"A.V.C. : MON COMBAT !"
A plusieurs reprises j’ai tenté de raconter cet épisode
sombre de mon existence mais je me bloquai, comme « handicapé »
(C’est l’occasion de le dire !),
dès que me prenait le désir d’aborder enfin le récit de cette fâcheuse époque.
Malgré les apparences, depuis l’automne 2009, ce mal a
laissé des séquelles physiques et psychologiques irréversibles dans mon pauvre
corps meurtri et ma tête torturée que j’aurai égoïstement aimé épargner ! Je crois même que ma
situation physique s’est aggravée car je me sens de plus en plus « raidi ».
Des visions monstrueuses envahissent encore et fréquemment
mon esprit.
Il s’agit d’un lot de sensations que je ne voudrais
partager avec personne, que je souhaite même oublier au plus vite.
Presque six ans après les faits, au terme de plusieurs
tentatives infructueuses, je me suis décidé à raconter mon aventure, c’est
d’abord pour les autres, en guise de témoignage.
Mon but n’est pas la revanche sur les hommes ou les
évènements, mais c’est seulement une soif de JUSTICE, cet idéal
héréditaire pour lequel j’ai constamment combattu !
En effet, quand je me suis réveillé de cet affreux
cauchemar, j’avais une soif insatiable d’équité et de loyauté !
Je me suis fait une certaine violence pour dire simplement
les choses car elles méritent d’être exposées, non par voyeurisme, mais
simplement pour essayer de sauver chaque année quelques innocentes victimes…
dont je dois avouer que notre société ne se soucie guère !
C’est donc d'entrée pour affirmer certaines horreurs que
j’écris ce bouquin car je sais qu’il est primordial pour tous ceux qui
souffrent dans leur chair mais aussi dans leur tête.
Ce mal, auquel on donnait jadis d’autres noms et qu’on
appelle désormais : A.V.C.
Il est souvent sournois et minuté, frappant des gens de
plus en plus jeunes. Il peut revêtir de multiples formes.
En Afrique, on prétend même que c’est la « main du
Diable » qui frappe ! …
D’abord, j’admets que certains pensent, à me lire, que
j’en veux aux médecins et au personnel soignant
en général. Permettez-moi de vous affirmer qu’il n’en est rien ! Je n’ai
aucun grief contre eux, mais absolument aucun ! Mes détracteurs me jugent
dangereux et même infréquentable parce que j’ose m’attaquer à cette
institution.
Je leur rends même souvent hommage !
Ils me jugent téméraire parce que j’ose m’attaquer à une
caste!
Alors ils m’ont rejeté de leur fréquentation, attaquent
fermement mes positions et tentent de me confiner à l’isolement.
Je compte pourtant de nombreux médecins parmi mes amis et
principalement le « commandant en second » de cette
embarcation où j’ai mis le pied pour me rétablir, me refaire une santé, près du
château natal du « Bâtard».
Ce médecin est devenu depuis un fidèle et proche ami qui a
essayé, en vain, de dépassionner ma relation avec le Quai Saint-Louis et a même
adhéré à l’association fondée en 2012 !
Il est vrai que je ne fais preuve, vis à vis de cette
profession, d’aucune faiblesse, nulle indulgence. Mais, je m’interroge :
est-ce là une critique du milieu ? Non ! Je ne le pense pas car comme
le dit le proverbe : « Qui aime bien châtie bien ! »
Ma femme est
infirmière et ma fille pharmacienne. Vous croyez vraiment que j’ai du mal à
accepter ces gens ?
J’ai même cru, un
moment, prêtant une oreille attentive à « mes amis », que la
maladie m’avait intellectuellement diminué. J’ai fini par aller consulter un
« ponte » de la psychiatrie à Caen.
Celui-ci, finalement, après avoir allégé mon portefeuille
de plusieurs billets, m’a annoncé que j’avais entièrement raison sur le fond et
que de jeunes médecins clairvoyants s’interrogeaient également sur la question.
A l’issue d’une longue réflexion, je n’ai d’autre choix,
ayant épuisé toutes les possibilités m’étant offertes et me sentant investi
d’une mission de propagandiste, presque céleste, à la manière d’un « Zorro normand»,
sans aucun goût pour les jugements personnels, que de consacrer un livre aux
évènements qui me gâchent l’existence depuis cet automne 2009, d’abord dans le
but de soulager mon âme et mon esprit.
Alors je me jette à l’eau sans réfléchir et relate tout ce
dont je me souviens.
Même si souvent cette évocation me fait souffrir et si mon
entreprise ressemble parfois à celle d’un fou ou encore d’un kamikaze.
Pour la première fois, je crains d’enfanter un livre dans
la douleur !
"A.V.C. : MON COMBAT ! " 106 pages aux Editions d'Héligoland.
Livre disponible par courrier : 17 € + 3 € pour les frais d'expédition. Chèque à établir à l'ordre de l'A.V.A.V.C.-Normandie (Association des Victimes de l'A.V.C. en Normandie) et l'envoyer au siège social : 10, Rue du Passage du Parc - 61200 ARGENTAN.