"... le girafon sanglant de Damas, qui fait irrésistiblement penser aux souverains fin de race de Goya, se met au ban de l'humanité ? La réponse est double: parce que les insurgés ne le demandent pas et parce que l'ONU n'est pas en état d'en donner mandat. La faute à la Chine et à la Russie. Ce qui reste aujourd'hui du grand rêve communiste ? La solidarité avec les assassins. C'est pour la même raison qu'il ne fallait pas intervenir en Irak : pas de mandat de l'ONU, pas de demande émanant des populations. D'où le fiasco des Etats-Unis et des doctrinaires de Bosch, persuadés que l'on pouvait exporter la liberté comme le Coca-Cola ..."
Editorial de Jacques JULLIARD dans le 749 de "Marianne"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire