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jeudi 1 septembre 2011

IL A 67 ANS AVAIT LIEU LA VICTOIRE !

Presque 70 ans après les faits, alors que tous les protagonistes sont morts ou presque, chacun donne son avis, son interprétation parfois fantaisiste des combats qui eurent lieu en août 1944 sur le sol de notre région .
Pour certains, c’étaient les Français de la 2e D.B. qui avaient gagné, pour d’autres c’étaient les Canadiens… L’ancien chef de la 1ère DB Polonaise doit se retourner dans son cercueil quand il entend de telles sornettes !

En tant qu’historien je glousses ! Comment voulez-vous que ces historiens d'opérette soient en désaccord avec des évènements survenus il à 67 ans et qu’ils soient unanimes à reconnaître les mérites d’une humble femme née en 1761 ?

Je me souviens que j’étais intervenu, il y a plus de quarante ans, pour que le général Maczek, malade, puisse être inhumé au mileu de ses hommes à Montormel.
J’avais eu contact avec les ministres français de l’Armée et des Affaires Etrangères mais n’oublions pas qu’à l’époque ça faisait de l’ombre au Gouvernement officiel de Pologne ( le mur n’était pas encore tombé !)
Malgré tout, je reçus l’accord des deux ministres qui l’autorisaient à être enterré dans le cimetière communal.
Les « services secrets Polonais » me harcelèrent alors et me tentèrent de me tirer les vers du nez.. Je reçus d’étranges appels téléphoniques et fus même victime de pressions…
Le général Maczek
Il faut dire que Maczek et ses hommes s’étaient établis en Angleterre et en Belgique après la guerre mais n’étaient pas retournés en Pologne ou régnait les amis de "Big moustache" …


PUIS LE GENERAL SE RETABLIT...ET LA POLOGNE CHANGEA DE STATUT...

En ce qui me concerne malgré tous mes apports... JE SUIS IGNORE DE TOUS ! et notamment des dirigeants du  Memorial !


Quand j'ai organisé avec le soutien efficace du Colonel Benson ( commandant du groupement de gendarmerie de l'Orne) le "son et lumière" de 1984, les Polonais "officiels" se sont encore manifestés. Le comté d'Andigné avait peur des répercussions. Ils voulaient interdire au général MASSU de passer les troupes en revue. Informé de cette décision gouvernementale, Massu me répondit simplement , en souriant : "A-on déjà vu quelqu'un refuser à Massu de passer les jeunes militaires en revue ?"...


Il harangua les foules et se ficha des ordres reçus du Gouvernement civil... comme de sa première chemise.

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