Il y a presque vingt ans, je commençais l'écriture du "Couperet" en racontant dans l'avant-propos l'un des moments les plus "suicidaires" de toute ma vie.
Je m'interrogeais publiquement : " Courage ou lâcheté ?" Faut-il du cran pour mettre un terme à son existence ou simplement tenter de le faire ? Cet acte fatal révèle-t-il de la faiblesse, d'une peur insurmontable d'affronter la réalité ?.."
Je poursuivais : " Si je m'en réfère à ma modeste expérience, il me semble que le courage consisterait plutôt à continuer à vivre lorsque l'on considère que l'existence n'a plus de sens, plus d'intérêt, que l'on a en sus l'impression d'avoir perdu, pour toujours, sa dignité et son honneur..."
L'eau s'est depuis écoulée sous les ponts mais je n'ai pas beaucoup changé, ni évolué, notamment depuis ce jour de septembre 2009... Bien sûr des évènements heureux me raccrochent à la vie mais il m'arrive parfois de penser que je suis tel un fil-de-fériste qui bénéficie d'un "miraculeux" équilibre et de temps en temps ... il m'arrive de fermer les yeux et de m'interroger : jusqu'à quand durera cet... équilibre précaire ?
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