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vendredi 1 juin 2012

INFO DU 1er JUIN 2012





LEGISLATIVES 2012

2éme circonscription
de l’Orne
(L’Aigle/Mortagne)



L’AVENIR DE LA NATION PASSE PAR L’EDUCATION

        Tous les habitants de notre circonscription conservent en mémoire les annonces de fermeture de classes qui se sont succédées tout au long de l’année écoulée et en ce début 2012. Deux classes sur la sellette aux écoles maternelle Saint Exupéry et primaire Flaubert à Vimoutiers, classe en moins à l’école Galleron de L’Aigle, fermeture sans concertation et autoritaire de l’école publique de Saint Langis-lès-Mortagne, suppression de classe au RPI n°65 de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe ainsi qu’à l’école maternelle de Chartrage à Mortagne-au-Perche, projet de suppression d’une classe au pôle scolaire de Moulins-la-Marche pourtant rénové quelques années auparavant, annonce de la suppression de deux classes à l’école Nouvelle France de Randonnai dont une classe RASED (enfants en difficulté). A cette liste déjà longue, il convient d’ajouter également la décision de l’Inspection Académique de fermer le RPI de Crouttes.

            L’enseignement secondaire a aussi été attaqué pendant la même période : suppression envisagée d’heures d’enseignement au collège André-Collet de Moulins-la-Marche, projet du Rectorat de supprimer la section professionnelle au lycée Jean-Monnet de Mortagne-au-Perche et d’enlever des postes au lycée Napoléon de L’Aigle. De même, le projet de fermer deux classes au collège Yves Montand du Theil-sur-Huisne a-t-il été dévoilé en mars 2012.

        Partout parents d’élèves et enseignants ont réagi en se mobilisant contre cette volonté gouvernementale de réduire les dépenses en matière de scolarisation et d’éducation de nos enfants. Parfois la lutte a payé et permis de conserver les classes ou établissements scolaires dont la mort avait été annoncée : Crouttes conserve son RPI, la section professionnelle du lycée Monnet est maintenue…

            Attachés à l’école publique qui est liée intrinsèquement à l’histoire de notre République, nos concitoyens savent également d’instinct et d’expérience que l’accès au savoir conditionne l’avenir de la jeune génération et par voie de conséquence de la France. C’est au nom de notre avenir commun qu’ils ont parfois occupé les écoles et manifesté. C’est au nom de l’avenir de nos enfants que j’ai alors été amené à prendre position publiquement pour soutenir leurs mouvements de protestation tout comme j’ai affirmé ma solidarité aux enseignants et à leurs organisations syndicales exigeant davantage de moyens pour l’Education nationale. Tel n’a pas été le cas d’une partie des candidats à ces Législatives qui pourtant se flattent d’être des élus de terrain disponibles et efficaces. Leur inaction a pesé pour beaucoup dans le maintien des choix de fermeture de classes ou de suppression de postes d’enseignants voulus par le Ministère de l’Education.

            Aujourd’hui, candidat du Front de Gauche, je réaffirme solennellement la nécessité d’une politique nationale de l’Education comme service public. Cela signifie une véritable gratuité de l’enseignement ainsi que l’égalité d’accès aux savoirs sur tout le territoire. A l’Est de l’Orne, nous sommes bien loin du compte et il n’est que constater le peu d’options possible dans le secondaire pour mesurer combien il faut ici conduire une politique volontariste en la matière. Les jeunes du pays d’Auge ornais, du pays d’Ouche et du Perche méritent de pouvoir étudier dans les meilleures conditions à l’endroit où ils résident et cela nécessite des moyens accrus. L’édification d’un lycée rural à Vimoutiers pourrait parfaitement s’inscrire dans la lutte contre l’échec scolaire et les abandons en cours d’études mais aussi redonner sens à la volonté de développer un grand service de l’instruction publique.
         


Jean-Claude MARIE
Candidat Front de Gauche aux Législatives
2éme circonscription de l’Orne

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