Comme
Vercingétorix devant César ( Scène, à ce propos, totalement
inventée par le « service de propagande » de la IIIe République pour cimenter la Nation
française !) (*) j’étais prêt à jeter les armes et à retourner à mon
jardin et à mes chères cultures quand mes amis m’ont convaincu de réfléchir et
de me battre, de redresser fièrement la tête !
Alors,
comme le disait mon copain « Raymond » sur la
« 6 », j’ai été influencé par cette foule en délire ( enfin
foule, foule disons qu’ils étaient quelques-uns !! Y’avaient Patrick, Roland, Michel et quelques autres… ) et
j’ai enfin signé l’ordre d'attaque ! J’ai proclamé d’une voix outre tombale à
la Malraux lors de l’inhumation de Jean Moulin au Panthéon, depuis mon
piédestal, devant fifres et tambours : « C’est la gueeeeeeeeeeeeerrrrrrrrrrre ! »
Comme
le chantait le peuple en 1789, j’ai entamé ensuite, la main sur le cœur, aussi convaincant qu'un candidat, qui se dit mandaté par le "peuple", une Marseillaise émouvante :
« Aux armes citoyens !..»
Dans
la peau de Zorro, ou plutôt Dom Quichotte, j’ai résolu de
commencer par malmener les cons de tout poil . Comme le déclarait Michel
AUDIARD : « Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas
fini de tourner » .
Pour
le premier combat, étant téméraire mais pas complètement fou, j’ai l’intention de me limiter aux plus dangereux :
ceux qui sont cons… mais ne le savent pas. Vous savez ceux qui « pètent
plus haut qu’ils ont le c… ! » Les vantards, les flambeurs,
les matamores, les prétentieux, les fats…Je sais qu’ils sont de plus en plus
nombreux sur cette terre et notamment dans les environs de mon domicile mais j’ai l’intention de m'en faire un maximum. Tous ceux qui
sont certains d’être supérieurs aux autres…
D’ailleurs,
je reviens de suite, dès que j’aurais enfilé mon armure !
Comme
le disait mon ami Pierre Desproges : « L’intelligence,
c’est comme les parachutes, quand on n’en as pas, on s’écrase ! »
Au
fait, n’est pas lui qui déclarait : « Est-il indispensable
d’être cultivé quand il suffit de fermer sa gueule pour briller en
société ? »
Enfin,
à l’instar de ce brave Tartarin, j’ai décidé de partir en guerre non pas
contre les éléphants mais contre les cons, une race qui n’est pas en
péril ! Alors attention ! Je vous donnerai mon ordre de marche dans
un prochain message…
(*)
Histoire vraie : avant la guerre un Inspecteur de l’enseignement public
donnait les dernières consignes à un instituteur rural qu'on appelait "hussard noir de la république". C’est alors qu’il lui
précisa : « Il y a deux choses qu’on ne partage pas avec le peuple :
la musique et l’histoire… " Comme apparemment le jeune instituteur ne comprenait pas, il ajouta avec une sorte de sourire : "On les réserve à la bourgeoisie ! »
On comprend pourquoi !!
On comprend pourquoi !!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire