En parlant de gastronomie normande, je suis le petit-fils de Charles GERVAIS, fin amateur de bon goût…
Il avait presque 70 ans quand l’amour frappa une nouvelle fois à sa porte et qu’il épousa ma grand-mère (*) qui venait tout juste de fêter ses 20 ans !
Il eut deux filles : Marie (ma mère !) et Charlotte (ma marraine) qui naquirent après la « grande guerre ».
Elle savaient toutes deux excellemment cuisiner !!
Réunion "au sommet" en présence de Charles Gervais ( collection familiale) |
Nous n’entendions pas souvent parler de notre grand-père mais je sais par sa fille qu’il était très bon et généreux.
Quand il se rendait à Paris et qu’il revenait les poches pleines d’argent ( à l’époque on utilisait peu les chèques bancaires !) il prenait soin d’emporter toujours avec lui, dans son véhicule hippomobile, le coffret de bois ouvragé qui contenait ses deux pistolets à crosse d’ivoire …dès fois qu’il aurait été agressé dans un des nombreux coupe-gorges plantés çà et là sur son chemin…
Ma sœur et moi conservons tous les trophées, les médailles et les pièces artistiques qu’il avait remportés au cours de son existence dans les concours, expositions et salons organisés à Paris ou en Province (J’ai malheureusement dû en vendre une bonne partie quand j’ai eu mes déboires financiers en 1993 !)
Je garde cependant pieusement un grand vase de Sèvres monté sur bronze qui lui avait été offert par le Président de la République au début de ce siècle ou à la fin du XIXe …(*) Quand il mourut, ma grand-mère épousa son... "bras droit"!
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