SOCIETE : C'EST LA FÊTE DES VOISINS !!

Il y a besoin aujourd’hui d’une « fête des voisins » pour qu’une relation sociale se construise entre habitants d’un même quartier . Sur quelle planète vivons-nous ?

Autrefois (1) la population d’un même secteur, surtout en province, s’entre-aidait, faisait preuve entre-elle de solidarité, et d’abord se connaissait .

Quand revenait la saison chaude, celle-ci trimbalait ses chaises sur le trottoir et là avaient lieu d’interminables discussions et des rires éclataient .

La famille se réunissait, se tenait chaud, se soutenait . Elle faisait la fête !

De nos jours, les familles sont éparpillées . Dans les entreprises comme dans la vie privée, on privilégiait la relation avec les semblables. Aujourd’hui, les choses ont bien changé ! Ce cher Zola pourrait rengainer son stylo-plume tant Germinal est loin de ce monde ! ON NE PARTAGE PLUS !

On se groupait autour d’une table pour manger ce qu’on trouvait . Le fait de se rassembler était plus important que ce qu’il y avait dans l’assiette . On jouait aux cartes ou aux dominos . L’argent ne comptait pas ou très peu !

Aujourd’hui on ne pense plus qu’à çà, à avoir une plus belle voiture, une plus belle maison que le voisin. On ne rêve plus, on sert à ses rares invités ce qu’on a vu à la TV, on choisit de vivre comme sur «  LA chaîne » . On a troqué la solidarité qui existait précédemment au sein d’une même classe par un individualisme , un égoïsme à outrance qui nous ferait enjamber, sans aucun état d’âme, en la méprisant, la victime de ce nouveau système. ON EST PLUS RICHE MAIS ON NE RIT PLUS ! On oublie les véritables buts pour se saisir des moyens ... Notre bonheur est artificiel comme l'est dorénavent notre vie. Les jeunes à travers les jeux-vidéos vivent aujourd'hui dans un monde surnaturel ... surréaliste ...

Autrefois, il n’y avait que dans quelques quartiers haut perchés de la capitale qu’on ne connaissait pas ses proches aujourd’hui c’est même dans un petit village que l’on peut crever sans que ça gène personne.

On parle savamment de l’ « homme africain » qui ne serait pas « entré dans l’Histoire » mais lui, dont on se moque souvent, respectant certaines valeurs, possède un grand respect pour l’ancêtre aux tempes grisonnantes et jamais il ne mettrait celui-ci dans un « mouroir » ou plutôt , comme on les appelle ici, dans une « une maison de retraite ».

Malheur à ceux qui n’obéissent pas à la norme, ils sont condamnés à disparaître ! On voit comment ça se passe autour de nous.

Décidément, notre vieux monde prend de la gîte ! On prétend que l’on vit dans une société « civilisée » ? Les « capitalistes » ont gagné pour un temps… pour un certain temps seulement, espérons-le !
RAPPELONS-NOUS QUE LORSQU'ON NE RESPECTE PLUS CERTAINES VALEURS ET NOTAMMENT LES ANCIENS UNE CIVILISATION EST AU BORD DE L'ABÎME !

(1) Je vais encore passer pour un vieux c.. !!