LEGISLATIVES
2012
2éme
circonscription
de
l’Orne
(L’Aigle/Mortagne)
DEVELOPPER LE SERVICE PUBLIC DE
SANTE
L’Agence Régionale de Santé (ARS) pilote la
reconfiguration de la carte sanitaire au nom de la rentabilisation des
activités hospitalières voulue par les gouvernements de droite depuis 1995.
Dans la 2éme circonscription de l’Orne, les aspects les plus criants en sont la
réduction de l’hôpital de Mortagne-au-Perche à deux pôles gérontologie et
alcoologie, la survie de l’hôpital rural de Vimoutiers suspendue à
l’acceptation du projet d’établissement qui doit être rendu fin juin 2012. Cette
politique active de compression des dépenses se fait au détriment des patients
et de l’emploi hospitalier et médical.
A Vimoutiers, ce sont ainsi 56
emplois qui sont actuellement sur la sellette et aucune garantie n’a été donnée
aux personnels et à leurs organisations syndicales. Alors que le centre
hospitalier de L’Aigle a tout juste maintenu le seuil de 1500 actes opératoires
en bloc en 2011, celui-ci ne possède toujours pas d’IRM qui permettrait de relancer
un pôle médical public fort à l’Est du département. Cependant, la maternité de
cet établissement a vu 461 naissances en 2011 et demeure une référence en terme
de qualité des soins et suivis obstétriques.
La certification 2012 imposée par
l’ARS est un carcan qui détermine les critères de prise en charge des patients
comme la gestion financière et administrative des établissements : les
hôpitaux de Mortagne et L’Aigle devraient savoir dans les prochains jours si
les réductions de dépenses adoptées par leurs conseils d’administration sont
validées. Dans ce dossier, les personnels ainsi que les usagers n’ont pas
entendu les élus locaux alors que les maires des communes d’implantation
président les conseils d’administration.
A Bellême, un mouvement de grève du
personnel a eu lieu en mai 2011 pour la défense de l’hôpital public et de
l’emploi. A L’Aigle également, les personnels se sont mobilisés contre les
conséquences d’une politique drastique d’économies et l’absence de recrutement.
La Révision générale des
politiques Publiques (RGPP) est l’outil utilisé depuis 2007 pour imposer la
fermeture de services et de structures publiques de Santé par les gouvernants
et leurs représentants. Elle impose le non remplacement d’un agent sur deux
à l’occasion des départs en retraite, nombreux dans un secteur très
majoritairement féminin. Elle impose aussi l’embauche de salariés précaires sans
les garanties permises par un statut d’agent de la Fonction Publique Hospitalière.
Au final, la RGPP dégrade le service rendu aux usagers et prive d’un service
public de santé moderne et dynamique nos territoires devenus sinistrés. La RGPP
est aussi responsable de cette souffrance au travail dont sont victimes les
personnels et qui peine à être désignée.
Si je suis élu député en juin
prochain, je m’engage à me battre pour l’abrogation de la RGPP et le
renforcement des services publics en milieu rural avec pour priorité la Santé
et l’Education. Chaque bassin de vie doit être doté d’équipements de santé
en rapport avec les caractéristiques de la population et cela concerne
évidemment notre circonscription. Il convient d’assurer un bon maillage du
territoire national afin de répondre convenablement aux besoins de santé et non
pas en fonction de critères comptables. Il faut réaffirmer qu’une société
démocratique et développée met un point d’honneur à accompagner les citoyens
tout au long de leur vie en leur proposant un ensemble de prises en charge
préventives et curatives. Ceci est un engagement fort de ma part.
Le
20 mai 2012
Jean-Claude
MARIE
Candidat
Front de Gauche aux Législatives
2éme
circonscription de l’Orne
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