, dont nous provenions tous, ou la plupart, comme la « satisfaction du travail bien fait » et toutes les couches de la population étaient dignes et joyeuses de contribuer au redressement du territoire.

Nous avions été éduqués dans le respect des personnes âgées et des autorités en place à commencer par le Maire, le curé et l’instituteur devant lesquels nous nous découvrions sans nous poser de question, ni connaitre les véritables idées de nos interlocuteurs ! Nous étions généreux et accueillants avec les « étrangers «  comme l’avaient été nos père et nos aïeux !

Dans les années qui ont suivi la guerre, on jugeait le gens sur leur propre valeur et non sur leur bourse, leur véhicule ou leur compte en banque.

Nous obéissions sans tergiverser, quelque peu naïfs, à nos maîtres et à nos parents. Nous possédions le sens de la famille. Le dimanche, nous nous réunissions sans rien dire chez un membre de notre tribu, qui vivait dans une même contrée, pour partager le repas dominical.

 A l’époque, une simple quiche lorraine, une viande en sauce et un verre de cidre suffisaient à notre bonheur! L’important était de nous retrouver et de rire ensemble. 
L’après-midi nous nous laissions aller à égrainer, après la sempiternelle partie de cartes,  nos souvenirs familiaux (créateurs de mémoire et de vaillance) et… le récit des guerres qu’avaient connues nos parents ! … En silence, soumis, nous suivions nos géniteurs.     

Nous revêtions nos « habits du dimanche » le matin pour assister à la messe !

Deux fois par an, nous allions au cimetière saluer nos morts, fleurir et nous recueillir devant leurs sépultures. Les traditions étaient alors de mise et les repas de fête étaient une fois pour toutes distribués, sans fin …

Nous n’étions pas encore envahis par les émissions télévisées et encore moins par les tablette et téléphone mobile ! Nous chérissions notre « liberté de pensée »…

La politique, à l’exemple du « Président » interprété par Jean GABIN, était une chose sérieuse, saine et intègre que nous estimions ! Quand le repas avait été « arrosé » les « mendésistes » s’en prenaient parfois aux "gaullistes" mais la « culture »politique était si répandue – je vous rappelle qu’un « ouvrier » lisait au moins un journal chaque jour ! – que la compréhension l’emportait toujours,  tout finissait par s’arranger autour une nième rasade ! La démocratie  et la gentillesse géraient la planète !

Les réseaux sociaux n’existaient pas mais on connaissait et saluait ses voisins avec lesquels on discutait.


L’actualité nous prouve, si l’on était tenté de penser le contraire, que cette époque est définitivement terminée et qu’un climat de « guerre civile » règne désormais dans ce cher vieux pays ! On réitère les erreurs passées ! Un parent, aujourd’hui âgé de 80 ans me confiait récemment qu’il ne comprenait plus la vie actuelle ! A-t-il tort ou raison ? La société a-t-elle changée à ce point ? 
La faute à qui ?....

jeudi 2 février 2017

                                                            Les « Chevaliers noirs de la France » !
                                                   « Est-ce une révolte ? Non Sire : une REVOLUTION ! »

A une période si troublée au plan politique où les rémunérations de certains s’accroissent sans apparente limite alors que peine, effort et pénibilité sont rarement au rendez-vous, que d’autres préparent la mise en place de revenus de substitutions pour suppléer le manque annoncé de travail, l’excellent reportage de France 2 sur « les Gueules Noires » semble quelque peu irréaliste, comme une intrusion d’un monde OUVRIER, un modèle apparemment définitivement révolu, le miroir d’une inégalité qui subsiste pourtant entre Français  … et s’est tue au fil du temps comme un volcan endormi et assagi depuis plusieurs décennies… mais qui se réveillera un jour ! Les dirigeants doivent rester vigilants !

A l’issue de ce simple rapport circonstancié, et de ces affirmations inquiétantes, on comprend pourquoi ces « forçats de la houille » bénéficiaient, comme jadis la « noblesse », d’un statut spécial qu’on veut désormais éliminer ! Par deux fois, on est allé les chercher et ils ont relevé la France mais notre mémoire nationale est atteinte !

