LE PAYS « DES QUATRE
VALLEES » !
A l’heure où l’intercommunalité
fait preuve de son inculture et de la pauvreté de son imagination, je voudrais
signaler qu’en Normandie occidentale les cours d’eau ont joué un rôle
primordial dans le développement et parfois l’enrichissement de la contrée.
C’est par les fleuves et les
rivières que les Vikings ont pénétré dans nos campagnes. C’est auprès d’eux,
dans ses clairières, qu’ils ont créés ou développés des bourgs et des hameaux.
Ces voies d’eau ont ensuite permis
d’irriguer les terres fraîchement défrichées pour y faire pousser le blé,
l’orge et les autres graminées, étanché la soif des animaux avant de faciliter
le transport des marchandises, le fonctionnement des moulins puis des forges
sans parler des premiers ateliers.
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Situation
Bordé au nord par le département
du Calvados, au sud par les Campagnes de Sées et d’Alençon, à l’ouest par le
Bocage ornais et à l’est par le Pays d’Ouche, le « Pays des Quatre
Vallées » est encadré par deux fleuves : l’ORNE et la TOUQUES dont
les noms évoquent à eux-seuls les grandes heures de l’Histoire de la Province
depuis ses origines mais aussi son glorieux passé au plan économique.
L’ORNE qui a donné cette
appellation à notre département et se jette dans La Manche près de Ouistreham,
après avoir arrosé ARGENTAN puis CAEN, capitale régionale, est né dans les
gorges profondes de la Suisse Normande tandis que la TOUQUES a creusé son lit
dans la vallée d’Auge, irigant un pays de cocagne encaissé, « figure de
proue du drakkar normand », réputé pour sa végétation luxuriante et sa
gastronomie, avant de se jeter dans la mer entre les stations balnéaires
renommées de DEAUVILLE et TROUVILLE.
Au cœur de cette contrée, entre
les deux fleuves, s’écoulent paisiblement deux autre cours d’eau.
Ces voies d’eau, qui traversent
les agglomérations de VIMOUTIERS et de TRUN, au cœur du PAYS DES QUATRE
VALLEES, portent des dénominations de déesses, l’une d’origine scandinave, qui
rappelle la prise de possession de ce territoire par les Vikings dès le XIe
siècle, l’autre romain fixant le souvenir de l’implantation des légions de
César dans la plaine de TRUN-ARGENTAN-EXMES et l’exploitation de grands
domaines agricoles dès le début de notre ère.
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Géographie
Appartenant au même Bassin
Parisien, LE PAYS DES QUATRE VALLEES est constitué de quatre régions naturelles
complémentaires et commerçant ensemble depuis d’Antiquité.
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LE SUD PAYS D’AUGE au nord avec VIMOUTIERS et
GACE pour principales cités.
Le Pays d’Auge
ornais correspond parfaitement à l’image d’Epinal que les
« horsains »se font de la Normandie traditionnelle. Tous les éléments
constitutifs du décor sont réunis : les vertes collines où s’étagent de généreux pommiers, poiriers, cerisiers et autres arbres fruitiers ; les larges et
luxuriantes vallées (dont la forme en « U »a donné son nom au Pays)
où paissent de pacifiques ruminants et serpentent les cours d’eau rieurs et
poissonniers.
Entre DIVES et TOUQUES, les paysages qui ont inspiré les plus
grands artistes impressionnistes offrent de belles et vives couleurs,
rehaussées par celles d’un habitat raffiné : maisons basses à pans de
bois, églises aux clochers élancés et manoirs couverts de tuiles rose
« saumon »…
C’est le paradis
de la douceur de vivre par excellence, du bien manger, du bien boire mais aussi
le « royaume du lait » !
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LE PLATEAU DU SAP dans le prolongement, à l’est,
est une enclave du PAYS D’OUCHE. Cette région de tradition, si chère au Vicomte
de La Varende, aux forêts sombres et centenaires qui a été aussi célébré par la
Comtesse de Ségur.
Le Plateau du
Sap est un terroir au relief contrasté, le pays des sous-bois épais, des vertes
prairies, des points d’eau et des étangs. Son sous-sol est riche en fer et la
présence de minerai, lié à l’abondance
de l’eau et du bois ont été à l’origine d’une industrie jadis
prospère !
