Tous les articles que je lis actuellement me plongent dans la mélancolie…
Dans le numéro 743 de « Marianne » les journalistes, qui ont rédigé le dossier spécial consacré au temps d’avant, évoquent « des joies de la baignade… à la pollution des rivières » en abordant le bon temps des flâneries au bord de l’eau…
Ces flashes m’ont subitement remémoré les baignades que nous prenions dans « La Vie » dès l’école finie..
A cette époque, le fond du cours d’eau était clair, limpide et peuplé d’algues et de végétations diverses. On pouvait s’y aventurer sans risquer de se couper sur des morceaux de verre ou de fer oubliés. Nous étions nombreux à fréquenter les meilleurs endroits pour se mouiller.
Il y avait le centre ville où nous nous servions de trottoirs mais aussi ce charmant petit chemin qui suivait le fil de la rivière jusqu’à un petit pont (… de bois comme le chantait Yves Duteil !) C’est en ce lieu idyllique qu’avaient souvent lieu nos premières expériences sentimentales…
Le lit de la rivière s’élargissait et nous aimions nous immerger à cet endroit.
Ce chemin a disparu quand la SOLAIPA a été construite dans les années 1960 …
Quand l’été ou l’automne ne permettaient pas se jeter dans l’eau pure, nous y allions pêcher des truites. L’un des pêcheurs les plus acharnés était Mr.Leblanc, un habitant de la rue de Lisieux, chauffeur de camion .
La Vie était « pleine » de vairons que l’on voyait sauter dans l’eau et frétiller . Les truites raffolaient de ces poissons qui nous servaient souvent d’appats. Nous les attrapions d’abord et ensuite nous pêchions de gros poissons .
C’est vrai qu’à cette époque, nous étions plus libres et qu’il nous arrivait souvent de partir à pied ou en vélo toute la journée…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire