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dimanche 29 janvier 2012

LA BARAQUE AU FOND DU JARDIN !


Le repas est loin ? Bon … alors vous êtes blindé !
Vous pouvez lire cette histoire… même si vous n’êtes pas très « caca.. boudin »

La « baraque au fond du jardin », rendue célèbre par Laurent GERRA, est une institution que  « les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… » comme le chante Charles Aznavour.

En effet, quand seuls les citadins – et encore ceux du centre-ville ! – usaient de ce « confort moderne », se raccordant aux « réseaux existants » et bénéficiant de « trônes » comme nous les connaissons aujourd’hui. Les (nombreux) autres construisaient souvent « au fond du jardin » … potager une baraque en bois qui servait de « lieu d’aisance »…

Il suffisait de creuser une fosse dans le terrain et de « curer » ce trou une fois par an comme les familles le faisaient alors pour les cages à lapins… Le bonheur, à cette époque, était dans le pré !

En plus, c’était un excellent engrais pour les légumes !

Tous les matins, on jetait dans le trou entouré de planches qu’on soulevait comme une marmite,  la « tinette » de la nuit ou, si on se trouvait à proximité d’un cours d’eau, on allait la vider complètement puis la nettoyer dans la rivière … non loin du tripier qui nettoyait les abats!

Quand on s’ennuyait (  avant de s’essuyer les fesses !) et quand l’odeur n’était pas trop incommodante ( C’était un très bon baromètre, on savait à l’avance quand le temps allait changer !), on pouvait lire le journal dont les feuilles avaient été soigneusement découpées et pendues à un simple clou.
Nous savions ainsi à qui nous avions affaire en appliquant ce vieil adage : « Dis-moi ce que tu lis…je te dirais qui tu es !.. »

Enfant, je considérais que ce lieu comme un refuge, comme un jeu et il m’arrivait souvent d’user d’une lampe électrique pour scruter des insectes qui hantaient les lieux et que ma sœur et moi appelions des « bêtes à m… »( Excusez du terme un peu crû mais c’est celui que les enfants employaient….) quand on n’éclairait pas le  fond du fond.. . Ces animaux, pour en revenir à eux, étaient munis de plusieurs pattes…

Anecdote à ce propos : Un jour que mon père « se reposait » dans la « baraque » des grands-parents, à Orbec, un bruit alarmant et lugubre le prévint qu’il devait instamment quitter les lieux au risque de sombrer corps et biens dans la cavité !
Il eut à peine le temps de se lever, les jambes de pantalon encore baissées, pour assister désespéré au naufrage de la structure de bois dans la fosse.

Il eut très peur de finir ainsi absorbé par l’horrible contenu !
Vous parlez d'une mort ! Finir dans la m.... !

1 commentaire:

remande jean louis a dit…

finalement ,j'ai rien inventé dans mon livre témoignage, c'est moi qui creusait le trou et aidé de ma mére vidait la tinette;; et oui c'est bon pour les poireaux, merci gerard de le rappeler aux moins de 20 voir 30 ans!!
et c'etait dans les annees 68 .70