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LE PAYS D’EXMES ou HIESMOIS
Autrefois région
réputée, elle a même été une « province » à part entière et a compté
un Evêché !
Désormais « micro région », délimitée à l’ouest par la Forêt de Gouffern
(prisée par les souverains anglais et français) et à l’est par la noble Forêt
de Saint-Evroult, le Pays d’Exmes fait la transition entre le Pays d’Auge et la
Campagne d’Argentan (appelée « Pays d’Argentan » par Xavier
Rousseau).
Sa partie nord,
qui s'étale jusqu'aux limites de la cité d’Exmes, s’identifie au Pays d’Auge à tous égards alors qu’au
sud l’Hiesmois s’intègre parfaitement à la grande plaine normande qui s’étend
de la mer aux frontières du Maine.
Il s’agit d’une
région au riche passé deux fois millénaire. Ce territoire connait une
réputation universelle grâce au fleuron de l’élevage équin… et bovin ( c’est
dans la « vacherie » qu’est née la « vache normande »)
qu’est le HARAS DU PIN !
LA PLAINE DE TRUN ET D’ARGENTAN
Il s’agit d’une
partie intégrante de « la grande plaine bas-normande » qui va du
Bessin à Alençon, la Campagne d’Argentan est une plaine bien abritée au plan
climatique et bien arrosée par l’Orne ce qui donne à ses terres (qui terminent
le Pays d’Auge) une richesse inégalable exploitée pour les labours et pour
l’élevage.
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LES ACTIVITES
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L’AGRICULTURE est l’activité la plus ancienne de
cette région.
Si le Pays
d’Auge et le Plateau du Sap sont réputés pour leurs productions de qualité
(bêtes de viande,lait, crème, fromages, pommes, cidres et calvados…) la Plaine
d’Argentan, qui est la continuation de l’immense campagne de Caen est connue
pour ses productions de céréales et comme terre de prédilection pour l’élevage
des MEILLEURS CHEVAUX DE COURSE DU MONDE.
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Au plan INDUSTRIEL, le pays porte dans ses gènes
des SAVOIR-FAIRE ancestraux :
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Les Tanneries à Argentan,
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La Fabrication des toiles de chanvre et de lin
dans la région de Vimoutiers (17.500 personnes travaillaient la toile dans ce
secteur au XVIIIe siècle). L’industrie textile fut particulièrement florissante
du XVIIIe siècle jusque dans les années 1950. La « Toile de
Vimoutiers » conquit le monde par sa qualité et sa finesse
« incomparables » !
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La Fabrication de dentelles à Argentan,
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La métallurgie plus précisément dans les
secteurs de Pontchardon et de Le Sap , depuis l’époque gauloise.
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Plus récemment d’importantes fromageries
(Vimoutiers, Chambois, Camembert) de nombreuses cidreries et distilleries
(Vimoutiers, Gacé) ont prospéré dans les environs.
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GRANDS HOMMES
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ROLAND ARMONTEL (1904/1980) – Comédien né à
Vimoutiers.
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PIERRE AUBERT : né à Vimoutiers au XVIe
siècle. Il inventa un métier à tisser les toiles de lin.
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MARQUIS D’AVERNES : né et mort (1818) à
Avernes-Saint-Gourgon. Il fut Lieutenant Général du Royaume et Président du
Conseil Général de l’Orne.
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MARIE-ANNE-CHARLOTTE DE CORDAY D’ARMONT
(1768/1793) : dite « Charlotte Corday ». L’ « Ange de
l’assassinat », petite-fille du tragédien CORNEILLE, est née dans la
commune des CHAMPEAUX-EN-AUGE, dans le canton de Vimoutiers. Elle a trucidé
Marat avant d’être guillotinée à Paris en juillet 1793.
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PAUL CRETON : né à Vimoutiers en 1610. Il
inventa les fameuses « toiles cretonnes » !
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MARQUIS DE SAINTE-CROIX D’ECORCHES : aide
de camp du Maréchal Berthier.
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MARIE HAREL (1761-1844) : Née à Crouttes et
décédée à Vimoutiers après avoir vécue à Neauphes-Sur-Dives.
Créatrice du
fromage de Camembert. Célébrée par les Américains comme « Bienfaitrice de
l’Humanité ».
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PAUL HAREL : (1854 :1927)-
Poète-Aubergiste d’Echauffour né à Vimoutiers.
