"... En effet, s'il se limite à désigner les élus sans le droit de choisir les candidats, (le suffrage universel) est un jeu de dupes. Et qu'aussi longtemps que la classe politique, de Marine Le Pen à Olivier Besancenot - environ 100.000 personnes, guère plus que sous Louis-Phillippe -, gardera pour elle le monopole de la sélection des candidats, lui-même (le peuple) ne sera pas souverain. D'où son intérêt pour la primaire. De quoi meurent donc les partis aujourd'hui ? De se vouloir les gardiens exclusifs des haras présidentiels ! C'est pourquoi les électeurs de la primaire prennent systématiquement le contre-pied de ce que leur conseillent les appareils. Hier, Ségolène, demain ... nous le verrons bien !
... tant pis pour les bonshommes en pain d'épice des "partis militants"!..."
Extrait de Marianne N° 755 - Editorial de Jacques Julliard.
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