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mardi 25 août 2015


                                           IL Y A TROP LONGTEMPS QUE CELA DURE !


Ce fera bientôt 6 ans que j’ai subi ce coriace A.V.C. et trois ans qu’avec le concours de quelques amis, j’ai fondé après avoir surmonté de nombreux écueils, à ARGENTAN, l’Association des Victimes de l’A.V.C. en Normandie (A.V.AVC – Normandie) qui a son siège 10, Passage du Parc.
Malgré le succès de mon livre de témoignages (« A.V.C. : MON COMBAT ! ») qui est paru en mai dernier (et a été lancé à la Maison de la Presse de Falaise) et de nombreux soutiens, notre objectif primordial : organiser des permanences bénévoles pour aider les malades n’est toujours pas atteint !
Comme je le confiais à François Hollande dans un récent courrier : « Il est parfois plus facile de pénétrer le milieu carcéral que d’entrer dans cette chasse gardée que constituent les établissements de soins … »

Pendant ma longue hospitalisation, dans le service d’urgence neurologique du C.H.U. de Caen, le centre Hospitalier « Clémenceau » et le Centre de Soins de Falaise, j’ai rencontré bon nombre de victimes.

Certaines, quand j’ai pu me déplacer et les approcher,  voulaient en finir avec la vie... car elles n’avaient plus d’idéal !

 Alors, dès que je suis sorti de Falaise,  mon seul but a été de créer une structure pour venir en aide bénévolement aux malades. Je n’avais pas d’autres intentions cachées, j’en fais serment !
Je n’ai pas pu, parce que j’avais face à moi une barrière !

Je passe mon temps au téléphone à réconforter les gens touchés par ce mal et à trouver ses solutions, notamment au plan financier. Ce que reprochent les plus les souffrants aux soignants, quand ils peuvent s’exprimer, … c’est le mutisme dont ils font preuve !
Pendant les cinq mois qu’a duré mon périple, je n’ai en effet rencontré, en dehors du personnel accaparé par les soucis sanitaires (quand ce n’était pas autre chose), aucune main tendue pour m’aider à remonter la pente ou pour vivre en dehors du « cocon » artificiellement créé.
Alors, je comprends que certains se laissent aller et dépriment ! …

Je n’ose penser aux nombreuses victimes qui n’ont pas été secourues psychologiquement car, comme je le dis dans mon livre à plusieurs reprises : « Bravo ! à la médecine qui a fait d’énormes progrès mais si on prolonge la vie pour qu’elle soit finalement une vie de m…. ce n’est pas la peine ! »


Le pire est de penser que cela se passe également dans des villes SOCIALISTES qui devraient ériger en modèle absolu le service aux autres …

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