Comme me le disait récemment, sérieusement et sans haine un cousin, héritier de ces « sans-culottes » du XVIIIe siècle qu’on avait aussi, d’une certaine façon, poussés à bout : « Peut-être n’avons-nous terminé complètement notre Révolution ? Quelques inégalités ont sans doute été oubliées ? »

Quand on constate la force et l’énergie de ces mineurs, tout au fond de leurs boyaux, leurs conditions de vie et surtout l’acceptation de leur sort, à l’instar de ces combattants qu’on envoyait en masse au carnage, à l’assaut de la tranchée adverse au début de notre siècle. Qu’on écoute les témoignages de ces « anciens » qui malgré leurs engagements « politiques » mettent toujours en avant « HONNEUR, TRADITIONS et VALEURS … du travail BIEN FAIT » on en vient à s’interroger sur nos solides origines rurales, ces conflits désormais impossibles et le refus, justifié ou non, de certaines jeunes générations à opposer sueur et argent, réveil matinal et plaisirs, efforts et gratifications ! Ces Français les plus humbles, comme les autres couches sociales, possédaient règles et courage... Qu’en est-il désormais ?

Il y a quelques mois je me suis passionné pour un aspect similaire en Normandie à travers l’exploitation des mines de fer et de la Métallurgie. J’y ai retrouvé les mêmes ingrédients et les mêmes « maladies » !
Cette étude qui concernait « L’INDUSTRIE DU FER EN NORMANDIE » m’a appris beaucoup de choses et notamment au plan social !

Pendant des années, plusieurs « France « s » ont vécu l’une à côté de l’autre sans jamais s’agresser mais désormais, ce temps n’est plus et nos contemporains, même les plus effacés, ne veulent plus admettre les disparités et les abus !

Alors ! Il convient de faire attention, les urnes s’agitent, les générations contestent et les nuages s’amoncellent !


Une tempête est-elle annoncée ? En tous cas, le changement de climat est programmé, il serait bon de se préparer à affronter l’avenir !

Gérard ROGER.

dimanche 22 janvier 2017

                                                    LE PAYS « DES QUATRE VALLEES » !

A l’heure où l’intercommunalité fait preuve de son inculture et de la pauvreté de son imagination, je voudrais signaler qu’en Normandie occidentale les cours d’eau ont joué un rôle primordial dans le développement et parfois l’enrichissement de la contrée.

C’est par les fleuves et les rivières que les Vikings ont pénétré dans nos campagnes. C’est auprès d’eux, dans ses clairières, qu’ils ont créés ou développés des bourgs et des hameaux.

Ces voies d’eau ont ensuite permis d’irriguer les terres fraîchement défrichées pour y faire pousser le blé, l’orge et les autres graminées, étanché la soif des animaux avant de faciliter le transport des marchandises, le fonctionnement des moulins puis des forges sans parler des premiers ateliers.

·        Situation
Bordé au nord par le département du Calvados, au sud par les Campagnes de Sées et d’Alençon, à l’ouest par le Bocage ornais et à l’est par le Pays d’Ouche, le « Pays des Quatre Vallées » est encadré par deux fleuves : l’ORNE et la TOUQUES dont les noms évoquent à eux-seuls les grandes heures de l’Histoire de la Province depuis ses origines mais aussi son glorieux passé au plan économique.

L’ORNE qui a donné cette appellation à notre département et se jette dans La Manche près de Ouistreham, après avoir arrosé ARGENTAN puis CAEN, capitale régionale, est né dans les gorges profondes de la Suisse Normande tandis que la TOUQUES a creusé son lit dans la vallée d’Auge, irigant un pays de cocagne encaissé, « figure de proue du drakkar normand », réputé pour sa végétation luxuriante et sa gastronomie, avant de se jeter dans la mer entre les stations balnéaires renommées de DEAUVILLE et TROUVILLE.