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JEAN II DE VALOIS (1425/1467) né à Argentan,
premier Duc d’Alençon, compagnon de Jeanne d’Arc et le surnommait « son
petit duc ».
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LOUIS HEBERT : né à Crouttes, dans le
canton de Vimoutiers, confesseur de Louis XVI.
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JOSEPH LANIEL (1889-1975) ancien député et
Président du Conseil. Membre-fondateur du Conseil National de la Résistance.
Descendant d’une
famille de blanchisseurs originaires de Lisores et devenus d’importants
industriels ayant repris la fabrication de la « Toile de
Vimoutiers ». Joseph LANIEL est né à Vimoutiers.
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FERNAND LEGER (1881-1955) Peintre, céramiste né
à Argentan.
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ETIENNE DE LESSARD (1623/1703) né à Chambois. Il
enseigna en Nouvelle-France (Québec) et fut à l’origine de la branche
canadienne des Lessard qui compte aujourd’hui des milliers de membres.
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DOCTEUR MARESCOT : né à Vimoutiers en 1539.
Recteur de l’Université de Paris et médecin particulier du Roi Henri IV.
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MATHILDE L’EMPERESSE : fille d’Henri 1er
dit « Beau Clerc », roi d’Angleterre et duc de Normandie,
petite-fille de Guillaume 1er. Veuve de l’empereur d’Allemagne, elle
vécut à Argentan dont elle fut nommée comtesse.
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FRANCIS EUDES DE MEZERAY (1610/1683) Historien,
académicien né à RI prés d’Argentan.
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ROGER DE MONTGOMMERY : né aux environs de
Vimoutiers, compagnon de Guillaume dit « Le Bâtard », Vicomte
d’Hiesmois, il devint, après la conquête de l’Angleterre, Comte de Chichester
et d’Arundel, comte de Shrewsbury et de Pembroke. L’un de ses illustres
descendants fut le Maréchal Montgomery qui fut commandant des troupes
terrestres alliées pendant la dernière guerre.
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LOUIS-GUILLAUME PERRIGOT : ancien élève de
l’Ecole Centrale, industriel, un temps directeur de la célèbre Papeterie
d’Arches, dans les Vosges. Nommé par Napoléon III, il resta durant toute son
existence attaché au département de l’Orne et plus particulièrement à la
commune d’Ecorches dans le canton de Trun où il était né. Il y possédait une
propriété. Il fut accessoirement à l’origine du premier « code de la
route » !
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MARGUERITE DE VALOIS (1492/1549)
d’Angoulême, d’Alençon et de Navarre, épouse du Duc Charles IV d’Alençon et
sœur aimée de François 1er qu’elle recevra plusieurs fois avec sa
cour en son château d’Argentan.
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GUSTAVE LE VAVASSEUR (1819/1896) un des maîtres
de la poésie normande, né à Argentan.
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VILLES ET COMMUNES
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ARGENTAN : Capitale du « Pays des 4 vallées ».
La cité est aujourd’hui un important centre agricole, artisanal, commercial et
industriel. Sa population a plus que doublé depuis la fin de la dernière
guerre.
« Argentariae »que
l’on peut traduire par « le lieu où l’on fabrique la monnaie » fut
sans doute le premier nom donnée à l’agglomération par les Romains.
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CAMEMBERT : patrie de la pâte fermentée qui
porte son nom. Le village de Camembert est « le plus célèbre village de
France ». Situé à flanc de colline, dominant une large vallée typique du
Pays d’Auge, le village doit sa renommée universelle à une humble et géniale
fermière qui au XVIIIe siècle mit au point la recette du « Roi des
fromages » : le CAMEMBERT !
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EXMES : ancienne cité gallo-romaine.
Capitale de l’Hiesmois. Comment imaginer que ce petit chef-lieu de canton – le
plus petit de l’Orne ! – fut une importante place forte puis cité à
l’époque romaine et au Moyen-âge une puissante capitale. Jadis fortifié le
paisible bourg d’Exmes est situé au cœur d’une riche région d’élevage de pur-sang
et de trotteurs.
