A L’EXAMEN DE LA DECADENCE
ROMAINE !
Plus je constate certains faits
actuels et plus je me réfère à la décadence romaine d’occident il y a quelques
siècles. Comme quoi, l’histoire du monde ne serait en fait, et malgré ce qu’on
en enseigne, qu’un éternel recommencement !
Dans un ouvrage anglais paru à la
fin du XIXe siècle et si bien traduit par François Guizot (vers 1820) qui fut
Ministre de Louis-Philippe et demeura dans le Pays d’Auge jusqu’à sa mort, il
est fait état de la chute de l’Empire romain et de ses conséquences cruciales
sur l’équilibre des forces.
Il est question de Rome au début
de cette ère et l’auteur essaie de définir les causes de la décrépitude.
Déjà Montesquieu, avant Gibbon,
avait essayé de résoudre cette épineuse question qui débouche, après l’éclat,
sur un effondrement prompt du système. Les spécialistes en voient la principale
cause dans la régénération des pensées spirituelle, politique et artistique du
monde occidental.
Le peuple était-il las des
exactions et abus des dirigeants et
acceptait de moins en moins les lois dont
il contestait le fondement ? Les mœurs de certaines classes connaissaient-ils
un relâchement inacceptable ? L’émancipation de plus riches a-t-elle
accéléré le déclin ? Les Politiques étaient-ils accablés par les militaires
qui vivaient de plus en plus dans l’anarchie ? Ou tout simplement le monde
romain après avoir supplanté les Grecs et connu plusieurs siècles de paix (la « Pax
Romana »)et de développement souffrait-il d’un manque évident de culture
générale ?... ou tout simplement la conversion au christianisme était-elle
la raison principale ?
Montesquieu, parmi les nombreuses
raisons de la chute de Rome voyait la crise économique qui frappait la ville au
IIIe siècle.
On constate que la population a réagi
au manque de ressources enregistré par Rome et du déficit d’aide accordé au
peuple, bref de la « fracture » entre les dirigeants et multitude !
Ce « déclin » a
entrainé celui du monde occidental et nous assistons aujourd’hui à un phénomène
similaire qui, si nous n’y prenons pas garde, aura des conséquences néfastes.
Je partage cette opinion,
formulée par nos penseurs, que les « valeurs » accumulées par le
monde occidental et sa spiritualité seront les « remparts » d’une
expansion de l’Europe non pas contre l’Afrique et les pays arabes mais en
parfaite intelligence avec ces pays voisins.
Comme disait Malraux en
substance : « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ! »
Et qu’on arrête d’accabler la
Grèce qui nous a tant donné !
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