2éme
circonscription
de
l’Orne
(L’Aigle/Mortagne)
L’AVENIR DE LA NATION PASSE PAR
L’EDUCATION
Tous les habitants de notre circonscription
conservent en mémoire les annonces de fermeture de classes qui se sont
succédées tout au long de l’année écoulée et en ce début 2012. Deux classes sur
la sellette aux écoles maternelle Saint Exupéry et primaire Flaubert à
Vimoutiers, classe en moins à l’école Galleron de L’Aigle, fermeture sans
concertation et autoritaire de l’école publique de Saint Langis-lès-Mortagne, suppression
de classe au RPI n°65 de Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe ainsi qu’à l’école
maternelle de Chartrage à Mortagne-au-Perche, projet de suppression d’une
classe au pôle scolaire de Moulins-la-Marche pourtant rénové quelques années
auparavant, annonce de la suppression de deux classes à l’école Nouvelle France
de Randonnai dont une classe RASED (enfants en difficulté). A cette liste déjà
longue, il convient d’ajouter également la décision de l’Inspection Académique
de fermer le RPI de Crouttes.
L’enseignement secondaire a aussi
été attaqué pendant la même période : suppression envisagée d’heures
d’enseignement au collège André-Collet de Moulins-la-Marche, projet du Rectorat
de supprimer la section professionnelle au lycée Jean-Monnet de
Mortagne-au-Perche et d’enlever des postes au lycée Napoléon de L’Aigle. De
même, le projet de fermer deux classes au collège Yves Montand du
Theil-sur-Huisne a-t-il été dévoilé en mars 2012.
Partout parents d’élèves et enseignants ont réagi en
se mobilisant contre cette volonté gouvernementale de réduire les dépenses en
matière de scolarisation et d’éducation de nos enfants. Parfois la lutte a payé
et permis de conserver les classes ou établissements scolaires dont la mort
avait été annoncée : Crouttes conserve son RPI, la section professionnelle
du lycée Monnet est maintenue…
Attachés à l’école publique qui est
liée intrinsèquement à l’histoire de notre République, nos concitoyens savent
également d’instinct et d’expérience que l’accès au savoir conditionne l’avenir
de la jeune génération et par voie de conséquence de la France. C’est au nom de
notre avenir commun qu’ils ont parfois occupé les écoles et manifesté. C’est
au nom de l’avenir de nos enfants que j’ai alors été amené à prendre position
publiquement pour soutenir leurs mouvements de protestation tout comme j’ai
affirmé ma solidarité aux enseignants et à leurs organisations syndicales
exigeant davantage de moyens pour l’Education nationale. Tel n’a pas été le
cas d’une partie des candidats à ces Législatives qui pourtant se flattent
d’être des élus de terrain disponibles et efficaces. Leur inaction a pesé pour
beaucoup dans le maintien des choix de fermeture de classes ou de suppression
de postes d’enseignants voulus par le Ministère de l’Education.
Aujourd’hui, candidat du Front de
Gauche, je réaffirme solennellement la nécessité d’une politique nationale
de l’Education comme service public. Cela signifie une véritable gratuité
de l’enseignement ainsi que l’égalité d’accès aux savoirs sur tout le
territoire. A l’Est de l’Orne, nous sommes bien loin du compte et il n’est que
constater le peu d’options possible dans le secondaire pour mesurer combien il
faut ici conduire une politique volontariste en la matière. Les jeunes du pays
d’Auge ornais, du pays d’Ouche et du Perche méritent de pouvoir étudier dans
les meilleures conditions à l’endroit où ils résident et cela nécessite des
moyens accrus. L’édification d’un lycée rural à Vimoutiers pourrait
parfaitement s’inscrire dans la lutte contre l’échec scolaire et les abandons
en cours d’études mais aussi redonner sens à la volonté de développer un grand
service de l’instruction publique.
Jean-Claude
MARIE
Candidat
Front de Gauche aux Législatives
2éme
circonscription de l’Orne
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