Un ami qui me connaît bien me voyait comme un marin qu’on oblige à rester au port et qui passe son temps, assis sur une bitte ou appuyé sur sa canne à scruter en silence le grand large…
Il n’a pas vraiment tort… Aujourd’hui encore, j’ai beaucoup de mal à vivre plus d’un mois loin de la mer. Voir les vagues, la grande « bleue » est chez moi un besoin épidermique…
Mon père a failli être cuisinier sur le bateau du comte du Merle mais sa mère refusa… Toute sa vie, il a beaucoup aimé la mer et a regretté d'avoir obéi à sa mère...
Mon cousin germain – après des études à Ste Adresse, prés du Havre – fut officier à la célèbre Transat… avant de commander un super-tanker et de diriger à Cherbourg l’un des premiers remorqueurs de haute-mer . Une « abeille » construite après la catastrophe de l’Amoco-Cadiz…
Il est aujourd’hui encore expert-maritime…
C’est ce qui lui valut le privilège de recevoir à la table de son bateau, amarré à Cherbourg Olivier de Kausauson et de fréquenter les officiers qui ont embarqué avec Tabarly.
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