Au cœur de cette contrée, entre les deux fleuves, s’écoulent paisiblement deux autre cours d’eau.
Ces voies d’eau, qui traversent les agglomérations de VIMOUTIERS et de TRUN, au cœur du PAYS DES QUATRE VALLEES, portent des dénominations de déesses, l’une d’origine scandinave, qui rappelle la prise de possession de ce territoire par les Vikings dès le XIe siècle, l’autre romain fixant le souvenir de l’implantation des légions de César dans la plaine de TRUN-ARGENTAN-EXMES et l’exploitation de grands domaines agricoles dès le début de notre ère.
·        Géographie
Appartenant au même Bassin Parisien, LE PAYS DES QUATRE VALLEES est constitué de quatre régions naturelles complémentaires et commerçant ensemble depuis d’Antiquité.

-        LE SUD PAYS D’AUGE au nord avec VIMOUTIERS et GACE pour principales cités.

Le Pays d’Auge ornais correspond parfaitement à l’image d’Epinal que les « horsains »se font de la Normandie traditionnelle. Tous les éléments constitutifs du décor sont réunis : les vertes collines où s’étagent de généreux pommiers, poiriers, cerisiers et autres arbres fruitiers ; les larges et luxuriantes vallées (dont la forme en « U »a donné son nom au Pays) où paissent de pacifiques ruminants et serpentent les cours d’eau rieurs et poissonniers.
 Entre DIVES et TOUQUES, les paysages qui ont inspiré les plus grands artistes impressionnistes offrent de belles et vives couleurs, rehaussées par celles d’un habitat raffiné : maisons basses à pans de bois, églises aux clochers élancés et manoirs couverts de tuiles rose « saumon »…
C’est le paradis de la douceur de vivre par excellence, du bien manger, du bien boire mais aussi le « royaume du lait » !

-        LE PLATEAU DU SAP dans le prolongement, à l’est, est une enclave du PAYS D’OUCHE. Cette région de tradition, si chère au Vicomte de La Varende, aux forêts sombres et centenaires qui a été aussi célébré par la Comtesse de Ségur.

Le Plateau du Sap est un terroir au relief contrasté, le pays des sous-bois épais, des vertes prairies, des points d’eau et des étangs. Son sous-sol est riche en fer et la présence de minerai, lié à l’abondance  de l’eau et du bois ont été à l’origine d’une industrie jadis prospère !

-        LE PAYS D’EXMES ou HIESMOIS
Autrefois région réputée, elle a même été une « province » à part entière et a compté un Evêché !

Désormais « micro région », délimitée à l’ouest par la Forêt de Gouffern (prisée par les souverains anglais et français) et à l’est par la noble Forêt de Saint-Evroult, le Pays d’Exmes fait la transition entre le Pays d’Auge et la Campagne d’Argentan (appelée « Pays d’Argentan » par Xavier Rousseau).

Sa partie nord, qui s'étale jusqu'aux limites de la cité d’Exmes, s’identifie au Pays d’Auge à tous égards alors qu’au sud l’Hiesmois s’intègre parfaitement à la grande plaine normande qui s’étend de la mer aux frontières du Maine.
Il s’agit d’une région au riche passé deux fois millénaire. Ce territoire connait une réputation universelle grâce au fleuron de l’élevage équin… et bovin ( c’est dans la « vacherie » qu’est née la « vache normande ») qu’est le HARAS DU PIN !

  LA PLAINE DE TRUN ET D’ARGENTAN

Il s’agit d’une partie intégrante de « la grande plaine bas-normande » qui va du Bessin à Alençon, la Campagne d’Argentan est une plaine bien abritée au plan climatique et bien arrosée par l’Orne ce qui donne à ses terres (qui terminent le Pays d’Auge) une richesse inégalable exploitée pour les labours et pour l’élevage.

·        LES ACTIVITES

-        L’AGRICULTURE est l’activité la plus ancienne de cette région.
Si le Pays d’Auge et le Plateau du Sap sont réputés pour leurs productions de qualité (bêtes de viande,lait, crème, fromages, pommes, cidres et calvados…) la Plaine d’Argentan, qui est la continuation de l’immense campagne de Caen est connue pour ses productions de céréales et comme terre de prédilection pour l’élevage des MEILLEURS CHEVAUX DE COURSE DU MONDE.

-        Au plan INDUSTRIEL, le pays porte dans ses gènes des SAVOIR-FAIRE ancestraux :
-        Les Tanneries à Argentan,
-        La Fabrication des toiles de chanvre et de lin dans la région de Vimoutiers (17.500 personnes travaillaient la toile dans ce secteur au XVIIIe siècle). L’industrie textile fut particulièrement florissante du XVIIIe siècle jusque dans les années 1950. La « Toile de Vimoutiers » conquit le monde par sa qualité et sa finesse « incomparables » !
-        La Fabrication de dentelles à Argentan,
-        La métallurgie plus précisément dans les secteurs de Pontchardon et de Le Sap , depuis l’époque gauloise.
-        Plus récemment d’importantes fromageries (Vimoutiers, Chambois, Camembert) de nombreuses cidreries et distilleries (Vimoutiers, Gacé) ont prospéré dans les environs.

·        GRANDS HOMMES
-        ROLAND ARMONTEL (1904/1980) – Comédien né à Vimoutiers.
-        PIERRE AUBERT : né à Vimoutiers au XVIe siècle. Il inventa un métier à tisser les toiles de lin.
-        MARQUIS D’AVERNES : né et mort (1818) à Avernes-Saint-Gourgon. Il fut Lieutenant Général du Royaume et Président du Conseil Général de l’Orne.
-        MARIE-ANNE-CHARLOTTE DE CORDAY D’ARMONT (1768/1793) : dite « Charlotte Corday ». L’ « Ange de l’assassinat », petite-fille du tragédien CORNEILLE, est née dans la commune des CHAMPEAUX-EN-AUGE, dans le canton de Vimoutiers. Elle a trucidé Marat avant d’être guillotinée à Paris en juillet 1793.
-        PAUL CRETON : né à Vimoutiers en 1610. Il inventa les fameuses « toiles cretonnes » !
-        MARQUIS DE SAINTE-CROIX D’ECORCHES : aide de camp du Maréchal Berthier.
-        MARIE HAREL (1761-1844) : Née à Crouttes et décédée à Vimoutiers après avoir vécue à Neauphes-Sur-Dives.
Créatrice du fromage de Camembert. Célébrée par les Américains comme « Bienfaitrice de l’Humanité ».
-        PAUL HAREL : (1854 :1927)- Poète-Aubergiste d’Echauffour né à Vimoutiers.
-        JEAN II DE VALOIS (1425/1467) né à Argentan, premier Duc d’Alençon, compagnon de Jeanne d’Arc et le surnommait « son petit duc ».
-        LOUIS HEBERT : né à Crouttes, dans le canton de Vimoutiers, confesseur de Louis XVI.
-        JOSEPH LANIEL (1889-1975) ancien député et Président du Conseil. Membre-fondateur du Conseil National de la Résistance.
Descendant d’une famille de blanchisseurs originaires de Lisores et devenus d’importants industriels ayant repris la fabrication de la « Toile de Vimoutiers ». Joseph LANIEL est né à Vimoutiers.
-        FERNAND LEGER (1881-1955) Peintre, céramiste né à Argentan.
-        ETIENNE DE LESSARD (1623/1703) né à Chambois. Il enseigna en Nouvelle-France (Québec) et fut à l’origine de la branche canadienne des Lessard qui compte aujourd’hui des milliers de membres.
-        DOCTEUR MARESCOT : né à Vimoutiers en 1539. Recteur de l’Université de Paris et médecin particulier du Roi Henri IV.
-        MATHILDE L’EMPERESSE : fille d’Henri 1er dit « Beau Clerc », roi d’Angleterre et duc de Normandie, petite-fille de Guillaume 1er. Veuve de l’empereur d’Allemagne, elle vécut à Argentan dont elle fut nommée comtesse.
-        FRANCIS EUDES DE MEZERAY (1610/1683) Historien, académicien né à RI prés d’Argentan.
-        ROGER DE MONTGOMMERY : né aux environs de Vimoutiers, compagnon de Guillaume dit « Le Bâtard », Vicomte d’Hiesmois, il devint, après la conquête de l’Angleterre, Comte de Chichester et d’Arundel, comte de Shrewsbury et de Pembroke. L’un de ses illustres descendants fut le Maréchal Montgomery qui fut commandant des troupes terrestres alliées pendant la dernière guerre.
-        LOUIS-GUILLAUME PERRIGOT : ancien élève de l’Ecole Centrale, industriel, un temps directeur de la célèbre Papeterie d’Arches, dans les Vosges. Nommé par Napoléon III, il resta durant toute son existence attaché au département de l’Orne et plus particulièrement à la commune d’Ecorches dans le canton de Trun où il était né. Il y possédait une propriété. Il fut accessoirement à l’origine du premier « code de la route » !
-        MARGUERITE DE VALOIS (1492/1549) d’Angoulême, d’Alençon et de Navarre, épouse du Duc Charles IV d’Alençon et sœur aimée de François 1er qu’elle recevra plusieurs fois avec sa cour en son château d’Argentan.
-        GUSTAVE LE VAVASSEUR (1819/1896) un des maîtres de la poésie normande, né à Argentan.

