Une Vimonastérienne m’envoie ces quelques vers écrits quelque temps après l’A.V.C. de son mari qui fut l’un de mes employés quand j’étais dans le bâtiment et qui est resté l’un de mes amis fidèles et dévoués… :
« Sur cette grève, errant,
regarde droit devant,
marche lentement,
progresse doucement.
Tu vois là -bas, devant toi, blottie,
c’est ta nouvelle vie,
elle attends ainsi,
que ta main la sorte de son nid.
Saisis la délicatement,
apprivoise- la gentiment,
sur ton visage un souffle de vent,
apaisera ta tension, vois en lui un geste du temps.
Dis- toi que tout est fragile,
mais que rien n’est inutile,
ne reste pas immobile,
tu n’es pas un homme futile.
Pense que dès demain matin,
tu emprunteras un autre chemin,
déjoue tous les pièges, sois le plus malin,
contourne les difficultés, tu auras un beau demain. . . »
Elle avait tout compris…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire