IL Y A TROP LONGTEMPS QUE CELA
DURE !
Ce fera bientôt 6 ans que j’ai
subi ce coriace A.V.C. et trois ans qu’avec le concours de quelques amis, j’ai
fondé après avoir surmonté de nombreux écueils, à ARGENTAN, l’Association des
Victimes de l’A.V.C. en Normandie (A.V.AVC
– Normandie) qui a son siège 10, Passage du Parc.
Malgré le succès de mon livre de
témoignages (« A.V.C. : MON COMBAT ! ») qui est paru en
mai dernier (et a été lancé à la Maison
de la Presse de Falaise) et de nombreux soutiens, notre objectif primordial :
organiser des permanences bénévoles pour aider les malades n’est toujours pas
atteint !
Comme je le confiais à François
Hollande dans un récent courrier : « Il est parfois plus facile de
pénétrer le milieu carcéral que d’entrer dans cette chasse gardée que constituent
les établissements de soins … »
Pendant ma longue
hospitalisation, dans le service d’urgence neurologique du C.H.U. de Caen, le
centre Hospitalier « Clémenceau »
et le Centre de Soins de Falaise, j’ai rencontré bon nombre de victimes.
Certaines, quand j’ai pu me
déplacer et les approcher, voulaient en
finir avec la vie... car elles n’avaient plus d’idéal !
Alors, dès que je suis sorti de Falaise, mon seul but a été de créer une structure pour
venir en aide bénévolement aux malades. Je n’avais pas d’autres intentions
cachées, j’en fais serment !
Je n’ai pas pu, parce que j’avais
face à moi une barrière !
Je passe mon temps au téléphone à
réconforter les gens touchés par ce mal et à trouver ses solutions, notamment
au plan financier. Ce que reprochent les plus les souffrants aux soignants,
quand ils peuvent s’exprimer, … c’est le mutisme dont ils font preuve !
Pendant les cinq mois qu’a duré
mon périple, je n’ai en effet rencontré, en dehors du personnel accaparé par les
soucis sanitaires (quand ce n’était pas
autre chose), aucune main tendue pour m’aider à remonter la pente ou pour
vivre en dehors du « cocon » artificiellement créé.
Alors, je comprends que certains
se laissent aller et dépriment ! …
Je n’ose penser aux nombreuses
victimes qui n’ont pas été secourues psychologiquement car, comme je le dis
dans mon livre à plusieurs reprises : « Bravo ! à la médecine qui a fait
d’énormes progrès mais si on prolonge la vie pour qu’elle soit finalement une
vie de m…. ce n’est pas la peine ! »
Le pire est de penser que cela se
passe également dans des villes SOCIALISTES
qui devraient ériger en modèle absolu le service aux autres …
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