HOMMAGE… A MARAT !
J’ai opté ce matin pour le surnom
de « Marat » dans mes échanges, non pas que cela fasse beau ou que je
ne sois inconscient de certaines exactions ou imperfections de cet ancien
médecin (que celui qui n’a jamais commis de débordements en cette époque
agitée me jette le premier pavé !... de plus cela devrait vous faire
plaisir que je prenne la défense d’un médecin !) mais cet homme qui était
aussi publiciste a été lâchement abandonné par les « frileux » du
régime qui ont préféré voter la mort de la famille royale plutôt que de se
remettre en question.
Il est parfois utile de faire la
filiation ….
Et puis mon sens de la justice (que vous )savez
plus brûlant et paroxystique qu’hier et moins encore que demain) est choqué et même interloqué par le fait qu’on préfère
un assassin à sa victime ! (Au passage j’habite non loin de la « Rue
Charlotte Corday » à Argentan après avoir demeuré à Vimoutiers près d’une autre
voie du même nom ! On dirait que le sort s’acharne !)
Hors, ce publiciste, dit
« l’ami du peuple », député de la Convention nationale était le
« poil à gratter » des révolutionnaires qui auraient bien aimé s’en
débarrasser tant il coupait les poils (après les avoir redressés) de ses
concitoyens à contre-sens, …. mais le bougre, il écrivait fort bien et ses mots
portaient ! Question : DOIT-ON
TRUCIDER CEUX QUI VOUS DERANGENT , même s’ils racontent des conneries ? Si
l’on en croit Audiard, il y a du travail !
Ils n’osaient rien dire publiquement
pour ne pas porter ombrage à leur jeune carrière et connaitre en sanction la « douceur » du couteau de la
guillotine ou encore pour déplaire aux plus humbles, aux « sans
dents » de 1790, qui l’avaient adopté et le défendaient bec et
ongles !
Comme quoi la jeune Augeronne dite
« Charlotte CORDAY » a rendu un fier service à ces « mous »
en plantant son poignard dans la poitrine de cet emmerdeur qui ne faisait rien
que les empêcher de « politiquer » en rond !
Quand j’ai rédigé mon ouvrage sur
Charlotte, je me suis amusé qu’on dise à l’époque révolutionnaire les mêmes
mots sur J.P.MARAT que sur quelqu’un que je connais bien : « Certes,
il est virulent et même parfois méchant mais que voulez-vous, IL EST
MALADE ! » C’est vrai qu’il souffrait atrocement d’un cancer de la
peau en phase terminale mais c’était une manière facile de mettre fin à toute
discussion !
En 1989 j’ai été le Président du
« Comité Charlotte Corday » et maintenant j’emprunte le nom de Marat,
la boucle est bouclée … on peut ranger le couteau !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire