Le M.’P .E.P.et sa
« Stratégie de la peur » a tout a fait raison… C’est peut être un peu
« révolutionnaire » comme théorie mais cela correspondant bien à une
certaine vérité…
Je reproduis in extenso
le courriel que ce mouvement m’a adressé … :
«
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Pour accéder aux vidéos de Michèle Dessenne et Serge Portelli,
cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?article2553
http://www.m-pep.org/spip.php?article2553
La politique sécuritaire orchestrée par le
gouvernement français depuis des années s’articule avec la stratégie de la peur
organisée par les classes dirigeantes. Leur objectif est de faire taire le
peuple, de réduire sa capacité de rébellion, d’affaiblir l’impact des luttes
syndicales pour détruire plus vite les acquis sociaux et régner en maître.
Précarisation, paupérisation, chômage, dépolitisation amoindrissent la
potentialité de résistance sociale, organisent la concurrence de tous contre
tous, la division et le communautarisme. Fichage, surveillance, multiplication
des gardes à vue, promulgation de lois et de décrets scélérats, centres de
détention pour les étrangers, reconduite à la frontière pour satisfaire aux
quotas annuels, désignation de populations dangereuses, retour à des pratiques
d’enfermement « des fous », détricotage méthodique des services publics,
politique du résultat et du chiffre et affaiblissement des corps de
fonctionnaires ouvrent une période « grise » comme la qualifie Serge Portelli.
Ceci n’est pas le fruit du hasard ou d’un dérapage mais le résultat d’une idéologie. Celle, portée notamment par Nicolas Sarkozy, président-PDG d’un État « commercial ». Insidieusement, nous assistons à la création de sous-hommes, définis comme dangereux, des citoyens ennemis de l’intérieur pour les « héros d’aujourd’hui » que seraient les grands capitaines d’industrie et les rois de la finance, les « risqueurs modernes ». Face à cette offensive, dans cette période grise qui pourrait devenir brune, il est du devoir de chacun d’être vigilant, résistant et combattant. S’attaquer frontalement à l’idéologie déployée en France mais aussi au plan européen et mondial n’est pas une tâche secondaire, ni un supplément d’âme. Analyser pour déconstruire l’idéologie sur laquelle se déploie le libéralisme économique, s’appuyer sur l’héritage des valeurs de la Révolution française, de la République, de la Résistance, constitue une étape indispensable à la reprise en main par le peuple de son devenir et à la transformation sociale.
Ceci n’est pas le fruit du hasard ou d’un dérapage mais le résultat d’une idéologie. Celle, portée notamment par Nicolas Sarkozy, président-PDG d’un État « commercial ». Insidieusement, nous assistons à la création de sous-hommes, définis comme dangereux, des citoyens ennemis de l’intérieur pour les « héros d’aujourd’hui » que seraient les grands capitaines d’industrie et les rois de la finance, les « risqueurs modernes ». Face à cette offensive, dans cette période grise qui pourrait devenir brune, il est du devoir de chacun d’être vigilant, résistant et combattant. S’attaquer frontalement à l’idéologie déployée en France mais aussi au plan européen et mondial n’est pas une tâche secondaire, ni un supplément d’âme. Analyser pour déconstruire l’idéologie sur laquelle se déploie le libéralisme économique, s’appuyer sur l’héritage des valeurs de la Révolution française, de la République, de la Résistance, constitue une étape indispensable à la reprise en main par le peuple de son devenir et à la transformation sociale.
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Introduction par Michèle Dessenne
Directrice d’une société coopérative ouvrière de production en Île-de-France dans le secteur de la communication, membre d’Escoop (Économie solidaire et coopérative), porte-parole nationale du M’PEP, ancienne secrétaire générale et membre fondatrice d’Attac.
Directrice d’une société coopérative ouvrière de production en Île-de-France dans le secteur de la communication, membre d’Escoop (Économie solidaire et coopérative), porte-parole nationale du M’PEP, ancienne secrétaire générale et membre fondatrice d’Attac.
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Suivie de l’intervention et des réponses de Serge Portelli
Magistrat , vice-président du tribunal de Paris, président de la 12e Chambre correctionnelle, ancien conseiller auprès du président de l’Assemblée nationale et doyen des juges d’instruction au tribunal de Créteil, membre du Syndicat de la magistrature.
Ces vidéos ont été tournées lors de l’Université
d’automne du M’PEP du 11 au 13 novembre 2010 à Luc-en-Diois (26). »LA
Magistrat , vice-président du tribunal de Paris, président de la 12e Chambre correctionnelle, ancien conseiller auprès du président de l’Assemblée nationale et doyen des juges d’instruction au tribunal de Créteil, membre du Syndicat de la magistrature.
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