Dans son ouvrage
intitulé « La Guerre des Gaules », Jules CESAR fait mention des
Esuviens qui constituaient en ce lieu une puissante tribu. Ayant imposé, peu
avant le début de notre ère la « PAX ROMANA » à toute la contrée, les
Romains s’installèrent sur le site, y établirent des sites militaires,
organisèrent administrativement les secteurs et créèrent des voies de
pénétration tout en développant de grands domaines La cité commandait les
communications de la majeure partie de l’Armorique avec le nord et l’est de la
Gaule. On sait que les camps dits « de César »ont été identifiés à
Bierre, Montabard, Sainte-Eugénie, La Cambe… Exmes fut plus tard siège d’un
évêché ! Guillaume reprit cette idée romaine en fortifiant son duché
occidental à EXMES, ARGENTAN, FALAISE et CAEN…
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GACE : Située sur l’axe routier
Calais-Bayonne ! Gacé est une cité commerçante et animée. C’est autour de
son château que se sont déroulés les grands évènements de l’histoire Gacéenne.
En l’an 50 après J.C. la cité naissante fut assiégée par les Romains. En 1050,
Raoul dit « Tête d’Ane », tuteur de Guillaume 1er devint
Seigneur de Gacé ! Au XVIe siècle le château deviendra la propriété de la
célèbre famille de Matignon.
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Deux siècles plus tard, l’historien de La
Sicotière écrivait : « Gacé est l’un des endroits les plus agréables
de Normandie et on y fait beaucoup d’affaires et on s’y amuse à l’avenant, ce
qui tranche quelque peu avec les maints autres lieux de l’Orne où l’on ne sait
rien faire et où l’on s’ennuie au mieux… »
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LE SAP : La ville tire son nom du SAPIN
(« Sappus » au XIe siècle), arbre rare de l’immense forêt d’Auge qui
recouvrait jadis la contrée. La présence de ces résineux, vénérés par les
druides a contribué à faire de ce site un important sanctuaire à l’époque
celte. La richesse du sol environnant en minerai de fer a fait de ce plateau,
dès cette époque, un centre industriel majeur que les Romains ont
considérablement développé. Au XVIe siècle, LE SAP comptait plus de 5.000
habitants… et 800 forges y fonctionnaient !
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TRUN : Ville aux traditions marchandes
millénaires. Trun est un gros bourg sis sur les rives de La Dives aux marches
du Pays d’Auge. Les dolmens, menhirs, pierres levées, nombreuses dans les
environs, sont autant de témoins du peuplement fort ancien de la vallée de La
Dives. Près d’une source sacrée, se dressait un énorme bloc de grès blanc.
Autour de lui se réunissaient les habitants du pays. Les celtes y célébraient
leur culte. Les Romains qui occupaient le secteur lui avait donné le nom de « TRUNUUM »
ou « TRUTINUM ».
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VIMOUTIERS : célébrée et reconnue comme la
CAPITALE NORMANDE DES PRODUITS DE LA TABLE (Fromages, beurres, cidres,
calvados…)il s’agit d’une cité millénaire blottie au cœur de l’une des plus
belles vallées d’Auge où coule sans se presser « La Vie », rivière
qui a donné son nom divin à la bourgade naissante, appellation justifiée pour
ce joli petit coin de paradis où la pomme est reine et « cause de
tout » comme dans la Bible. Mais, contrairement au Jardin d’Eden, comme se
plaisent à dire les gens du cru : « LA POMME A FAIT LE MALHEUR DE
L’HOMME MAIS LA RICHESSE DES NORMANDS ! »
L’agglomération
est enserrée par de hautes et vertes collines sur les pentes desquelles
s’étagent d’innombrables pommiers. La ville a joué durant plusieurs décennies
un rôle primordial dans la promotion, le commerce, la diffusion des spécialités
gastronomiques qui ont fait son renom !
·
CONCLUSION
La diversité
géographique, les diverses compétences acquises au fil des siècles par sa
population aux plans agricole puis industriel doivent être considérés non pas comme un handicap mais comme une
richesse, une chance qui, au carrefour des grands axes de circulation venant du
nord, de l’ouest, du sud ou de l’est permettra au PAYS DES QUATRE VALLEES, s’il
consent à s’unir, d’affirmer ses vocations naturelles avec le renfort de
marques et de produits prestigieux universellement connus et appréciés comme LE
CAMEMBERT, LES CIDRES ET CALVADOS ou encore LE CHEVAL !
Alors ce pays
pourra devenir, aux niveaux touristique, de l’élevage, de l’industrie
agroalimentaire, des services, l’un des pôles majeurs du développement
normand !
Gérard ROGER.