Dans la série : " JE SUIS UN VIEUX CON ET JE L'ASSUME", j'ai décidé aujourd'hui de faire la fête à certains commerçants qui ne méritent pas ce titre ...
Commerçant moi-même, fils et petit-fils de commerçant, je sais de quoi je parle et fais partie de ceux qui considèrent que les "marchands" étaient autrefois de véritables esclaves au service exclusif de leurs chalands...
J'ai connu l'époque où ma mère proclamait "orbi et urbi"que "les clients avaient toujours raison" ... quoi qu'ils disent et elle leur consacrait son existence entière comme un véritable sacerdoce. Si encore elle avait fait cela pour gagner de l'argent j'aurais compris mais cela n'était même pas son objectif...
Elle faisait passer ses "consommateurs chéris" avant ses propres enfants !
Je me souviens avec consternation du temps de ma communion solennelle où mes parents avaient opté pour le service de leur fonds et l'ouverture de leur boutique au préjudice de leur progéniture... Je me rappelle également de ces dimanches passés aux bottes des plus exigeants, parfois des plus grincheux et des nombreux cadeaux que dispensait ma mère...
En ce temps là, on n'existait pas. On ne se permettait pas d'avoir la moindre opinion, seule comptait celle des clients !
RESULTAT : Quand elle fut en Maison de Retraite et qu'elle fut portée en terre ses clients les plus "fidèles" se montrèrent "ingrats" et ne se déplacèrent même pas pour lui rendre un dernier hommage.
Depuis, en quelques années, les choses ont bien changées et chaque jour je m'en rends compte. Il aurait été impensable qu'une commerçante fasse autrefois ses courses au même moment que ses clients. Aujourd'hui, c'est chose courante !
Désormais, cet ce par manque de formation et de savoir-vivre, n'importe que l'opinion du vendeur au détriment de celle du client.
Ce n'est qu'un juste retour des choses me direz-vous !
On peut voir cette "évolution" comme cela mais une chose est certaine : CELA NE DURERA PAS ! La fin sera triste et incomprise.
Comme disaient en substance nos anciens : "
FAITES DU BIEN A UN CHIEN ET IL VOUS MORDRA LA MAIN QUI AVAIT DONNE...!"
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