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mardi 18 octobre 2011

LA PEUR "DU GRAND SOIR SOCIAL"...

Dans le même numéro de « Marianne », au cœur de la rubrique « COUPS DE PROJECTEUR » on peut lire, sous la signature de Jack DION, dans un article intitulé « Ils veulent payer plus d’impôts… Y’a un truc ? », ces quelques lignes :

« … Ainsi Maurice LEVY, président du directoire de Publicis, patron de l’Association Française des entreprises privées ( le gratin du gratin), pose désormais en Warren Buffett à la française . Dans une tribune du « Monde », au milieu d’un programme ressemblant de manière frappante à celui de Nicolas SARKOSY , il suggère « une contribution exceptionnelle des plus riches, des plus favorisés, des nantis ». On imagine le choc dans les salons de la haute bourgeoisie ,où l’on raisonne à la manière de Marie-Antoinette conseillant aux sans-culottes de manger de la brioche faute de pain.
Mais Maurice Lévy sait qu’il est des moments où il faut soulever le couvercle de la bouilloire pour éviter qu’elle n’explose. Il ignore rien des échéances du calendrier électoral. Il essaie donc de sauver ce qui peut l’être afin d’éviter le pire/
Un autre parrain du capitalisme, Claude Bébéar, l’ex-PDG d’Axa, président de l’Institut Montaigne, avait déjà tiré la sonnette d’alarme. Dans un texte publié par « Le Figaro »,coécrit avec Edouard Tétreau, conseiller d’entreprises, il lançait : « Nous pouvons craindre bien plus qu’un énième krach : un rejet radical et violent du capitalisme. » Et de s’en prendre, avec des accents dignes d’un Mélenchon aux « profiteurs de crise », aux « traders » et aux « spéculateurs ».
La peur du grand soir social fait toujours son effet… »

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