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dimanche 4 septembre 2011

NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENT...


Puisque nous traversons lentement une période « Nostalgie », continuons à nous faire plaisir et à parler cinéma…
Parmi mes films préférés, outre « Mort à Venise » (*) qui m’a valu un certificat de « romantisme » de la part d’une de mes groupies préférées . Je pourrais parler durant des heures d’un « Singe en hiver » tourné en 1962 par Henri Verneuil d’après un roman d’Antoine Blondin sur des dialogues d’un maître de ce genre : Michel Audiard.

Tout me passionne dans ce film :

-         le village de « Tigreville » qui est Normand et même augeron et affiche son visage des années d’après-guerre (**) ,
-         les comédiens qui sont magnifiques et surtout Jean-Paul Belmondo et Jean Gabin (***) mais aussi Suzanne Flon et aussi Paul Frankeur .
-         mais surtout le sujet du film qui m’a conquis et même fait couler quelques larmes…(****)
En conclusion, c’est un excellent film que je peux visionner plusieurs fois sans me fatiguer de ses images ni de ses dialogues…

(*) A ce propos Venise, qui est une ville formidable, que j’ai visitée voici quelques années, ne correspond pas à cette cité polluée qu’on veut nous dépeindre. Elle reste un lieu idyllique, l’endroit que je préfère…

(**) Il m’est souvent arrivé ( la mer me manquant au bout d’un mois environ…) de faire le pèlerinage à Villerville où rien n’a changé ou presque depuis les années 1950, ni le « Cabaret Normand » qui est toujours au même endroit ni d’autres lieux mythiques de ce tournage.

(***) Bébel  dansait , dans ce café essentiellement  fréquenté par des pêcheurs, un flamenco endiablé avant de traiter le patron, ancien subalterne de son « logeur » de « connard »…
Tant qu’à Jean Gabin , qu’au volant d’une R 16, grosses lunettes noires et large casquette enfoncée sur le front,  je l’ai suivi rapidement ( très rapidement) dans les petites routes ornaises en essayant de le rattraper,mais en vain … Il est comme toujours exceptionnel !

Je me suis souvenu de ceux-ci quand je suis allé en congrés à Jersey, dans les années 1970 . Nous étions accompagnés du comédien Dalibert qui campait Maurice, un chef de brigade de gendarmerie dans ce film…

(****) Enfin le sujet de ce film me fait pleurer aujourd’hui plus qu’hier quand je le vois car on y assiste à une période de la vie passée que l’alcool ne peut effacer !.. Albert Quentin, qui fut fusilier-marin en Chine a le regret de ce grand et beau pays.
 Il retrouve ces mêmes sentiments chez un jeune publicitaire qui vient voir sa fillette pensionnaire. Gabriel Fouquet a la nostalgie de l’Espagne et de sa femme. Il boit pour échapper à l’échec de sa vie sentimentale …

La « corrida » sur la route de la côte est un morceau d’anthologie..

Ces deux hommes qui se découvrent n’ont pas « le vin petit ni la cuite mesquine » et vont connaître une dernière fois le rêve en beauté avant de rentrer dans le rang..
Le point d’orgue étant à un grand feu d’artifice sur la plage de Tigreville, les deux hommes étant aidés par un commerçant déjanté en soif d’aventure, Noël Roquevert.

En ce qui me concerne, je ne suis pas résigné !

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