Non seulement François BAYROU a
été le seul à évoquer, lors de la précédente présidentielle, les « ravages
provoqués par l’énormité de la dette » mais « il fut le premier à
revenir jusqu’à l’obsession ».
« … On le railla, mais on
sait aujourd’hui qu’il avait raison (…) Il n’insiste pas outre mesure sur sa prémonition,
préférant s’abstraire des sentiers convenus de ce politiquement correct qui
nous agace tant. Ainsi n’hésite-il pas à suggérer la « relocalisation à
l’heure de la mondialisation » - les bien-pensants vont défaillir ! –
à insister sur la nécessité de « produire en France ». Non, dans son
esprit et sous sa plume, « produire en France » n’est pas un gros
mot. Bayrou n’hésite pas à insister tant et plus sur la nécessité d’investir,
et beaucoup, dans l’éducation. Voilà qui répond à ce que nous exigeons dans ce
journal depuis quinze ans déjà…
…Et c’est précisément la réserve que nous émettons aujourd’hui à l’égard
de FrançoisBayrou : il est temps, grand temps plus que temps (trop tard ?) qu’il adresse un discours
politique aux républicains de droite et de gauche, aux laïcs de droite et de
gauche ; à tous ces gaullistes en déshérence, à ces ex-communistes, et à
ces chrétiens-sociaux à qui Sarkozy, le Sarkozysme et ses dérives répugnent… »Ref."Marianne" n° 749 "Entre vous et nous" de Maurice SZAFRAN
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