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lundi 25 mai 2015

HOMMAGE… A MARAT !

J’ai opté ce matin pour le surnom de « Marat » dans mes échanges, non pas que cela fasse beau ou que je ne sois inconscient de certaines exactions ou imperfections de cet ancien médecin (que celui qui n’a jamais commis de débordements en cette époque agitée me jette le premier pavé !... de plus cela devrait vous faire plaisir que je prenne la défense d’un médecin !) mais cet homme qui était aussi publiciste a été lâchement abandonné par les « frileux » du régime qui ont préféré voter la mort de la famille royale plutôt que de se remettre en question.
Il est parfois utile de faire la filiation ….
 Et puis mon sens de la justice (que vous )savez plus brûlant et paroxystique qu’hier et moins encore que demain) est choqué  et même interloqué par le fait qu’on préfère un assassin à sa victime ! (Au passage j’habite non loin de la « Rue Charlotte Corday » à Argentan après avoir demeuré à Vimoutiers près d’une autre voie du même nom ! On dirait que le sort s’acharne !)
Hors, ce publiciste, dit « l’ami du peuple », député de la Convention nationale était le « poil à gratter » des révolutionnaires qui auraient bien aimé s’en débarrasser tant il coupait les poils (après les avoir redressés) de ses concitoyens à contre-sens, …. mais le bougre, il écrivait fort bien et ses mots portaient !  Question : DOIT-ON TRUCIDER CEUX QUI VOUS DERANGENT , même s’ils racontent des conneries ? Si l’on en croit Audiard, il y a du travail !
Ils n’osaient rien dire publiquement pour ne pas porter ombrage à leur jeune carrière et connaitre en sanction  la « douceur » du couteau de la guillotine ou encore pour déplaire aux plus humbles, aux « sans dents » de 1790, qui l’avaient adopté et le défendaient bec et ongles !
Comme quoi la jeune Augeronne dite « Charlotte CORDAY » a rendu un fier service à ces « mous » en plantant son poignard dans la poitrine de cet emmerdeur qui ne faisait rien que les empêcher de « politiquer » en rond !
Quand j’ai rédigé mon ouvrage sur Charlotte, je me suis amusé qu’on dise à l’époque révolutionnaire les mêmes mots sur J.P.MARAT que sur quelqu’un que je connais bien : « Certes, il est virulent et même parfois méchant mais que voulez-vous, IL EST MALADE ! » C’est vrai qu’il souffrait atrocement d’un cancer de la peau en phase terminale mais c’était une manière facile de mettre fin à toute discussion !

En 1989 j’ai été le Président du « Comité Charlotte Corday » et maintenant j’emprunte le nom de Marat, la boucle est bouclée … on peut ranger le couteau !

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