·        VILLES ET COMMUNES
-        ARGENTAN : Capitale du « Pays des 4 vallées ». La cité est aujourd’hui un important centre agricole, artisanal, commercial et industriel. Sa population a plus que doublé depuis la fin de la dernière guerre.
« Argentariae »que l’on peut traduire par « le lieu où l’on fabrique la monnaie » fut sans doute le premier nom donnée à l’agglomération par les Romains.
-        CAMEMBERT : patrie de la pâte fermentée qui porte son nom. Le village de Camembert est « le plus célèbre village de France ». Situé à flanc de colline, dominant une large vallée typique du Pays d’Auge, le village doit sa renommée universelle à une humble et géniale fermière qui au XVIIIe siècle mit au point la recette du « Roi des fromages » : le                CAMEMBERT !
-        EXMES : ancienne cité gallo-romaine. Capitale de l’Hiesmois. Comment imaginer que ce petit chef-lieu de canton – le plus petit de l’Orne ! – fut une importante place forte puis cité à l’époque romaine et au Moyen-âge une puissante capitale. Jadis fortifié le paisible bourg d’Exmes est situé au cœur d’une riche région d’élevage de pur-sang et de trotteurs.
Dans son ouvrage intitulé « La Guerre des Gaules », Jules CESAR fait mention des Esuviens qui constituaient en ce lieu une puissante tribu. Ayant imposé, peu avant le début de notre ère la « PAX ROMANA » à toute la contrée, les Romains s’installèrent sur le site, y établirent des sites militaires, organisèrent administrativement les secteurs et créèrent des voies de pénétration tout en développant de grands domaines La cité commandait les communications de la majeure partie de l’Armorique avec le nord et l’est de la Gaule. On sait que les camps dits « de César »ont été identifiés à Bierre, Montabard, Sainte-Eugénie, La Cambe… Exmes fut plus tard siège d’un évêché ! Guillaume reprit cette idée romaine en fortifiant son duché occidental à EXMES, ARGENTAN, FALAISE et CAEN…

-        GACE : Située sur l’axe routier Calais-Bayonne ! Gacé est une cité commerçante et animée. C’est autour de son château que se sont déroulés les grands évènements de l’histoire Gacéenne. En l’an 50 après J.C. la cité naissante fut assiégée par les Romains. En 1050, Raoul dit « Tête d’Ane », tuteur de Guillaume 1er devint Seigneur de Gacé ! Au XVIe siècle le château deviendra la propriété de la célèbre famille de Matignon.
-        Deux siècles plus tard, l’historien de La Sicotière écrivait : « Gacé est l’un des endroits les plus agréables de Normandie et on y fait beaucoup d’affaires et on s’y amuse à l’avenant, ce qui tranche quelque peu avec les maints autres lieux de l’Orne où l’on ne sait rien faire et où l’on s’ennuie au mieux… »
-        LE SAP : La ville tire son nom du SAPIN (« Sappus » au XIe siècle), arbre rare de l’immense forêt d’Auge qui recouvrait jadis la contrée. La présence de ces résineux, vénérés par les druides a contribué à faire de ce site un important sanctuaire à l’époque celte. La richesse du sol environnant en minerai de fer a fait de ce plateau, dès cette époque, un centre industriel majeur que les Romains ont considérablement développé. Au XVIe siècle, LE SAP comptait plus de 5.000 habitants… et 800 forges y fonctionnaient !

-        TRUN : Ville aux traditions marchandes millénaires. Trun est un gros bourg sis sur les rives de La Dives aux marches du Pays d’Auge. Les dolmens, menhirs, pierres levées, nombreuses dans les environs, sont autant de témoins du peuplement fort ancien de la vallée de La Dives. Près d’une source sacrée, se dressait un énorme bloc de grès blanc. Autour de lui se réunissaient les habitants du pays. Les celtes y célébraient leur culte. Les Romains qui occupaient le secteur lui avait donné le nom de « TRUNUUM » ou « TRUTINUM ».

-        VIMOUTIERS : célébrée et reconnue comme la CAPITALE NORMANDE DES PRODUITS DE LA TABLE (Fromages, beurres, cidres, calvados…)il s’agit d’une cité millénaire blottie au cœur de l’une des plus belles vallées d’Auge où coule sans se presser « La Vie », rivière qui a donné son nom divin à la bourgade naissante, appellation justifiée pour ce joli petit coin de paradis où la pomme est reine et « cause de tout » comme dans la Bible. Mais, contrairement au Jardin d’Eden, comme se plaisent à dire les gens du cru : « LA POMME A FAIT LE MALHEUR DE L’HOMME MAIS LA RICHESSE DES NORMANDS ! »


L’agglomération est enserrée par de hautes et vertes collines sur les pentes desquelles s’étagent d’innombrables pommiers. La ville a joué durant plusieurs décennies un rôle primordial dans la promotion, le commerce, la diffusion des spécialités gastronomiques qui ont fait son renom !

·        CONCLUSION
La diversité géographique, les diverses compétences acquises au fil des siècles par sa population aux plans agricole puis industriel doivent être considérés non  pas comme un handicap mais comme une richesse, une chance qui, au carrefour des grands axes de circulation venant du nord, de l’ouest, du sud ou de l’est permettra au PAYS DES QUATRE VALLEES, s’il consent à s’unir, d’affirmer ses vocations naturelles avec le renfort de marques et de produits prestigieux universellement connus et appréciés comme LE CAMEMBERT, LES CIDRES ET CALVADOS ou encore LE CHEVAL !
Alors ce pays pourra devenir, aux niveaux touristique, de l’élevage, de l’industrie agroalimentaire, des services, l’un des pôles majeurs du développement normand !

               Gérard ROGER.







samedi 21 janvier 2017

      AUTORITE ET DEMOCRATIE RESTENT LES « MAMELLES » DE LA NORMANDIE !

Le débat concernant les « Primaires de la Gauche » m’a fait réagir !

Un officier arborant 5 étoiles à son képi constellé de feuilles de chêne m’a un jour proposé de tenir devant les membres du renommé « Conseil de guerre » une causerie sur les liens entre GUILLAUME dit « LE BÂTARD », NAPOLEON et CHARLES de GAULLE.

Ces trois grandes figures de notre histoire ont en effet des aspects communs !

Si deux d’entre eux sont d’origine normande, le troisième personnage (dont le régime fut extraordinairement soutenu par le peuple normand et notamment celui de son neveu : le second Empire!) sont les champions de l’AUTORITE et de la DEMOCRATIE et les PERES FONDATEURS DE L’EUROPE !

Des valeurs essentielles à l’heure où nous vivons et qui ont été léguées pour l’essentiel par les « Northmen » !

Je n’ai pas eu besoin de lire les ouvrages du Professeur REMOND pour comprendre leur apport dans notre société. J’ai grandi baigné dans leur enseignement et me flatte d’appartenir à cette lignée « Bonapartiste » du Pays d’Argentan (dont je connais de nombreux descendants !) et qui fut jadis très vivace et sous laquelle la région a connu son plus grand développement !

Certes tout n’est pas à retenir dans le bilan de cette époque mais les fondamentaux sont là et je m’honore d’avoir hérité des résolutions républicaines et laïques de mes aïeux qui ont peuplé  et dynamisé la terre d’Argentan depuis plus de 5 siècles !


Comme mes exemples déjà cités, je suis favorable à un régime fort mais avant tout à la LIBERTE apportée sur nos côtes par des MIGRANTS qui s’appelaient HARALD ou OLAF !





Gérard ROGER.